Comme tant d’autres, Elias est mort parce qu’il était « Blanc ». Faire croire qu’il a été victime d’un vol qui a mal tourné, c’est, comme le soulignait Charles Péguy, ne pas voir ce que l’on voit.
Je vous l’affirme, Elias, et tant d’autres Français, jeunes ou moins jeunes, sont morts d’abord parce qu’ils étaient « Blancs » ! Et ils n’ont pas été tués par des Blancs, mais par des maghrébins ou des africains. Que ces derniers soient « nés en France » ou pas n’en fait pas pour autant des Français à part entière, non pas parce que la France leur refuse de s’assimiler ou de s’intégrer, mais tout simplement parce qu’ils ne le désirent pas, enfermés qu’ils sont dans leur communauté d’origine. S’il y a un point commun entre ces assassins, c’est le désir de frapper du Blanc. Le « risque » de tuer ne les effraie pas, au contraire, tuer un Blanc, comme l’écrivait Jean-Paul Sartre, l’inspirateur de nos « soumis », est un titre de gloire.
Il y a eu Thomas, il y a Elias. Elias avait 14 ans, ses assassins 2 et 3 ans de plus. Le plus âgé mesurait 1,80 mètre. S’ils avaient seulement voulu voler le portable d’Elias, cela leur était facile, il leur suffisait de le ceinturer, de le lui arracher, et de repartir tranquillement, certains de leur impunité. Le coup de couteau n’était donc pas un accident, mais un acte volontaire, donné pour tuer. L’assassinat d’Elias n’est pas un « vol avec violences ayant entraîné la mort », mais un meurtre dont le vol n’est qu’une des composantes, pas le motif principal. La mort d’Elias, j’insiste sur ce point, n’est pas la conséquence tragique d’un vol qui a mal tourné, comme l’a écrit l’im-Monde, « Un adolescent de 14 ans tué à Paris après avoir refusé de se faire prendre son téléphone ». La vérité est que l’assassinat était la conclusion logique du parcours de ces deux « jeunes » dont on ne compte plus les arrestations suivies de « mesures d’accompagnement ». J’enrage.
Et il y a eu récemment le tabassage à (presque) mort d’un conducteur de la Régie des Transports Marseillais. Ce conducteur avait « osé » demander à un « client » (probablement sans titre de transport), de ne pas fumer dans son bus. Manque de respect inadmissible, vous en conviendrez ! L’insulté, racisé (tiens donc), en fuite depuis son exploit, n’a pas manqué de se faire justice en assommant le conducteur (probablement raciste, on est à Marseille) à coups de batte de baseball. Pour ceux qui ne connaissent pas la ville, il est en effet courant, à Marseille, que de jeunes sportifs se promènent avec leur batte de baseball sous le bras, au cas où l’opportunité de taper une balle se présenterait. Là encore, on ne me fera pas avaler que le jeune passager de ce bus n’envisageait pas que donner des coups violents avec une arme par destination sur la tête d’un quidam ne risquait pas de le tuer.
Et puis dites-vous que ce qui arrive à des gens que vous ne connaissez pas peut arriver à des gens que vous connaissez, ou même vous arriver à vous. Cet été, un de mes amis rentrait chez lui en plein après-midi, à deux pas de la Défense, quand deux Algériens, un majeur sou OQTF et un mineur se sont jetés sur lui. Ils lui ont arraché une chaîne qu’il portait autour du cou, et sa Swatch. Un butin plutôt modeste. Mon ami, dans le feu de l’action, ne se souvient plus très bien de ce qui lui est arrivé, sinon qu’il s’est retrouvé couvert d’hématomes, le cou et diverses parties de son corps endoloris. Heureusement pour lui, ils n’avaient pas de couteau, ou, s’ils en avaient, ils ne s’en sont pas servi. Et mon ami a réussi à rester debout – Dieu seul sait ce qui aurait pu arriver s’il était tombé, un bon coup de pied dans la tête, c’est tentant, et courant -. Ses deux agresseurs, bien connus de la police pour diverses « incivilités », ont été pris par une patrouille, placés en garde à vue, et, comme de juste, comme il n’y avait pas mort d’homme, remis en liberté. Ce que le mineur est devenu, on n’en sait rien. Quant au majeur, il devait se présenter à une audience du tribunal en comparution libre, ce que bien entendu il n’a pas fait ! Il y a donc dans la nature un individu (ou deux) de plus qui, peut-être un jour, commettront l’irréparable. Pour autant ne nous inquiétons pas : pour rendre hommage aux prochaines victimes, il y aura des fleurs, des nounours, des bougies et une marche blanche digne et recueillie.
J’en ai marre d’entendre que la société française « s’ensauvage », comme le déplorent à l’envi les « sans-couilles » (en référence aux "sans dents" que nous sommes) qui nous gouvernent et nous méprisent. La réalité, c’est que nous avons importé en France des sociétés allogènes qui constituent l’essentiel de notre prétendu « ensauvagement ». Ce ne sont pas des Pierre, Paul, Jacques, ou même des Kevin et des Matteo qui sont les agresseurs dans ce genre de « faits divers », mais des prénoms que nos médias se gardent bien de donner, de peur de faire le jeu de l’extrême-droite. Par contre les victimes, elles, s’appellent Thomas, Elias, Philippine, Jean, Georges, Laura, Alice, Philippe…
Note : en guise de requiem, une citation de Carine Petit, maire écolo du XIVe, qui déplore qu’« un enfant soit mort, et que deux risquent d’aller en prison pour des années… » Honte à elle et à ses semblables.