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PMA pour maman, GPA pour papa

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France
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C’est sûr qu’il n’y avait rien de plus urgent que de faire croire aux Français qu’on allait « moraliser la vie publique » (mdr), et dans la foulée, permettre à toutes les femmes de se bidouiller un marmot selon leur fantaisie, en faisant payer, cerise sur le cake, la facture par ces bonnes poires de contribuables homophobes.

Donc, le comité des tiques, jamais avare d’arguments tocs, estimerait qu’il est grand temps, au nom des avancées sociétales, de satisfaire ces dames qui, refusant la manière naturelle de procréer, pour cause de répulsion (non phobique, l’homosexualité est une sexualité normale, qu’on se le dise) d’un contact intime masculin, somment la science et le gouvernement d’accéder à leur désir irrépressible de grossesse et d’enfant…
Il fut un temps où les homosexuels de tout sexe prenaient leur courage à deux mains, et, au prix d’une souffrance morale intime qui les honorait, s’arrangeaient avec un sexe opposé complaisant pour assouvir leur besoin de pa(ma)ternité. Tout cela se faisait dans la discrétion, et le monde allait son train.

Ces temps, mettez-vous bien cela dans le crâne, vous les réactionnaires de la fachosphère, sont révolus. Non seulement on veut vivre au grand jour sa sexualité LGBTIQ, mais on exige de la science qu’elle efface les différences entre l’homo et l’hétérosexualité. Je ne pourrais pas faire d’enfant avec mon conjoint du même sexe que moi ? C’est un scandale et une injustice insupportables. Je veux, j’exige un enfant ! C’est mon droit le plus absolu ! Débrouillez-vous pour que j’en aie un, ou je vote Front National.

Cela, c’est le point de vue des LGBTIQ. Mais, me direz-vous, pourquoi nos responsables politiques devraient-ils accéder à une demande que le bon sens, s’il en restait, ferait qualifier de farfelue ? Parce qu’ils constituent un groupe de pression important ? Parce qu’ils sont en général CSP++ ? Parce qu’ils votent Macron après avoir voté Delanoé et Hidalgo ? Parce que c’est juste et bon ?
Bof. En réalité nous aurons droit avant peu à la PMA, et avant beaucoup à la GPA, pour une raison très simple, et très triviale, dans le droit fil de tout ce que sera l’action de notre nouveau pouvoir pendant les prochaines années : le seul point de vue économique.

Ce fut très bien expliqué par un obstétricien dans un débat récent à la radio : la Belgique, la Suisse, l’Espagne, pour ne citer que nos voisins, se couvrent d’usines à bébés. Le marché, sans être faramineux (pour l’instant, mais, si l’on voit loin, on peut penser que dans quelques décennies les femmes, pour ne plus être désavantagées par leurs grossesses, ne pondront plus de bébés, lesquels seront fabriqués et customisés – avantage considérable sur la procréation naturelle, aux résultats aléatoires- dans des usines parfaitement aseptisées), est déjà suffisamment juteux pour que nos praticiens se lamentent de voir passer sous leur nez un chiffre d’affaires qui serait aussi bien dans leurs poches. Pour Macron et ses congénères, qui ne voient l’humanité qu’à travers la finance, la PMA et la GPA, c’est de l’argent qu’il vaut mieux faire rentrer en France que de le voir partir ailleurs. Tout ce que la Manif pour tous et autres tenants d’une vision éthique de l’humain pourront raconter glissera sur eux comme la pluie sur les plumes d’un canard.

La PMA et la GPA sont inscrits dans le déclin inexorable de l’Occident. Rien ne l’arrêtera, à moins que… l’Islam vienne mettre de l’ordre dans ce fatras ! Il n’y a de dieu qu’Allah et Mohamed est son prophète.