Multi-condamné, pétainiste, misogyne, c’est tout ce qu’ils ont trouvé. Il ne leur manque plus que le traiter de juif !

Zemmour multi-condamné.
Il est clair qu’un gibier de potence du niveau de Zemmour, délinquant multi-récidiviste, devrait être relégué - c’est-à-dire envoyé à vie au bagne à Cayenne, qu’on rouvrirait pour lui, comme au temps où la « relégation » était prononcée pour les asociaux irrécupérables-. Mais qu’en est-il exactement de la réalité des condamnations de celui que la gauche unanime voudrait faire disparaitre ? Eric Zemmour a été condamné en 2011, en première instance, par la tristement célèbre 17ème chambre correctionnelle de Paris, pour provocation à la haine et injures raciales, à une amende et à des dommages et intérêts à verser à une noria d’associations nourries grassement par l’argent public (la Licra, SOS racisme…), pour des propos tenus chez Ardisson en 2010, dans l’émission « Salut les Terriens ». Il avait affirmé, horreur, « Mais pourquoi on est contrôlé 17 fois ? Pourquoi ? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c’est comme ça, c’est un fait. » Notons qu’à l’époque - il s’en mord les doigts maintenant-, il n’avait pas jugé utile de faire appel, considérant que ce jugement était tellement surréaliste que cela ne valait pas la peine d’aller plus loin. Notons aussi que plus personne, dix ans après, ne se donnerait le ridicule de porter plainte contre une personnalité publique qui reprendrait le même constat, qui est un fait et pas une « théorie » raciste et xénophobe. Mais, comme le précisait récemment un de ses accusateurs, la question n’est pas qu’il ait eu raison ou tort, mais que, par ses propos de l’époque, il avait contrevenu à la loi qui les interdisait ! J’avoue que cet argument m’a laissé rêveur… Depuis, bien que Zemmour ait été contraint de prendre un abonnement à la 17ème chambre, et si celle-ci s’est acharnée à le condamner systématiquement pour toutes sortes de prétextes, il a été tout aussi systématiquement relaxé en appel ou en cassation.
Il n’est donc à ce jour qu’un petit primo-délinquant, et non pas un « multi-récidiviste », qui n’a en plus pas été condamné à un seul jour de prison, même avec sursis. De là à le considérer comme l’ennemi public n°1… Un peu de tenue, madame Hidalgo, Messieurs Montebourg, Jadot, Roussel et consorts, vous n’êtes pas dans le théâtre de Guignol.
Au passage, Notre Journal a lui-aussi eu droit à la main lourde de la 17ème chambre, pour n’avoir pas retiré à temps le commentaire borderline d’un lecteur. Un journal Pied-Noir ? Pas de pitié pour les fachos.

Zemmour et Pétain.
Zemmour pétainiste, pronazi, antisémite… et quoi encore ? Qu’a-t-il dit, Zemmour, qu’a-t-il a fait pour être traité de la sorte ? Aurait-il justifié la rafle du Vel d’Hiv ? Adoubé l’antisémitisme primaire de Pétain ? Nié les chambres à gaz ? Bien pire : il a rappelé que Pétain et Laval avaient négocié la zone libre, qui nous a été bien utile, qu’ils avaient réussi à préserver les Français juifs, en livrant, et parfois avec zèle, ce qui n’était pas joli, joli, les juifs étrangers réfugiés en France. Il s’est seulement inscrit dans les pas de tous les chefs d’État Français jusqu’au funeste Chirac, qui ont refusé de couvrir la France de cendres, et pourquoi ? L’explication, Zemmour la donne dans « La France coupable », sur le procès Papon, pages 54 et suivantes de « La France n’a pas dit son dernier mot » : la reconnaissance par la France de sa responsabilité dans la persécution des Juifs a permis à l’Allemagne de se « délester » sur son ennemi vaincu d’une partie du crime abominable qu’elle avait commis, et qu’elle a passé allègrement aujourd’hui par pertes et profits, grâce à la France, ce qui est un comble.La vraie question est la suivante : si la France avait vaincu l’Allemagne nazie en 40, les Français juifs auraient-ils été chassés des fonctions publiques ? Les aurait-on spoliés ? Y aurait-il eu la Shoa ? Bien sûr que non ! Zemmour ne remet pas en cause les condamnations de collabos, de Pétain ou de Laval. Il rétablit seulement la réalité historique des Français sous l’occupation, qui n’est ni parfaitement blanche, ni exclusivement noire, et il s’insurge contre la manie de nos élites intellectuelles et politiques de se repentir de tout et envers tous, ce qui, par les temps qui courent, est pire qu’un crime, une faute impardonnable.

Zemmour et les femmes.
Ah, les femmes. Oser affirmer au temps béni du féminisme intersectionnel, genré, wokisé, et que sais-je encore, que l’humanité se compose de deux sexes, le masculin et le féminin, dont le destin est de s’accoupler pour perpétuer l’espèce, que les femmes ne sont pas interchangeables avec des hommes, mais qu’elles ne sont pas pour autant persécutées, invisibilisés, domestiquées, du moins chez nous, que la discrimination positive est une insulte à leur intelligence, et qu’elles ont eu toute leur place dans l’histoire du monde, comment peut-on être à la fois aveugle (ou de mauvaise foi) et misogyne à ce point ? Comment peut-on nier que le rôle d’enfanter a été donné par les hommes (et non par la nature) aux femmes pour les réduire à des tâches domestiques et se réserver les fonctions les plus gratifiantes ? Comment enfin peut-on avoir le culot de revendiquer les suffrages des Françaises de tout sexe et afficher des convictions à ce point nauséabondes ? On en est là… sauf que le féminisme devenu fou ne veut pas voir que les humains sont guidés par deux éthiques, l’une de responsabilité et l’autre de conviction, qui ne se traduisent pas par les mêmes exigences. L’évolution depuis les temps préhistoriques a fait que la première a plutôt été l’apanage des hommes, la seconde celui des femmes, les hommes étant responsables de la sécurité du foyer, les femmes du développement de l’espèce, ce qui n’est pas un rôle secondaire. Que les femmes aujourd’hui aspirent à autre chose, pourquoi pas ? Mais de là à faire un dogme d’une parité imposée aux forceps… Faut-il rappeler aux excités que le principal collaborateur de Zemmour est une femme ?

Je rappelle au lecteur de cette tribune que nous sommes à quelques mois d’élire un nouveau président de la République. Le moins que l’on puisse constater pour l’instant, c’est que les arguments anti-Zemmour volent à des altitudes stratosphériques.