Quand on se couche par terre, il ne faut pas s’étonner si on se fait piétiner.
Premier tour des élections départementales et régionales dimanche dernier : près de 70% d’abstentions ! Le même pourcentage que celui des sondages qui soulignent que les Français en ont marre de l’insécurité, des revendications incessantes des musulmans (oui, je sais, la plupart des musulmans ne demandent qu’à vivre tranquilles en France, il n’empêche que ce ne sont pas les bouddhistes, les indouistes, les shintoïstes, les juifs ou les chrétiens qui nous cassent les c... tous les matins), de l’avilissement du politique, du mépris des « élites héréditaires » pour le peuple d’en bas, de l’État providence et de la gabegie qui va avec, des minorités avides... Et qu’est-ce qui arrive ? Au lieu d’envahir les bureaux de vote, ne serait-ce que pour hurler leur rage en mettant dans l’urne un bulletin qui fera bien ch... la bienpensance, hé bien tous ces contestataires de canapés sont restés bien tranquillement chez eux, à s’abrutir devant la télé, ou sont allés se promener, il ne faisait pas spécialement beau, mais c’était mieux que le confinement, ou n’ont pas voté parce que les régionales, les départementales, on ne sait pas trop à quoi ça sert, on nous a pas bien expliqué, et puis, se déplacer, faire la queue, c’était trop fatiguant, c’est vrai, quoi, au temps de Facebook et d’Instagram, être obligé de mettre un papier dans une enveloppe, d’abord ce n’est pas écologique, et puis c’est tellement ringard. Non, ce qu’il nous faut, c’est un vote électronique, comme aux USA, pour être certains que seront élus ceux qui trichent le mieux. Lamentable ! C’est à coups de pied dans le train qu’il faudrait obliger tous ces gens-là à voter.
Ou bien, si c’est trop dur pour eux de se déranger, au moins qu’ils ferment leur gueule, qu’ils arrêtent de se plaindre. Les Français ne votent pas ? Ils préfèrent laisser le destin de la France s’accomplir sans eux ? Ils savent que leur abstention conforte les auteurs et complices de la déchéance Française ? Tant pis pour eux, tant pis pour nous. Le vote de dimanche dernier, ne nous y trompons pas, n’est pas anecdotique. Il ne reflète pas le désintérêt des Français pour une élection qui serait sans grand enjeu, comme l’ont souligné une bonne partie des commentateurs, sidérés par des résultats encore plus catastrophiques qu’attendus. Au vu de la situation de notre pays, il n’y a pas d’élection qui n’ait qu’une portée locale. Toutes les élections ont une traduction nationale, un enjeu civilisationnel.
Jean Giono déjà, aveuglé par son pacifisme, disait « préférer être un Allemand vivant qu’un Français mort ». Allons-nous préférer être des dhimmis soumis plutôt que des Français libres ?
L’abstention de dimanche dernier démontre que les Français sont sur le point de capituler. Puisse le deuxième tour de dimanche prochain me donner tort, que les Français se décideront enfin à prendre leur destin en main.