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Espérer

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Moi Belzébuth, cousin de Lucie Faire, je vous conseille d’espérer.

(Mais pour une fois, une seule fois, pas à l’Enfer que je vous promet toujours !)

Pour la plupart d’entre nous, bien souvent ensemble, nous avons partagé, inventé et complété nos repères individuels.

Nous avons rêvé d’un monde meilleur et même pour certains, fortifié la possibilité d’agir dans ce sens.

Arrivé à certains croisements de vie, il est nécessaire de mettre cela en pratique partout où c’est possible, avec les capacités qui nous ont été seulement prêtées afin d’agir auprès d’instances quelles qu’elles soient, susceptibles d’être convaincues de la nécessité de changer.

Pourquoi ? Parce que demain ne pourra être meilleur qu’en changeant la façon de penser. Ce qui doit commencer par les habitudes d’agir, même si, par pragmatisme, c’est d’abord au travers de raisons séculières.

Ce n’est qu’une tentative qui a peu de chance d’aboutir de notre vivant, pour empêcher le pire à terme, mais il faut espérer ..

Espérer aussi de l’aide des autres, hélas trop rare, à la rigueur, Dieu, aide nous et donne ce qui te reste, ce que les autres ne veulent pas ! Tu en as l’habitude.

Un mur noir, prédispose notre côté sombre, il nous retient, mais ensemble, nous pouvons le dépasser malgré des couacs inévitables, pour sortir de notre prison bâtie d’intellects et s’envoler avec plus d’acuité vers le monde et à travers le Monde vers les autres.

Pour mieux exprimer cela, je préfère un musicien à un politicien !

Que ce dernier (des derniers) laisse sa place à un virtuose de la communication musicale qui compose lui-même tous ses messages et ses airs de paix, comme un sage et une grande âme.

Alors, comme s’il était un visiteur bienveillant et poète, donnant de la voix pour montrer le chemin sur un écran magique comme au cinéma, considérons que la tâche sera rude parce que les épreuves, la division, la cupidité de l’humain se déploient à l’échelle de la planète.

Mais l’enjeu en vaut la peine : vivre ensemble sur la Terre (entre souches très diverses, en plus) !

Cela ne sera possible que par une ère nouvelle succédant à :

- l’humanisme de la loi par la raison,
- celui des droits de l’homme
- et de Kant,

pour faire place à celui de la fraternité, de la sympathie (aujourd’hui encore qu’une utopie positive).

L’idéal de ce musicien ne sera plus celui des nationalismes ni des idées révolutionnaires

au travers de grands massacres au nom de principes mortifères qui se veulent extérieurs et supérieurs à l’humanité, comme aux siècles derniers

mais de préparer un avenir différent pour des générations futures, diversifiées.

Ce nouveau principe de sens requiert une nouvelle philosophie à diffuser, bouleversant autant notre rapport au collectif que les existences privées, comme celui du passage du mariage arrangé au mariage choisi par et pour l’amour !

Même s’il est important d’analyser plus finement la différence de procréation naturelle ou pas et de légiférer le tout, avec la différence entre les sexes par rapport à la sexualité avouée qui sont d’actualité.

L’union, le mariage, la procréation ne sont pas à mettre dans le même bain !

L’humour, la maîtrise, l’intelligence au service de l’Amour pour donner la Joie, un leitmotiv aussi vieux que le concept des concerts, maintenant dans de véritables temples de la musique, le temps d’un soir.

Mais pas dans une Assemblée quelle soit nationale ou pas.

A ceux qui espèrent l’aube d’une humanité savante et assagie, qu’ils pensent tout d’abord aux prochaines générations, qu’ils regardent les yeux des spectateurs pleins d’étoiles, la communion qui s’opère entre une flûte, un violon, un piano et des milliers de personnes à l’écoute.

Même les figures imposées des danses de chez moi, les celtes, comme les irlandaises austères, revendicatrices et martiales, qui rendent les filles habillées de noir aux poings serrés, jolies, parce qu’elles sont heureuses, au milieu des orbes colorées des projecteurs de scène, ces lumières là, au moins, tout le monde les verra à l’écran de la vie.

Ça sera la magie d’un instant créé par cette musique, dès que les murs de bêtises tomberont.

C’est même dédié à ‘Marie’, l’archétype de l’éternel féminin plaçant l’Amour au dessus de tout, en tout cas, on peut le voir comme çà, n’est-il pas ?

Voilà ce que nous devons être peut-être tous plus ou moins, finalement : des enfants grands et petits qui veulent être heureux. Alors faisons donc en sorte au lieu de se dévorer les uns les autres.

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Pourquoi cela serait-il impossible au-delà d’instants privilégiés bien préparés dans un lieu dédié ?

Le spectacle trop souvent lamentable du monde à cause de minorités puissantes a besoin de troubadours expérimentés pour le transformer de l’intérieur.

Mais il ne s’agit pas de se balader avec une guitare en chantant « Peace and Love » ou croire en un dieu, ou de déblatérer en articles et commentaires.

Il faut des préparés bien de chez nous, et il y en a mais qui restent l’arme au pied, ayant pourtant lutté eux même contre la maladie, la misère, le malheur et le rapatriement. Je sais que même avec des vaccins adéquats, les maladies sont difficiles à guérir… mais nous pouvons peut-être tout de même pouvoir obéir à l’injonction d’essayer, pour renvoyer l’ascenseur à notre étoile et nos semblables, comme un des quelques messagers qui se lèvent en solitaire, un peu partout.

Ceux qui chantent les paroles qu’ils aimeraient entendre à la fin du concert pour s’assurer que le public aime autant les hommes que les artistes, pour transformer leur requête avec tous, en essai.

Imaginez tambours battant s’éloignant au lointain, ben oui quoi, je conserverai toujours une sensibilité particulière pour la chose militaire, mais j’aurai une écoute attentive envers les groupes qui m’ont vu grandir, m’éduquer, me battre, avoir faim et soif, souffrir et me soigner lorsque j’ai été malade et blessé.

Mais je rêve. En attendant, je vais suivre mon chemin avec doute, en attendant une terre inconnue pour fortifier un nouveau monde, qui devrait devenir une grande Maison, là-bas, derrière un océan de valeurs, avec une cathédrale du souvenir célébrant tous ces Peuples descendants d’émigrés et de déplacés de leurs origines quelles qu’elles soient, tout comme moi Belzébuth.

Espoir à vous donc !