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Les narcos ont bon dos !

, par  NEMO , popularité : 2%
NJ-Ile de France

Ou comment nous faire avaler une invasion en la délayant dans un bol de coke.

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Depuis l’arrivée en fanfare du nouveau gouvernement, il ne se passe pas de jour, que dis-je, d’heure, sans que les médias nous informent d’un nouveau narcomicide. Les narco trafiquants se font une guerre sans merci, c’est vrai, une hécatombe dont, au passage, on se ficherait comme de l’an 40 s’il n’y avait de temps en temps des dommages collatéraux insupportables : jeune étudiante tuée dans sa chambre, enfant de 5 ans tué dans la voiture de son père, par une balle destinée à ce dernier, lui-même connu de la police, un rugbyman dans le parking d’une discothèque, etc, etc… Et le ministre de l’intérieur, solennel, de jurer que la République allait enfin se faire respecter, qu’il était inadmissible que des « djeunes » de 14 ans se transforment en tueurs à gage pour occire d’autres « djeunes » du même âge. Et le garde des Sceaux de promettre à son tour une nouvelle loi (la énième) qui règlerait définitivement le problème, que l’on y mettrait certes du temps, mais qu’on y arriverait. De la fermeté, rien que de la fermeté, toujours de la fermeté - le mot « fermeté », vous l’aurez sans doute remarqué, est l’expression favorite de tous les membres de ce nouveau gouvernement, le ministre de l’intérieur sera ferme vis-à-vis des délinquants, le garde des sceaux sera ferme (dans le respect de l’État de Droit) sur l’application de la loi pénale, le ministre de l’éducation nationale sera ferme sur les valeurs de l’école de la République, le ministre de l’Économie et des Finances sera ferme sur le budget, le ministre du travail sera ferme sur les congés payés. Quant au premier ministre, il veillera avec fermeté à ce que tous les ministres soient fermes-.

Bref, on continue à se ficher de nous. Parce que si le problème n°1 de notre malheureux pays était le trafic de drogue, il serait très facile de le régler Xavier Raufer, le très compétent criminologue qui de ce fait n’est jamais invité dans les médias de « grand chemin », estime à 6 mois maximum le temps qui serait nécessaire à un pouvoir résolu pour mettre définitivement fin aux réseaux de trafiquants, c’est vous dire. Sauf que, si on se décidait à le faire, des centaines de milliers de consommateurs, dont un certain nombre de nos élites, se verraient privés de leur petit rail de coke ou de leur chichon, et ce serait bien frustrant. Sauf que cette industrie, bien qu’illégale, fait vivre des dizaines de milliers de familles des quartiers populaires, et aussi, ne l’oublions pas, un certain nombre de concessionnaires de grosses cylindrées, sans compter les officines de pompes funèbres qui trouvent dans les guerres de territoire une source non négligeable de revenus. Sauf que les caïds de la drogue sont aussi des influenceurs : dans les circonscriptions les abritant, ce sont eux qui font les élections. Quelques accommodements raisonnables contre une écharpe de député. Sauf que, si on réglait le problème du narcotrafic, les Français s’apercevraient qu’on n’a rien résolu…

Si en ce moment on nous rebat les oreilles avec les narcomicides, comme si le phénomène était nouveau, alors qu’il est d’une banalité affligeante, c’est pour ne pas en venir au fait : ce n’est pas la drogue, le problème, c’est l’invasion de la France par l’Islam. Il n’y a plus une ville, plus même un village dans lesquels l’Islam ne se manifeste pas au grand jour, femmes voilées, hommes barbus en sarouel, exigence de menus halal dans les cantines scolaires, surveillance des enseignants, et la peur, partout. Peur chez les « souchiens » de se faire insulter, violer, égorger, peur chez les musulmans peu zélés de se faire punir par leur communauté. Et contre cette invasion massive, il n’y a pas un seul leader politique qui est prêt à se battre, si ce n’est Eric Zemmour, et on sait que les Français, à ce jour, ont choisi de fermer les yeux et se boucher les oreilles.

Parce que la seule « fermeté » qui vaille, celle que le bon sens nous dicte, et que nous, électeurs et élus, refusons par lâcheté, serait, devant l’invasion-inondation qui nous submerge, d’abord de colmater la fuite (zéro immigration, légale ou illégale), puis éponger, assécher et nettoyer (expulsion des millions d’étrangers et de bi-nationaux hostiles). Et nous, nous espérons pouvoir vider l’océan islamique avec une petite cuiller…
On va donc encore avaler du narco, jusqu’à ce que nos bons bergers trouvent un autre dérivatif aux troupeaux de moutons que nous sommes devenus… Une foucade de notre président, peut-être ?