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Quand on se couche, on se fait piétiner.

, par  NEMO , popularité : 12%
NJ-Ile de France

Les LFI ne se « normalisent » pas, ne sont pas gentils, ne sont pas propres sur eux, se conduisent comme des racailles, ne s’excusent pas de vivre… Et à la fin, c’est eux qui sont aux manettes, (du moins en apparence), avec moins de 80 députés sur 577. Une leçon cruelle pour tous les mous du genou.

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Ne me parlez pas de bienveillance, de tolérance, de vivre ensemble et autres fadaises. La violence a toujours gagné, face à la faiblesse, au renoncement. Ces élections législatives en ont été une démonstration implacable. Le RN de Marine le Pen, en se voulant plus blanc que blanc, s’est fait laminer par le Système. Même moi, je l’avoue, je ne croyais pas que ça irait aussi loin. Qu’avec 11 millions d’électeurs, le RN n’aurait pas un seul poste de responsabilité dans la nouvelle assemblée, au mépris de toutes les règles « démocratiques » (ce qui démontre une fois de plus que la démocratie à la française est un vaste enfumage). Bon, je ne vais pas pleurer sur le sort de Marine le Pen et de son armée d’enfants de coeur, j’ai déjà écrit maintes fois qu’on ne peut pas en même temps avoir pour ambition d’être accepté par le système, et prétendre le combattre et le remplacer. Et je ne crois pas que l’excuse qui voudrait que la gauche peut tout se permettre parce qu’elle est le bien, et pas la droite parce qu’elle est diabolique, soit pertinente. Il y a autant d’exemples à droite qu’à gauche, dans l’histoire récente, de leaders « extrêmes » qui sont arrivés par les élections à prendre le pouvoir. Hugo Chavez au Venezuela, Evo Morales en Bolivie, pour la « gauche », Nayib Bukele au Salvador, Havier Milei en Argentine, Jair Bolsonaro au Brésil, ou Donald Trump aux USA, pour la « droite ». Ces leaders-là sont (ou étaient) de vrais chefs, qui ne passent pas leur temps à obéir aux dictats du « Monde » ou du « Libération » local. Ils ont gagné parce qu’ils « en avaient ». Et Marine le Pen n’en a pas. Et une bonne partie des Français n’en ont plus non plus, d’ailleurs.

Au moins, ces élections auront eu un mérite, montrer, d’une manière tellement aveuglante que la plupart des commentateurs n’y ont vu que du feu, que dans une assemblée censée porter la parole de la « Nation », dans toutes ses composantes, sont installées d’une manière aujourd’hui incontestable deux Républiques, inconciliables, incompatibles et ennemies mortelles : la République Française, aux 45.000 églises et clochers, République des « Français » de souche, de cœur ou par le sang versé, mais usée, désabusée, repentante, qui a renoncé à se défendre ; et une nouvelle République « Islamique », conquérante, qui ne se repend pas, ne s’excuse pas, n’a peur ni de mourir ni de tuer, celle des Français de papiers qui ne voient en leurs élus que des « soumis » prêts à tout pour obtenir leurs voix… en attendant de les remplacer par de bons et honnêtes croyants (n’est-ce pas, Mme Garrido, virée de LFI et remplacée par un musulman ?) et de rajouter la France au tableau de chasse de l’"oumma".

Et à la fin il n’en restera qu’une. Laquelle, d’après vous, la république de la bienveillance ou la république de la barbarie ?