C’était il y a une semaine, à Tourcoing. Un policier se fait littéralement lyncher par des « djeunes ». Dimanche, rebelote. 7 policiers en civil massacrés par une bande de sauvages. Comble du sentiment d’impunité qui règne dans nos chères cités du vivre ensemble, les scènes de crime sont filmées complaisamment par des apprentis vidéastes en extase.

Et la question qui devrait se poser y compris chez les Français qui regardent les médias publics (quand ces médias finissent par montrer les images) : pourquoi les forces dites « de l’ordre » se montrent-elles à ce point violentes et impitoyables avec les braves gens, et douces et compréhensives avec les canailles ? Pourquoi n’utilisent-elles pas les armes dont elles sont dotées quand le bon sens voudrait qu’elles s’en servent sans parcimonie excessive ? Pourquoi, dans une France ravagée par les émeutes, les attentats, les attaques de commissariats, la police, contrairement aux slogans orwelliens ânonnés par des pourritures d’extrême-gauche, non seulement ne tue pas, mais elle hésite même à se défendre ? Quand est-ce que les flics vont enfin se décider à user de la « violence légitime » dont ils sont les seuls porteurs ?
Dans le lynchage de Tourcoing, Gérald Darmanin a félicité le policier transformé en punchingball pour son « sang-froid », lequel avait permis d’éviter un drame « absolu ». Imaginez que le flic ait sorti son flingue et descendu une de ces lopettes - âgées de 15 à 19 ans, quand même- ! C’était Nahel le retour. Des émeutes, des bâtiments publics incendiés, des magasins de marque pillés, des pompiers caillassés, et des flics bras croisés. Surtout, pas de bavure ! Mais bon sang ! Sans remonter aux calendes grecques, mais seulement à 2005 et à l’affaire Zied et Bouna, qui avait mis le feu aux « banlieues » françaises, si Sarkozy, Chirac et Villepin avaient pensé à la France plutôt qu’à se mettre des bâtons dans les roues, si la police avait reçu des ordres clairs, si quelques incendiaires avaient terminé leur carrière à la morgue, si les casseurs interpellés avaient passé ne serait-ce que quelques mois à coucher par terre et à caguer au vu des « collègues » dans une cellule surpeuplée, bref, si les candidats à la chienlit avaient compris que s’ils remuaient ne serait-ce qu’une oreille, ils allaient en prendre plein la gueule, on n’en serait pas là.
Parce qu’en réalité, quand les mêmes qui ont laissé faire vous racontent qu’ils ont tout fait, que c’est le cours des choses, que le monde est ce qu’il est, que la police n’a pas les moyens, que les droits de l’homme font que…, que la cour européenne de justice fait que…, que l’Union Européenne fait que…, que les lois votées par le Parlement font que…, que ce serait dangereux de réveiller la « rue arabe », ils se fichent de nous. La police française, à condition qu’on la laisse faire son boulot, et qu’on ne l’emploie pas à mettre des PV pour des infractions routières imaginaires, peut et sait être très efficace. A preuve, la célérité avec laquelle la plupart des racailles, celles qui ont lynché à Tourcoing, ou agressé à Reims, entre autres, ont été identifiées et arrêtées. Donnez l’ordre aux policiers de « s’occuper » des black-blocks », ces petits bourges en mal de sensations fortes, et vous allez voir si ces révolutionnaires de carnaval ne vont pas rapidement pleurer papa maman. Laissez-les « s’occuper » de rétablir l’ordre républicain dans les cités, et vous verrez comme nos minorités ostracisées vont filer doux.
Pour en revenir à 2005 et aux premières émeutes « significatives ». A l’époque, Sarkozy, ministre de l’Intérieur, se préparait à être candidat à la présidentielle, job que convoitait aussi Villepin, premier ministre et chouchou de Chirac (qui ne pouvait plus se représenter et ne pouvait pas blairer Sarko). Les deux compères n’espéraient qu’une chose : une bonne bavure policière qu’ils mettraient sur le compte de l’incompétence de Sarko pour le flinguer. L’intérêt de la France ? Ils s’en fichaient comme d’une guigne, à l’époque. Et Villepin s’en fiche apparemment toujours, lui qui est devenu le porte-parole du Qatar en France et qui se verrait bien président grâce aux français issus de la diversité dont il lèche goulument les babouches. Des Villepin, la France en est truffée. Et des connards qui votent pour ces gens-là, il n’en manque pas non plus.
Je le répète : si on voulait, ces problèmes que l’on prétend insurmontables seraient vite réglés. Une autre preuve, s’il en est besoin : si nos trublions venus de l’autre rive s’amusaient, quand ils reviennent en vacances au bled, à ne serait-ce que « penser » se conduire comme en France, ils finiraient vite fait dans la décharge la plus proche. D’ailleurs ma famille et moi pensons très sérieusement à migrer en Algérie. Là-bas, au moins, on peut se promener tranquille le soir dans les rues. Muni, c’est, il ne faut pas s’en cacher, un inconvénient (léger, n’exagérons pas), d’une lampe de poche pour s’éclairer et contourner les dépôts sauvages d’ordures.
Note : en rappel de l’état de l’affaire de Tourcoing, un article de Cnews qui en dira plus que de longs discours sur notre justice impitoyable :
« Une violence sans nom. A la suite de l’agression, jeudi 11 septembre, d’un policier à Tourcoing (Nord), les cinq individus interpellés, quatre mineurs et un jeune majeur, ont été déférés au parquet puis mis en examen… Parmi les 5 personnes mises en examen, deux ont été placées en détention provisoire. Il s’agit de Gebril S., 19 ans, et Aissa S., 17 ans. Un troisième individu, prénommé Islam S. et âgé de 15 ans, a été placé sous contrôle judiciaire et une mesure éducative provisoire a été prononcée à son encontre. Elle comprend un module d’insertion et de réparation, une interdiction d’entrer en contact avec les victimes et les autres mis en examen ainsi qu’une interdiction d’aller et de venir sur la voie publique sans représentants légaux et ce de 19h à 7h du matin. La 4e personne mise en examen dans ce dossier est Khadija S. Âgée de 15 ans, cette adolescente a été placée sous contrôle judiciaire. Celui-ci comprend l’interdiction de se rendre à Tourcoing et d’entrer en contact avec les victimes et les autres mis en examen. Elle doit également se soumettre à des soins et à un suivi psychologique. À l’issue de sa mise en examen, Khadija S. a fait l’objet d’une mesure de placement en foyer éducatif. Le dernier individu mis en examen est Sofiane B., 15 ans. Tout comme les deux derniers, il a été placé sous contrôle judiciaire. L’adolescent a désormais interdiction de sortir du domicile entre 18h et 7h du matin et de se rendre à Tourcoing. Sofiane B. doit également se présenter aux services désignés par les juges et pointer toutes les semaines au commissariat. Il a interdiction d’entrer en contact avec les victimes et ses complices et de détenir ou porter une arme. Une mesure de placement éducatif a également été prise à son encontre. »
Avec ces mesures d’une grande fermeté, on peut être certain que ces jeunes vont rentrer dans le droit chemin et ne plus en sortir.