Le temps presse pour le président. Selon l’entourage de la première dame, le couple présidentiel n’a pas encore pris de décision sur l’avenir de leur relation. Pourtant François Hollande l’a promis : il doit clarifier la situation d’ici le 11 février prochain et son déplacement aux États-Unis.
À l’heure actuelle, le chef de l’État ne sait pas encore s’il s’y rendra seul. Pour l’instant, rien n’est décidé. Selon ses proches, Valérie Trierweiler est encore disposée à accompagner le président. Les deux hypothèses sont donc sur la table. Charge à la Maison Blanche de s’adapter en conséquence.
Ses proches le pressent de crever l’abcès
Mais à bien des égards, le 11 février est encore une perspective lointaine. Trop, pour l’entourage du président. "Il faut qu’il tranche au plus vite", s’alarme l’un de ses conseillers. D’autant que la lassitude commence à se faire sentir. "Quand je vais sur un plateau télé, j’aimerais qu’on me parle d’autre chose", s’agace un dirigeant socialiste. Beaucoup espèrent que le président va crever l’abcès dans la semaine.
Reste à savoir sous quelle forme François Hollande va s’y atteler. L’Élysée ne donne aucune précision, mais les langues se délient. "Quelle est la question ?", résume un proche. "François et Valérie, c’est stop ou encore ? Si c’est stop, elle doit quitter la Lanterne, payée par le contribuable", argumente ce conseiller. "Et si elle reste première dame, qui croira encore à ce couple ? La meilleure option, c’est le célibat", ose même un proche du président.
François Hollande est conscient que cette histoire pollue tous ses déplacements : aux Pays-Bas, lundi 20 janvier, au Vatican vendredi prochain. Mais comme il le confiait encore récemment : ce qui est privé, doit être privé.
Trierweiler - Hollande : les proches du président le pressent de clarifier la situation rapidement