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Un devoir moral, l’accueil des migrants ? Et pourquoi ?

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France

Pourquoi, nous Français, nous Européens, devrions-nous accueillir sans compter les « migrants » ? Pourquoi serions-nous responsables des morts en Méditerranée ? Pourquoi les sauveteurs qui se portent avec tant d’abnégation au secours des migrants en danger de mort ne les débarquent-ils pas en Tunisie, en Algérie ou en Syrie ? Pourquoi ne poursuit-on pas les passeurs, y compris les équipages et les armateurs des navires de « secours » ? Pourquoi SOS Méditerranée, négrier moderne, a-t-il pignon sur rue et reçoit-il des subventions de municipalités et de régions, ce qui au passage n’est absolument pas leur rôle, plutôt que d’être dissous ? Et pourquoi, c’est un comble, quand des Français dénoncent leurs trafics, sont-ils condamnés par la justice française ?

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Quand le ministricule de l’Intérieur, à la séance de questions de l’Assemblée Nationale, commence par prononcer le mot « la vérité » c’est que (on le sait, depuis, pour lui, « vérité », c’est quand il va proférer un gros mensonge) : Si vous étiez aux responsabilités, auriez-vous laissé mourir ces 44 enfants ?... La vérité, c’est que nous faisons preuve d’humanisme quand vous faites de la politique politicienne. La vérité, c’est que vous n’êtes pas aptes à être au pouvoir parce que vous n’êtes pas aptes à prendre des décisions. » Vous avez compris sans que j’aie à le préciser que Darmanain répondait à un député du RN, et vous aurez aussi remarqué qu’il parle à dessein de 44 « enfants » pour mieux nous apitoyer, ces « enfants » étant au minimum de grands ados, sinon pour la plupart des adultes dans la force de l’âge, dont plus de la moitié à l’heure où j’écris ont pris la poudre d’escampette, c’est dire comme ils étaient petits, ces enfants. Et le même de tenir dans une autre occasion le discours habituel de la Macronie, ce n’est pas moi, c’est vous, en précisant que ce n’était pas une décision du gouvernement de faire venir l’Ocean Viking dans un port Français, mais le devoir de la France d’accueillir des « naufragés » aux portes de la mort. Honte à la fachosphère qui aurait laissé ces misérables femmes et enfants crever comme des rats – soit dit en passant, on aurait bien aimé savoir combien il y avait réellement de femmes, de vrais enfants et de vieillards dans ce navire qui fuyait la guerre.

Bon, tout cela, c’était dans la chaleur de l’actualité. Depuis, « on » s’est empressé de glisser sous le tapis cette affaire - une honte de plus pour la France, au train où ça va, et vu le spectacle de l’incompétence généralisée à la tête, aux bras et aux jambes de l’Etat, ça n’a plus d’importance. Un mot seulement sur le fait incroyable qu’apparemment « on » ne savait pas qu’« on » ne pouvait pas retenir plus de quatre jours ces pauvres gens (parce que ce sont des pauvres gens, qui ne seraient pas là s’ils avaient eu le choix de rester dans leur pays) sans statuer sur leur sort, ce qui a obligé les « autorités » si mal nommées à les lâcher dans la nature, sans doute, mais on ne nous l’a pas précisé, avec un petit pécule pour survivre, c’est le moins… Et on nous annonce la création de centres de rétention dans le Midi, pour complaire aux Anglais !
Mais tiens, puisque l’Ocean Viking m’en donne l’opportunité, savez-vous ce que la France aurait pu faire et n’a pas fait ?

Hé bien figurez-vous qu’il existe un Code de l’Entrée et du Séjour Des Étrangers et du Droit d’Asile (le CESEDA) – on en apprend tous les jours. Dans ce code, il y avait un article L622-1 qui précisait : « Sous réserve des exemptions prévues à l’article L. 622-4, toute personne qui aura, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers, d’un étranger en France sera punie d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 30 000 Euros. » Le passeur-hôte de clandestins Cédric Herrou avait été condamné en appel sur la base de cet article. Le Conseil Constitutionnel, sollicité, avait déclaré en 2018 qu’au nom de la fraternité, on ne pouvait pas condamner quelqu’un qui recueillait une personne dans la précarité, quelle qu’elle soit. Mais, contrairement à ce qu’on nous a fait avaler, il n’avait pas remis en cause l’article en ce qui concernait l’aide au passage clandestin de la frontière française… Tenez-vous bien, c’est la macronie qui a voté l’abolition de cet article, dont l’effet a pris fin le 1er mai 2021 ! Nous n’avons donc plus en France de texte qui nous protège de visiteurs indésirables !

La vérité, la vraie, cette fois, c’est qu’une bonne partie de ces migrants se retrouvera au mieux à faire des petits boulots très, très mal payés, plus vraisemblablement à faire la manche, ou réduite à voler de manière plus ou moins brutale… La responsabilité des autorités françaises, monsieur le ministre de l’Intérieur, n’est pas de compatir aux malheurs du Monde, mais d’abord et avant tout d’assurer la sécurité des Français (déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, articles 2, 12, 16).

P.S. Une information réjouissante, quand même, dans ce pauvre monde : le film « les Engagés », qui met en scène de courageux passeurs qui au péril de leur brushing amènent des clandestins en France via les Alpes, a été « dégagé » par le public : malgré une diffusion dans 139 salles, il n’a compté que 1813 entrées à sa sortie, soit 13 spectateurs par jour et par salle, ou 3 par séance, un triomphe ! Mais rassurez-vous, toute la distribution du film sera payée… par nos impôts.