Il ne nous manquait plus que la prostate du Président ! Après ça, on ne voit pas trop ce qu’ils vont bien pouvoir nous sortir de leur chapeau, les socialos, à part une copulation en direct du couple présidentiel pour nous prouver qu’il n’y a pas de séquelle. Sinon, la prostate de Hollande, vous ne serez pas assez stupides pour avaler que ce serait un « grand » reporter de France Info qui, au risque de se noyer, l’aurait débusquée en s’immergeant dans la cuvette de ses toilettes. Non, ma source, très, très proche de notre Premier Prostatique, est catégorique : la fuite vient du « cabinet » (hi ! hi ! hi !) de Hollande, à la seule initiative de celui-ci. France Info, en bon organe (depuis longtemps amputé de ses attributs virils) de Presse servile, n’a été que l’exécuteur testiculaire (pardon, je voulais dire testamentaire) de cette nouvelle enfumade d’Etat, concoctée par notre premier cynique.

Pourquoi, m’objecterez-vous, Hollande éprouverait-il le besoin impérieux de confesser aujourd’hui cette maladie qui n’a rien de honteux, mais qui met un sérieux coup de canif de plus aux promesses de transparence de « Moi Je » ? En fait, il y a deux explications :

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La première, vous connaissez tous Mme Bertinotti, ministre déléguée à la famille ? Le contraire serait malheureux, vu le battage que la presse vient de faire sur son nom. Tenez, j’irai jusqu’à parier que la révélation de sa lutte, forcément courageuse, contre le cancer, vous l’a rendue sympathique… Mais en aviez-vous seulement entendu parler, avant que le Monde du 19 novembre la révèle au peuple de France ?...

Hé bien, pour la prostate de Hollande, c’est pareil. De très mauvais sondages, une bonne maladie, sérieuse mais pas handicapante, du moins pour mener les affaires d’État, et ça repart… L’opération de la prostate, servie à bon escient, devait présenter un double avantage : attirer la compassion des mâles de plus de cinquante ans, lesquels ont toutes les chances de souffrir un jour ou l’autre de l’hypertrophie de cet organe essentiel à leur virilité, et, plus subliminal, hisser le petit François au niveau du grand Mitterrand, sinon par le machiavélisme, au moins par la maladie… Tiré par les cheveux, peut-être, mais, au point où en sont les socialistes…

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La seconde, c’est que Hollande, qui fait toujours les choses à moitié, n’aurait pas eu les « c… » d’aller jusqu’au bout de son aveu. Alors la prostate oui, pour préparer le peuple, mais cancéreuse, surtout pas, pour ne pas l’inquiéter, le pauvre chéri. Hypertrophie, mais « bénigne ». Sauf que l’on n’opère pas d’une hypertrophie bénigne de la prostate…

De là à ce que notre Président adulé de ce qui reste de France juuuuuuste et antiraciste nous annonce un de ces quatre soirs, aux journaux de TF1 et France 2 réunis par cet événement exceptionnel, qu’il n’est plus en « capacité » (les socialistes adorent ce terme) de présider - comme si les Français n’avaient pas fait le diagnostic depuis longtemps-, et que, dans le seul intérêt de la France éternelle, il démissionne, en grand seigneur qu’il n’est pas… Ce serait mieux que se faire virer, comme Sarkozy.