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Macron, le coup de blabla permanent.

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Macron a une feuille de route : arriver en tête aux européennes, quitte à se mettre à dos 75% des Français. Après, il sera temps de voir.

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Vous vous demandez peut-être pourquoi, à chaque fois que ça a l’air de se tasser, il y a un ministre, un député, un people ou un philosophe de cour (ces « larbinocrates » dont j’ai fait le portrait la semaine dernière) qui prennent soin de souffler sur les braises, tout en reversant un peu d’huile sur le feu, pour être certains que ça reparte ?

Hé bien je vais vous le dire, au risque de passer pour un complotiste lanceur de fake-news (mais pas d’un menteur, parce que là, ils auront du mal).
Voilà l’affaire : il était une fois des gens dont le seul souci était, et est toujours, le respect de la démocratie et des droits de l’homme, l’avenir de la France dans l’Europe, l’égalité entre tous les pauvres, et qui, après maintes péripéties, avaient usé et abusé de leur immense (et obscur) pouvoir pour placer à la tête de la République un jeune gandin pas tout à fait entré dans l’âge adulte, imbu de lui-même et ne doutant de rien (une vidéo qui circule sur le net, d’un psychiatre italien « analysant » Macron vous en dira plus qu’un long développement), bref, l’homme de paille idéal. La feuille de route était précise, et le jeune président la suivait à la lettre, comme on lui avait dit de le faire. Tout semblait sous contrôle, médias le petit doigt sur la couture du pantalon (la plupart appartenant à ces gens), majorité écrasante de petits pois à l’assemblée nationale, minorités exotiques caressées dans le sens du poil, opposition politique inexistante ou réduite à l’hitlérisme… sauf que le jeune président, avec sa tête enflée comme une montgolfière, ne pouvait pas s’empêcher de laisser paraître en public l’incommensurable mépris que lui inspirait le peuple mal habillé, roulant en diésel et habitant des maisons Phénix.

Donc, en dépit du culte entretenu autour de sa personne, le jeune et fringant quadra se mit à dégringoler dans les sondages, jusqu’à des profondeurs que même Hollande n’avait pu atteindre, c’est dire.

Panique dans le landerneau, qui se demandait jusqu’où il allait tomber, quand la providence, dont vous remarquerez qu’elle vient toujours au secours des puissants, jamais des humbles, fit surgir les gilets jaunes : dans un premier temps cette révolte des petits, qui n’était comparable à rien de connu par les cranes d’œuf du gouvernement, qui bénéficiait du soutien de plus de 75% des Français, mit ces gens dans une panique inimaginable : allaient-ils finir tous au bout d’une pique ? Et si, pire que la vie, ils allaient voir leurs revenus diminuer, leurs fortunes décroître, et surtout, surtout, leur inébranlable bonne conscience réduite en charpie  ?

Ça phosphorait dur, croyez-moi, dans les officines « larbinocrates » : que faire, que dire, fallait-il émigrer en Russie ou en Chine, où les milliardaires sont les bienvenus ?... La Chine, bon sang, mais c’est bien sûr ! N’apprend-t-on pas dans toutes les écoles de management que l’idéogramme chinois pour « crise » signifie aussi « opportunité » ? Les gilets jaunes, si on y met un peu de violence, d’homophobie, d’antisémitisme, d’islamophobie, de fascisme, de RIC, de RAC, d’ISF, de SDF, si on actionne des people qui nous doivent tout pour qu’ils clament que les GJ les font chier, si on condamne durement les casseurs… et si en même temps on ressort une taxe carbone et un « parent 1 » et « parent 2 », si on laisse les « insoumis » monter une commission bidon sur les actes de violence de l’extrême droite, et si on endort les insomniaques avec un grand débat national qu’on a la ferme intention de ne faire déboucher sur rien, on fait coup double, coup triple, coup quadruple…

Et c’est ainsi que d’un côté on exaspère suffisamment les GJ pour qu’ils continuent leurs manifs du samedi, en prenant bien soin d’encourager les casseurs à casser et les flics à cogner, et de l’autre on donne des gages aux minorités énervées, écolos, LGBT, balance ton porc, aux partisans de l’ordre avant tout, et on fiche une sainte trouille aux chieurs dans leur froc et à ceux qui voient des fachos partout.
Résultat espéré : 25% aux Européennes, LREM premier parti de France, un sursis. Après ? Trouver le plus vite possible un remplaçant à Macron. Parce que Macron, il est cuit, grillé, carbonisé. Et ils ne vont pas hésiter une seconde à le lâcher.