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Un Premier ministre qui se moque des Français !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

L’enquête judiciaire sur l’attentat du14 juillet à Nice avance à grands pas. Tant mieux !

Par contre, s’agissant de la nécessaire enquête administrative, le Premier Ministre fait la sourde oreille. Pire : il insulte ceux qui osent lui demander ce que faisait la police !…

Il s’en tient à ce qui a été dit dès jeudi soir : 64 policiers et 42 municipaux avaient été « mobilisés ». Mais comme aucun ne se trouvait où il aurait fallu qu’il soit, l’opinion est en droit de savoir avec précision où ils étaient.

Ne pas le dire ouvre la voie à toutes les hypothèses, en particulier celle d’une démobilisation générale des forces de l’ordre, dès la fin du feu d’artifice, juste avant que le tueur entre sur la Promenade des Anglais. Hypothèse grave, mais étayée par le fait que c’est le QG de la police municipale qui, au vu des images transmises par les cameras de surveillance, a appelé le commissariat central, qui a aussitôt envoyé un « équipage » (qui trouva le funeste camion arrêté, pneus crevés, et neutralisa le conducteur fou).

Il faudra aussi que le Premier ministre nous explique pourquoi des obstacles plus sérieux, type blocs de béton, n’avaient pas été mis en place, alors qu’ils sont d’usage courant quand la police ou la gendarmerie veut vraiment interdire un accès. Sans parler des herses dépliantes, employées souvent pour établir de simples barrages routiers.

Bien sur que ce carnage aurait pu être facilement évité !

Les prochains peuvent l’être également, non pas en prolongeant l’état d’urgence où en procédant à une énième réforme des organigrammes des services, mais simplement en faisant en sorte que les responsables de la sécurité des Français fassent vraiment leur travail, aussi bien les policiers, les préfets que le Premier ministre. Ce qui n’a pas été le cas le 14 juillet à Nice.

L’indécence n’est pas de le dire, mais de le nier ou de le cacher.

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Voir en ligne : http://www.dumait.fr/2016/07/19/un-...