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On peut regretter la peine de mort… pas Badinter !

, par  NEMO , popularité : 17%
NJ-Ile de France
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

L’abolition de la peine de mort n’a pas seulement bouleversé le corpus législatif, placé le malfaiteur au centre des préoccupations de la « justice », invisibilisé la victime, elle a provoqué des métastases mortelles dans toute la société. Puisque l’on a panthéonisé Robert Badinter, autant l’accompagner de Patrick Henri, le premier assassin d’enfant à avoir échappé à la guillotine, un autre symbole !

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Badinter n’est pas le seul responsable, mais c’est bien lui qui a planté le dernier clou sur le cercueil du droit des braves gens à vivre en sécurité, et pour cela, il aurait plutôt mérité la Roche tarpéienne que le Capitole. Avant cette date fatale du 9 octobre 1981, les criminels les plus monstrueux avaient une « petite chance » d’être « coupés » définitivement de la société. L’exécution capitale n’était certes pas un spectacle de patronage, mais les crimes punis n’étaient pas non plus particulièrement ragoutants. Il y avait certes dans la « justice » l’idée de protéger la société en dissuadant les candidats assassins de passer à l’acte, mais aussi de remplacer une vengeance privée, dont on ne savait jamais où elle allait s’arrêter, par une vengeance « publique » qui donnait satisfaction aux victimes. Quoi qu’on en dise, la vengeance a toujours fait partie de la justice, depuis au moins le code d’Hammourabi (1750 ans AVJC) et la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent ». Quand les philosophes des lumières, Cesare Beccaria, en sophiste premier de cordée, ont prétendu que l’honneur d’une société civilisée était de ne pas donner la mort, ils ont introduit le ver dans un fruit qui maintenant est complètement pourri.

Nous avons renoncé à la peine de mort, mais depuis, chaque procès d’Assises dans lequel on juge un assassinat ignoble, est le procès de la peine de mort. Il faut à tout prix démontrer que celui ou celle qui se trouve dans le box des accusés n’aurait pas mérité la mort si la peine de mort n’avait pas été abolie… Vous me suivez ? Et pour ce faire, non seulement on invisibilise les victimes – pas de victime, pas d’auteur-, mais on va rechercher dans la vie de l’assassin le moindre élément qui pourrait justifier qu’il aurait été inhumain d’appliquer la peine de mort. Les conséquences directes, c’est l’instruction du crime qui dure des années (3 ans par exemple pour arriver au procès cette semaine pour Dahbia Benkired, la tortionnaire abominable de la petite Lola), une instruction dont on se demande pourquoi il faut 3, 4, 5 ans pour amener un criminel avéré devant les Assises. Que cherche-t-on en réalité, sinon trouver des éléments qui « expliqueraient » son geste… Et expliquer, c’est déjà pardonner. C’est ainsi que, insidieusement, le criminel se mue en victime. Victime de sa famille, de la société, de la malchance, de racisme (très prisé comme moyen de défense), de harcèlement, d’une folie passagère. Et une victime, on ne l’exécute pas, dans un pays civilisé, on la soigne, on la guérit, et on lui donne une seconde chance. D’autant plus facilement que quand le procès arrive enfin, l’émotion dite « populaire » est retombée, la populace est passée à d’autres crimes, d’autres soucis de pouvoir d’achat ou d’optimisation des RTT. Bien sûr, on ne parle pas du coût énorme de cette justice qui manque cruellement de moyens, nous assène-t-on. Des expertises médicales à répétition, des recours à l’infini qui rallongent l’instruction, des procédures d’appel, de cassation, une inflation continue des droits de la défense, et j’en passe… La victime, elle, quoi, la victime ?

Mais les conséquences ne s’arrêtent pas là. En abolissant la peine de mort, nos belles consciences ont retiré au pouvoir régalien l’un de ses droits et devoirs fondamentaux : l’usage de la violence légale, y compris la possibilité de donner la mort aux éléments les plus dangereux pour protéger ses ressortissants. C’est ainsi qu’en France, la police ne fait quasiment plus usage des armes létales dont elle est dotée, de peur de tuer, même si elle a affaire à une crapule de la pire espèce qui n’aura pas, elle les mêmes pudeurs. Il y a plus de policiers tués par des racailles que des racailles tuées par des policiers, le monde à l’envers. C’est ainsi que nous détenons, en France, le record mondial des « refus d’obtempérer ». C’est ainsi que la mort d’un Nahel a justifié des émeutes qui ont mis la France en feu pendant des semaines, et qu’un policier qui n’a fait que son « travail » va comparaître devant les Assises. C’est ainsi, aussi, pour en revenir à la petite Lola, que le procès de sa meurtrière se déroule dans une toute petite salle du tribunal judiciaire de Paris, qui ne prévoit que 18 places pour le public  ! C’est ainsi enfin que faute d’être craint, notre pays n’est plus respecté. C’est ainsi que faute d’être respectés, nous sommes méprisés, piétinés, voués à la soumission.

Badinter au Panthéon ? Heureusement qu’il ne s’agit que d’un cénotaphe. Imaginez qu’en plus, on y ait mis sa dépouille.