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Ça va durer encore longtemps, le cirque avec l’Algérie ?

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

Pas un jour sans une embrouille avec l’Algérie. On se laisse humilier, piétiner, insulter, ridiculiser, accuser de tous les maux du pays, et tout ce qu’on trouve à répondre, c’est de demander pardon.

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Il y a eu Boualem Sensal, le « discours » va-t-en-guerre (contre la France, si elle n’existait pas, l’Algérie se porterait tellement mieux !) du président algérien Abdelmadjid Tebboune, les « influenceurs » algériens qui vomissent leur haine de la France, applaudis – en France, pas au Maghreb - par des centaines de milliers de followers, les couteaux algériens fous, les frères Kouachi, Mohamed Merah, Dahbia Benkired… et tant d’autres « francocides ». Et nous, qu’est-ce qu’on dit, qu’est-ce qu’on fait ? Notre général en chef de président supplie humblement les « autorités » algériennes de se montrer compatissantes envers Sensal. Libérez-le, s’il vous plait, il est malade. Surtout ne pas exiger, dénoncer une détention arbitraire, sans autre motif que la vengeance pour la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Soixante-deux ans après la fin de la guerre d’Algérie, c’est encore le FLN (Front de libération Nationale) qui est au pouvoir, comme si la guerre ne s’était jamais arrêtée. L’Algérie ne survit que dans le souvenir « glorieux » et parfaitement fantasmé d’une victoire du faible sur le puissant colonisateur Français… Non, au moment des « accords d’Evian », l’ALN (armée de libération nationale) avait été détruite par l’armée Française. Et ce sont les « militaires » restés bien au chaud en Tunisie, au Maroc ou au Mali pendant la guerre, les Boumediene, Bouteflika qui, avec leurs descendants, ont confisqué l’Algérie à leur profit exclusif. Et, c’est le comble, avec la complicité des « élites » françaises, jamais en retard d’une repentance ou d’une soumission !

Est-ce qu’on va enfin réagir ? Est-ce qu’on va enfin se rendre compte qu’on a affaire à des dirigeants algériens sans scrupule qui ne comprennent que les rapports de force ? D’abord, on va vous prendre par le portefeuille – c’est ce qui leur ferait le plus mal - : gel des avoirs algériens en France (on l’a bien fait pour les Russes, sans le moindre motif), fini les transferts colossaux de fonds via Western Union et autres vers l’Algérie, fini les aides au développement qui terminent dans les poches des oligarques algériens, fini les accords de 1968 qui permettent aux algériens de s’installer mieux que chez eux dans le fromage français, fini les soins gratuits dans nos hôpitaux… Vous ne voulez pas reprendre vos nationaux que nous décidons d’expulser ? Fini les visas pour venir chez nous. Vous maintenez Boualem Sensal en prison ? Plus de liaisons aériennes et maritimes avec l’Algérie, et on ferme jusqu’à nouvel ordre vos 20 consulats installés chez nous. Vous n’avez toujours pas compris ? fini la bi-nationalité franco-algérienne pour les algériens (après tout l’Algérie avait refusé d’accorder la bi-nationalité aux Pieds-Noirs).

Qu’est-ce qu’on a à perdre, nous, les Français que vous détestez à ce point ? Ne plus avoir de visa pour nous rendre en Algérie ? Ne plus pouvoir nous installer en Algérie ? Ne plus pouvoir transférer des dinars en France ? Ne plus pouvoir nous soigner en Algérie ? Ne plus recevoir d’aide au développement de l’Algérie ? Ne plus occuper des logements sociaux dans Alger ou Oran ? Ne plus toucher d’allocs ? Alors pourquoi on se couche, hein ? Parce que, comme le soulignait le regretté et parfois regrettable Jean-Marie le Pen, il faudrait construire en France des usines à couilles, les dirigeants français et une bonne partie de nos concitoyens auraient bien besoin de s’en faire greffer une paire. Parce que, de l’aveu même de l’ancien ambassadeur de France en Algérie, au moins huit millions d’algériens et franco-algériens vivraient en France, et non pas deux millions comme on essaie de nous le faire avaler. Et ça fait des votants, et ça fait d’éventuels combattants d’Allah. Et notre classe politique oscille entre peur et intérêt électoral.

Note : je reviendrai la semaine prochaine sur ces fameux laisser passer consulaires qui nous empêchent de faire exécuter les OQTF. Vous verrez à quel point nous nous avilissons.