Si on ne peut pas expulser les délinquants algériens, ce n’est pas de notre faute, c’est à cause des laisser-passer consulaires, geignent nos gouvernants qui ne gouvernent plus que les infractions routières et les plaintes des féministes.
Hé bien figurez-vous que toutes ces jérémiades ne sont qu’un prétexte pour masquer l’incommensurable lâcheté de nos dirigeants qui ne dirigent plus que leur compte en banque dans des paradis fiscaux. Alors, je vais essayer de faire ici une mise au point.
Primo : le fondement du droit international concernant la citoyenneté, c’est qu’un pays ne peut pas interdire le retour dans son pays d’un de ses nationaux. Il peut certes le placer en détention s’il fait l’objet de poursuites, mais il ne peut pas le rejeter. Si un Algérien renvoyé de France se présente à l’aéroport d’Alger, l’Algérie n’a pas le droit de nous le renvoyer. Si elle le fait, et elle vient de le faire, c’est en violation du droit international, auquel elle ne manque pourtant jamais de se référer quand cela l’arrange et qu’elle peut s’en servir contre la France...
Deuzio, et sans parler de droit ou de justice formels, il y a un principe intangible dans les relations, qu’elles soient entre individus ou entre états. Soit il s’agit de rapports de force, et alors le plus fort soumet le plus faible, dicte ses volontés et agit avec lui comme un maître avec son serviteur, soit il s’agit de rapports d’égal à égal, et dans ce cas c’est le principe de réciprocité qui s’applique -ne fais pas à l’autre ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse-. La question, pour nous, Français, est donc de trancher si, dans nos relations avec l’Algérie, nous sommes dans un rapport d’égalité ou de soumission. Et malheureusement, c’est bien la deuxième option que nos dirigeants ont acceptée depuis des années, sinon des décennies. Si nous étions dans une relation d’égal à égal, et en vertu du principe de réciprocité, il y a longtemps que nous aurions dénoncé les accords léonins qui nous lient à ce pays qui ne nous aime pas, ne serait-ce que le gaz payé plus cher que le prix marché, ou les fameux accords de 1968 ou de 2012 qui font de la France un open bar pour les Algériens. Lorsque l’Algérie nous a renvoyé « l’influenceur » Doualem Naman, nous aurions pu et dû à son retour à Roissy lui interdire l’accès au territoire français. Nous l’aurions remis dans un avion pour l’Algérie ou pour n’importe où, à ses frais. Les associations anti-France auraient poussé des cris d’orfraie, porté plainte auprès de la CEDH, mais on leur aurait dit « merde », à tous, et dans la foulée, on leur aurait coupé les vivres. Au lieu de quoi, nous avons mis cette crapule dans un centre de rétention administrative dont, faites-moi confiance, il sortira dans peu de temps, en se foutant de notre gueule.
Tercio : même punition, même motif pour les OQTF algériens dont l’Algérie ne veut pas entendre parler. Les laisser-passer consulaires n’ont été prévus par le droit international que pour faciliter le retour dans les meilleurs conditions possibles (on n’est pas des cœurs de pierre) des étrangers indésirables dans notre pays, pas pour l’en empêcher. Si l’Algérie ne délivre pas de laisser-passer, c’est-à-dire refuse de faciliter le retour de ses nationaux, il n’y a aucune raison de droit fondamental pour que nous ne les mettions pas dans un avion ou dans un bateau pour les renvoyer vers la patrie qu’ils aiment tant (one, two, three, viva l’Algérie), en les faisant escorter au besoin par quelques éléments de notre aviation ou de notre marine de guerre.
Lorsqu’entre deux états, l’un refuse le principe de réciprocité, en l’occurrence l’Algérie, l’autre, la France, est en droit d’appliquer un rapport de force… Cela devrait être une évidence aux yeux de nos dirigeants, sauf que, comme le soulignait feu Jean-Marie le Pen, pour agir comme des hommes, encore faut-il avoir des couilles.
P.S. : Il y a plus de 2 millions d’algériens (plus de 6 avec les bi-nationaux) qui vivent en France, dont une partie ne contribue en rien à notre pays, quand elle ne le vomit pas (notez les centaines de milliers de followers de ces « influenceurs » qui appellent à nous liquider) et qu’on pourrait renvoyer si on le voulait. Après tout, un million de pieds-noirs ont été « rapatriés » (le terme est ô combien symbolique) en moins de 6 mois d’Algérie, en 1962. Le pouvoir algérien ferait bien de se méfier. La France ne sera pas toujours gouvernée par des lavettes.