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Comment se débarrasser d’une tyrannie déguisée en démocratie ?

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Je ne voudrais pas vous décourager, mais pour moi, je crains que ce soit « mission impossible ». A moins que…

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J’avais écrit il y a un peu plus d’un an une tribune Macron, un Tyran de comédie ?, dans laquelle je démontrais avec toute l’objectivité et la rigueur scientifique qui me caractérisent que Macron cochait toutes les cases d’un tyran au petit pied. Bon, me direz-vous, et une fois qu’on a dit cela, qu’est-ce qu’on fait ? Hé bien, je vais vous répondre tout aussi objectivement, et avec la lucidité qui m’habite : quoi que l’on fasse, on l’aura dans l’os. Pour les raisons que je vais développer ci-après.

Le problème de fond, c’est que nous sommes supposés vivre dans ce qui se fait de mieux en termes de régimes politiques, une République démocratique et représentative. République parce que le choix de nos dirigeants n’est pas héréditaire, à la différence d’une monarchie où le pouvoir se transmet par les liens du sang. Démocratique et représentative parce que les citoyens élisent des représentants qui sont supposés mettre en musique leur volonté, exprimée par un vote majoritaire. Cerise sur le gâteau républicain, tout citoyen peut être élu, sans distinction de race, de religion, de patati et de patata. L’article 2 de la constitution de 1958 est tout à fait clair en la matière : « La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité. Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

Tout cela est bel et bon, sauf que, le peuple, on ne peut pas trop non plus compter sur sa clairvoyance. Aussi, dans l’article 27 de la dite constitution, il est précisé que « Tout mandat impératif est nul ». En clair, vous pouvez vous faire élire en promettant la lune, et une fois élus n’en faire qu’à votre tête (et en fonction de votre intérêt bien compris). Vous pouvez concourir avec la casaque d’un parti, et changer d’écurie en cours de mandat, sans avoir de compte à rendre, ni au parti qui vous a accordé l’investiture, ni à vos électeurs. Vous président, vous pouvez en même temps affirmer que vous allez faire baisser les impôts, contrôler l’immigration, restaurer l’autorité, réindustrialiser les territoires, remplir le pays de bébés, mener une politique internationale d’indépendance et de rayonnement de la France, et une fois élu nous abrutir de taxes, ouvrir la France à tous les vents, laisser filer l’insécurité, vendre à l’encan nos fleurons industriels, vous aplatir devant les États Unis, la Commission Européenne et même l’Algérie, mener une politique de dénatalité, et j’en passe. Le seul risque que vous prenez, c’est de vous faire éjecter lorsque vous vous représentez. Et là, vous ricanez : encore faut-il que vos électeurs, ces cons, vous éjectent !

Et c’est justement là que cela part en sucette. Nos oligarques, pour qualifier ainsi tous ceux qui, politiques, médiatiques, grandes fortunes ou autres, tirent les ficelles du pouvoir, ont au fil des ans réussi à totalement « Orwelliser » l’essence de la « Démocratie » à leur seul profit. La démocratie n’est possible que si les élus s’efforcent, sans démagogie, de mettre en œuvre la volonté de la majorité du peuple telle qu’elle ressort des élections. Encore faut-il que cette volonté majoritaire soit tempérée par des contre-pouvoirs qui les rappellent régulièrement à la mesure. Il n’y a démocratie que si le peuple exerce effectivement le pouvoir de nommer et de licencier ses représentants. Or, dans notre démocratie d’apparence, nos oligarques se soucient comme d’une guigne de la volonté du peuple, et si, par le plus grand des hasards, l’un d’eux se fait virer, il est remplacé aussi sec par son clone (mais il reste dans le fromage, ne vous inquiétez pas pour lui) ; quant aux contre-pouvoirs, j’ai beau chercher, je n’en trouve pas. Les exemples de ces dernières semaines l’ont clairement démontré. Que ce soit le Conseil Constitutionnel et la Cour des Comptes avec la loi sur la maîtrise de l’immigration (LOL), le Conseil D’État avec la « liberté d’expression » (re-LOL), la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) et les expulsions d’étrangers indésirables, l’enfumage des agriculteurs, les médias à la botte qui vont jusqu’à exiger la peau de confrères qui ne se montrent pas aussi serviles qu’eux, tous les pouvoirs et autorités concourent à zombifier le « peuple ». Abruti, culpabilisé, terrorisé, infantilisé, il ne reste plus à l’électeur définitivement soumis que de déposer le « bon » bulletin dans l’urne, lorsqu’on daigne faire semblant de le consulter.

Alors, c’est foutu ? En principe, oui. Mais il arrive parfois, du moins si l’on en croit les films d’horreur qui traitent le sujet, que les marionnettes, par un mystérieux phénomène, se réveillent d’un seul coup et se vengent du méchant marionnettiste !