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Moscovici : la morgue des valets de Cour !

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

Ils sont nés avec une cuiller d’argent dans la bouche, leur parcours a été pavé de roses, ils n’ont jamais eu à se faire de souci pour leur fin de mois, encore moins pour leur avenir, forcément doré, ils méprisent les « sans dent », et, bien sûr, ils sont de gauche.

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Premier Président de la Cour des Comptes, après une carrière bien remplie d’honneurs et de prébendes dans une fonction publique qui sait se montrer plus que généreuse pour ses hauts fonctionnaires, Pierre Moscovici est l’exemple même de ce que ces gens qui nous gouvernent au nom de l’intérêt général, mais en réalité à leur seul profit, sont en réalité : des valets de Cour. Moscovici, incapable d’être roi, a très bien su, tel un rémora nageant dans les eaux boueuses de la République, se coller à des « gros poissons » qui l’ont alimenté et ont fait sa carrière, en échange de sa servilité. Vous voulez le palmarès de ce « grand serviteur » de la France ? Donnez-vous la peine de chercher sur le net, vous serez édifié ! Parents (très) aisés et donc intellectuels de gauche proches du parti communiste, lycée Condorcet, Sciences Po, ENA, Cour des Comptes, flirt obligatoire avec la LCR pour prouver son attachement à la révolution prolétarienne, avant de passer comme d’autres au PS, tendance social-démocrate, nettement plus porteuse d’opportunités de carrière, à condition de choisir le bon cheval, et surtout savoir en changer à temps, ce que Moscovici sait très bien faire. Ah, j’allais oublier, Moscovici est comme de juste un lauréat du programme « Young leader » initié par l’Oncle Sam, dont le but est de repérer et de « conditionner » des jeunes pleins d’avenir de tous pays (peu importe qu’ils soient de droite ou de gauche, le résultat sera le même) pour en faire des porte-parole de l’American Way of life… Et une autre précision pour rassurer les âmes compatissantes qui s’inquièteraient de la précarité des jobs politiques, par définition aléatoires. Notre grand commis de l’État ne s’est jamais retrouvé au chômage entre deux mandats, mais a regagné à chaque interlude la Cour des Comptes, son corps d’origine, où lui est réservée à vie une place bien au chaud et la rémunération qui accompagne sa haute fonction (ce en quoi il n’est pas une exception, c’est le cas pour tous les fonctionnaires qui se lancent en politique).

Donc Moscovici, après avoir été l’homme lige de DSK, puis de Hollande (encore un Young leader), mais l’ennemi acharné de Pierre Bérégovoy, normal - un prolo n’ayant poussé ses études que jusqu’à un CAP d’ajusteur, ça fait tache dans les hautes sphères de la République-, n’a pas manqué de faire sa cour à notre bien aimé président (toujours un Young leader), lequel, raffolant de lèche-culs et lèche-cul lui-même, l’a dûment récompensé en le nommant Premier Président de la Cour des Comptes.

Voilà pour une biographie succincte du sous-homme d’État, 16ème personnage de la République dans l’ordre protocolaire. Un fonctionnaire pas si haut qu’il se voit, et qui, faute d’avoir reçu en temps et en heure les coups de pied au cul qu’il aurait mérité, a fini par se prendre pour le roi, comme hélas nombre de ses collègues valets de Cour. La morgue avec laquelle il a daigné répondre à ceux qui osaient mettre en cause sa décision de reporter la publication du rapport relatif à l’immigration après le vote de la loi en question, expliquant comme on le fait à des enfants de 5 ans qu’il ne voulait pas, lui, que c’était sa décision à lui, tout seul comme un grand, que le rapport soit « mal » utilisé par les parlementaires, en dit long sur l’idée que ce zigoto se fait des 70% de Français qui souhaitent qu’on arrête les frais avec les "chances de la France". Et pour ceux qui n’auraient pas compris, l’omnipotent fonctionnaire précisait qu’il dépendait uniquement de sa bonne volonté à lui et à lui seul qu’un rapport soit publié ou enterré… Mais qui te paie, espèce de pompeux cornichon (rendons à Noël Godin, l’entarteur, la paternité de l’expression) ?

Dans les temps obscurs où les hommes appliquaient la justice, ce n’est pas de sa démission (qu’il ne présentera pas, la place est trop bonne, et le costume trop cool) qu’il serait question, mais de sa condamnation à mort pour forfaiture. Fusillé pour l’exemple dans les fossés du fort de Vincennes, ça refroidirait les ambitions de notre « noblesse de robe »… Dansons la carmagnole... etc

Note : la forfaiture, qui s’applique manifestement dans le cas de Moscovici, est d’après le Robert le « crime d’un fonctionnaire qui commet certaines graves infractions aux devoirs de sa charge ».