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Fachos, vous êtes fichés !

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Depuis le temps que je vous dis que nous nous dirigeons à grands pas vers un régime totalitaire [1]… Hé bien, en ce qui concerne votre droit à penser, nous y sommes en plein, mes amis ! Quatre exemples, cette semaine, pour vous convaincre que le pouvoir ne tolère plus la moindre opinion « non-strictement-conforme » à la vérité socialiste :

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D’abord, Frédéric Taddeï sommé de se repentir, à genoux, la corde au cou, la tête couverte de cendres, devant le juge Ruquier, sous les accusations accablantes du procureur Caron, après que les « journaflics » Bruno Roger-Petit du Nouvel Obs et Patrick Cohen de France Inter aient apporté la preuve irréfutable, au terme d’une enquête périlleuse dans laquelle ils ont risqué plusieurs fois leur brushing, qu’il donnait la parole, dans son émission « Ce soir ou Jamais », à des ennemis du Peuple et des avancées sociétales réunis. Et de citer le trio infernal Dieudonné, Alain Soral et Marc Edouard Nabe. Le gentil Frédéric n’a échappé à la corde que parce que sa contrition a été jugée à la hauteur de son crime.

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Et puis, il y a eu, dans l’émission Zemmour et Nolleau, sur Paris Première, un invité de la « gauche de la gauche », Henri Emmanuelli, mis en difficulté par un Zemmour soulignant la position schizophrène des socialistes « de progrès », qui tapent comme des sourds sur le gouvernement qu’ils trouvent trop favorable aux patrons, mais qui votent comme un seul homme toutes les lois qu’ils contestent. Que croyez-vous que répliqua le sourcilleux (c’est le cas de le dire) Henri ? Que Zemmour n’avait pas compris la subtilité de sa position ? Qu’il n’avait jamais critiqué Ayrault ou Hollande ? Que c’était la faute à Sarkozy ? Même pas… Emmanuelli s’en est pris à Zemmour, non pas sur le sujet dont ils débattaient, mais pour l’accuser d’alimenter les penchants xénophobes… et il allait ajouter "antisémites", d’une certaine France, lorsqu’il s’est rappelé à temps que Zemmour était juif !

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Dans le même registre, Arnaud Montebourg, acculé dans les cordes par Marine Le Pen, sur LCI, ne trouva pas mieux pour s’en sortir que d’accuser celle-ci d’être la « fille de son père », « un chien ne fait point de chat ». Clairement, quand on a un père proche de la Gestapo (où il y a de la gégène, il n’y a pas de plaisir), on ne peut soi-même qu’être un adepte de la baignoire et de l’électricité. Au passage, le ministre des plans sociaux devrait se méfier. Parce qu’il y en a un autre qui pourrait se sentir visé, c’est Hollande, dont le père était un fidèle de Jean-Marie le Pen ! Quant au bellâtre Arnaud de Montebourg du Flan soi-même, sa propre famille n’est pas ce qu’il y a de plus populo non plus. Alors ses postures de gauche…

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Enfin, et c’est le pompon, il y a eu cet échange entre le député UMP Goasgen et l’inévitable Manuel Valls, dont j’ai appris avec un brin de jalousie que le FN le surnommait Adolfo Ramirez, du nom du milicien dans le film Papy fait de la Résistance. Quand le matamore Manuel a été piqué, oh, bien gentiment, par le député, sur sa gestion de la manif de Nantes, hé bien même cette petite pique de rien du tout l’a mis en rage. Quoi, moi, Manuel, on vient me titiller sur mes compétences, alors que je suis le meilleur ministre de l’intérieur que la France, et peut-être le Monde, ait jamais eu. Non, mais, il va voir, l’autre réac. Et paf, le Manolo de sortir sa fiche : Goasgen, voyons voir, oh mais, il a été président de la corpo d’Assas, ça pue le crypto-facho à plein nez, ça ! On va le pulvériser.
Et par la même occasion, on va montrer à tous ces salopards de droite qu’on a des listes, et qu’on sait s’en servir. Alors, à bon facho xéno islamo, salut ! Au pas ou au trou.

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Et voilà comment, tranquillement, en pères peinards, les socialistes ont imposé l’idée qu’il n’y a qu’une vérité, la leur, et que par conséquent quiconque la discuterait ne pourrait être que facho, phobe, extrême ou ultra. Et voilà pourquoi il n’y a plus un journaliste (même les « opposants autorisés » catalogués à droite comme Zemmour, Levy, Riouffol ou Brunet font très attention à ne pas franchir la ligne rose) qui ose contrarier un tant soit peu ces messieurs-dames. Bien pire, il n’y a plus non plus un élu d’opposition qui ose se rebiffer devant les pratiques dictatoriales de cette majorité qui détient par ailleurs tous les pouvoirs : politique, médiatique, artistique, intellectuel et judiciaire.

Il n’y aurait que l’armée et la police qui soient épargnées par le totalitarisme bienpensant. Mais seulement parce que n’ayant pas de cerveau, elles ne peuvent pas être lobotomisées.

[1Wikipédia : régime à parti unique, n’admettant aucune opposition organisée et dans lequel l’État tend à confisquer la totalité des activités de la société