Depuis la promulgation en toute urgence, par le Président des socialistes et des médias parisiens, de la loi sur le « mariage pour tous », des « leaders d’opinion », à la solde de Mesquin Petit, nous font valoir qu’il est temps, maintenant, de rentrer dans le rang, qu’il n’y a plus rien à faire, qu’une loi votée s’applique à tout le monde et qu’elle doit être respectée ! Bref, ça suffit les mémères à « serre-tête et foulard Hermès » (je l’ai entendu, ça, par un journaliste !), les anti-républicains, les anti-démocrates, les homophobes, vous vous êtes bien encanaillés, alors, maintenant, retournez dans votre zoo de Versailles, moucher vos innombrables morveux, arrêtez d’empêcher la France d’avancer vers le progrès, et surtout, n’oubliez pas de remplir votre déclaration d’impôts dans les délais et de payer votre tiers provisionnel avant le 27.

Tout cela pour vous dire que, mine de rien, ils ont tous une sacrée trouille de la manif pour tous du 26. Et s’il y avait du monde ? Encore plus qu’en avril, qu’en mars, qu’en janvier ? Si nous étions, comptés par la Préfecture qui aurait réparé ses calculettes, plus d’un million, rêvons un peu, deux millions ?
Bon, nous verrons bien… Mais en attendant, et pour balayer vos derniers scrupules à battre le pavé contre une loi pourtant si juste que vous avez honte de vous obstiner contre elle, je me permets de commenter les deux arguments principaux que les tenants de la théorie du « genre », qui se cachent derrière les ficelles « du mariage pour tous », ont mis en avant pour endormir nos consciences.

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Primo, l’argument selon lequel la loi Taubira établirait enfin une égalité entre les homosexuels et les hétérosexuels sur un droit fondamental qui serait le « droit de se marier du moment qu’on s’aime » est une plaisanterie, même si elle ne fait rire personne : l’égalité, telle que définie par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, est comme son nom l’indique une égalité de droits, certes, mais à situation égale. Si on veut bien examiner la question, j’ai et nous avons tous autant le droit de devenir Président de la République que François Hollande, pourtant lui est président et nous non. Vous est-il déjà venu à l’esprit d’exiger une loi pour réparer cette injustice ? Deux hommes ou deux femmes qui s’aiment doivent-ils réclamer le droit de se marier comme un homme et une femme ? Je pense que ça doit pouvoir au moins se discuter… Quant à réclamer des enfants, c’est encore autre chose, et, ce qui est certain, c’est que vous pouvez toujours faire une loi, les faire coucher ensemble et agiter le tout autant de temps que vous voudrez, ça ne produira jamais un œuf.

Quant à la « discrimination » qui serait créée par le non accès au « même droit au mariage » de deux personnes du même sexe, c’est encore une fois un abus de langage : il y a discrimination quand, entre deux personnes présentant les mêmes caractéristiques et compétences, l’une a accès à un droit, et pas l’autre. En l’espèce, il y aurait discrimination si un officier d’Etat civil refusait de marier deux personnes de sexe opposé, au motif que les mœurs homosexuelles de l’une d’elles la rendent inapte à fonder une famille. N’en déplaise donc aux tenants de la justice pour tous, il n’y avait ni discrimination ni inégalité avant la loi Taubira, laquelle ne rétablit pas des victimes dans leurs droits, mais crée un nouvel objet sociétal, dont personne n’a aujourd’hui évalué sérieusement les conséquences. Les mêmes qui veulent le mariage pour tous nous imposent le « principe de précaution » pour beaucoup moins que cela !

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Secundo : j’entends de la part des tenants du mariage pour tous un argument qui est censé faire taire toutes les objections au « droit aux enfants pour tous » : « Toutes les études auraient démontré » que les enfants élevés par des couples homosexuels ne présentent aucune différence de comportement avec les enfants élevés par des couples hétéros… Et circulez, il n’y a rien à voir. Sauf que ces prétendues études n’ont jamais existé que dans l’imagination des argumenteurs-bonimenteurs. En réalité il n’existe aujourd’hui qu’une étude, menée aux Etats-Unis par Mark Regnerus, qui ait pris suffisamment de recul sur le sujet. Elle porte sur une trentaine d’années et sur un échantillon de plusieurs milliers de personnes, et elle montre bien au contraire que les enfants qui ne vivent pas dans un milieu « conventionnel », « dans la norme », ont nettement plus de problèmes que les autres : c’est vrai au premier chef des enfants dont l’un des parents s’est révélé homosexuel, c’est vrai des enfants qui, pour diverses raisons, sont élevés par un couple homosexuel, comme c’est vrai aussi des enfants de divorcés.

Alors ils ne manquent pas d’air, les tenants du mariage pour tous, quand ils vous citent le divorce, le PACS ou l’IVG, comme des exemples qui ont fait « avancer » la société vers un monde de progrès ! Et de vous rappeler, qu’en leur temps, toutes les forces « réactionnaires » de la Nation s’étaient levées pour les combattre... Pour quel résultat ? Le divorce, l’IVG, sont, d’après eux, parfaitement acceptés aujourd’hui. Et nul doute qu’il en sera de même du mariage pour tous, puis de la PMA, puis de la GPA, puis de l’achat de bébés sur mesure dans des fermes spécialisées, personne n’arrêtera la marche inexorable du progrès…

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Parce que les couples qui se déchirent dans des divorces qui n’en finissent pas, les enfants de divorcés tiraillés entre leurs géniteurs, les familles recomposées qui ne sont que des familles détruites, les 220.000 IVG annuelles, qui sont, que cela nous plaise ou non, autant d’assassinats de petits humains (quand on voudrait en même temps la PMA et la GPA !), il est certain que comme progrès pour l’Humanité, on n’a pas trouvé mieux !

Allez, tout le monde le 26 dans les rues de Paris, pour crier haut et fort que ça suffit, et qu’on ne se laissera à nos petits enfants un monde de cauchemar... si on peut faire autrement.

Voir aussi : Homosexuels, on se fout de vous ! et Ce n’est pas le mariage qui intéresse les associations homos...