C’est quoi t’est-ce que c’est que ce plat que je me suis fait, en photo ? Hein ? Purée d’vous aut’s !
J’me rappelle. La Pointe Pescade où on en a dégusté, quand,
« J´allais le long d’la rue
Et je n’étais pas perdu
J´étais pas seul j´avais pas froid
Toi Alger, tu m´as pris dans tes bras
Je ne la reverrai plus
La fille qui alors me souriait
Elle est seulement restée là bas.
Dans ses yeux j´avais compris
Que nos cœur seraient éternellement unis… »
Et oui. Ma promise d’alors repose dans son petit carré de terre près de sa Méditerranée bien aimée pas très loin d‘Oran, sur la côte… Le temps est passé. Plus d’un demi siècle mais je ne peux pas l’oublier. Brune. Avec ses yeux de braise. Le parfum de sa peau aux senteur de landes et de mer, comme chez moi, en Armor. Des yeux comme celles de là bas. Effrontés et fiers. A la répartie culottée qui me rivait les miennes. Gourmande de joie et de plaisir de vivre. Le petit foulard noué autour de son cou à la mode de Paris. Le corsage blanc faisant ressortir ses beaux avantages de jeunesse. Sa jupe à volants. Chaussée plat afin de mieux danser les airs à la mode. Quelle histoire lorsque qu’elle avait mis pour la première fois son ensemble « petit bikini » sur la plage en bas de Mers à Oran. J’en étais resté baba comme un idiot, moi, le baroudeur, tellement elle était… comment elle était… Gégé… dis le pour moi comment elle était. Toi tu devais être aussi comme elle, n’est-ce pas ?
Popopo, comme dirait l’un d’vous aut’s, l’Edouard, devant le comptoir kémia/anisette, avec nos godasses à bascules, avoir fait une cuisine que son père t‘as enseigné, ça te fait autant d’effet que ça après tout ce temps ?
Ben ouai mais peut-être que tu ne peux pas comprendre…
Amicalement, votre
Belzébuth