Le Hamas sait ce qu’il fait. Il est cruel, il assassine, torture, viole, émascule, décapite… Ni plus ni moins que le FLN, en Algérie, avant lui. Et le FLN a gagné. A l’époque, l’intelligentsia française, qui n’ignorait rien des méthodes des « libérateurs » de l’Algérie, n’a pas moufté, pire, elle en a été complice… mais elle n’a jamais oublié de condamner les tortures pratiquées par l’armée Française, « suréquipée », sur d’innocents fellagas ne disposant que de bougies et de nounours en peluche pour résister à leurs tortionnaires. Aujourd’hui, ironie de l’Histoire, même les héritiers de Sartre et des « porteurs de valises » (à part Mélenchon et ses sbires, qui ont clairement choisi leur camp) se joignent à la condamnation (à juste titre) du Hamas… en attendant que le vent tourne en faveur de l’antisionisme-antisémitisme habituel, ce qui a failli arriver avec la roquette tombée sur le parking d’un hôpital de Gaza.