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Le défilé des faux-culs.

, par  NEMO , popularité : 8%
NJ-Ile de France

Ils étaient tous là, à se pousser du col pour être au plus près des caméras, à se précipiter vers le premier micro tendu, tous unis derrière la banderole qui allait montrer à la face du monde leur détermination sans faille : « Pour la République et contre l’antisémitisme ». Ils sont à vomir.

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J’allais écrire une tribune sur cette fameuse (et fumeuse) manifestation à laquelle je n’ai pas participé, autant le préciser, et pour les mêmes raisons que je n’ai pas été Charlie. Participer à une manif organisée par les premiers responsables de notre déchéance nationale, de l’antisémitisme et de l’anti-France qui nous détruit, des hypocrites qui, loin de se couvrir la tête de cendres et de marcher pieds-nus, la corde au cou et vêtus d’une robe de bure, arboraient fièrement leurs bedaines, leur incompétence, leur veulerie, et leur autosatisfaction, aux premiers rangs du défilé, pour être bien vus par la foule des pensionnaires d’Ehpads somnolant devant leur télé. Participer à une manif où les pompiers pyromanes qui ont allumé l’incendie qui dévore la France se demandaient si le RN et Zemmour n’auraient pas dû avoir la décence de s’abstenir de défiler avec eux, ou même derrière eux, tout en déplorant l’absence des antisémites homologués de LFI. Participer avec des faux-culs qui ne s’intéressent qu’au leur (cul), et qui, se cramponnant par tous les moyens au fromage républicain, n’avaient rien trouvé de mieux que d’exhumer les deux provocations (il y en a eu deux, dans toute sa carrière, pas trois, pas quatre) d’un Jean-Marie le Pen (lequel, faut-il le rappeler, a combattu aux côtés d’Israël dans l’affaire de Suez, mais cela, on préfère l’oublier) pour discréditer encore et encore des adversaires qui, contrairement à ces soumis ontologiques, ne se sont pas couchés devant l’ennemi dont il ne faut pas prononcer le nom.

Et puis je me suis rendu compte qu’à peu près tout avait été dit, l’absence du mot « France » au profit de « République » (sic !), la peur de nommer l’ennemi antisémite, l’absence des « diversités », LGBT+, féministes, woke, Français comme vous et moi, si promptes à défiler pour d’autres causes, et, n’en déplaise aux rassemblistes de salon, le refus de se faire empapaouter des gens, qui, comme moi, ont horreur des démonstrations creuses, des marches blanches, des fleurs, des bougies et des nounours... de cette France tremblante qui croit résister parce qu’elle s’affiche à la terrasse (chauffée) d’un café.

Aussi je me suis dit qu’un peu de rires ou de sourires, même crispés, ne nous ferait pas du mal, et j’ai débusqué dans l’actualité qui a précédé ce défilé improbable quelques perles que je vous soumets (parmi tant d’autres).
D’abord, Rima Abdul Malak, dont la nomination et le maintien au ministère de la Culture après le remaniement de cet été, est une provocation de plus dont notre président de pacotille, qui adore emmerder les Français, est coutumier (j’espère que ça ne lui portera pas bonheur). A une question d’un parlementaire RN sur son absence de réaction à la blague carrément antisémite d’un « humoriste » syndiqué de France Inter, le sinistre Guillaume Meurisse, elle a eu le culot de répliquer qu’en tant que ministre elle se devait d’être impartiale, et ne pas se mêler du contenu éditorial des médias. Au JDD, à CNews et à C8, on a dû bien rigoler.
Et puis, Karim Zeribi, chroniqueur appointé dans divers médias, sortant de sa boite à malice une étude de la Fondapol qui s’attardait lourdement sur le danger (infime) représenté par l’extrême-droite, en passant carrément à la trappe l’énorme menace qui pèse sur nos têtes mais dont il ne faut toujours pas prononcer le nom. Il insistait aussi sur la frustration de ses coreligionnaires (en fait je ne sais pas s’il est musulman, mais ce qui est certain, c’est qu’il est proche des fidèles de la religion de paix et d’amour) de ne pas être reconnus comme victimes de l’islamophobie au même titre que les juifs de l’antisémitisme, et il comprenait par conséquent leur abstention. Il faut lui accorder que les attentats contre les musulmans, en France, c’est la préoccupation première de notre ministricule de l’Intérieur, et que des manifestations contre l’islamophobie, on n’en a jamais vu chez nous.
Médaille de bronze, l’excellent André Vallini, socialiste à l’ancienne, qui, tout en reconnaissant que le RN, s’il n’est plus (semblait-t-il regretter), le mistigri idéal que l’on pouvait agiter au moment opportun pour activer le plafond de verre, n’en reste pas moins un parti que les républicains doivent combattre de toutes leurs forces, parce que son arrivée au pouvoir serait une catastrophe économique et diplomatique pour la France. Avec le RN aux manettes, le déficit de la « République » serait abyssal, son industrie serait en berne, son énergie à plat, et j’en passe. Toutes les avancées de ces dernières décennies, qui ont fait de la France un paradis fiscal, social et sociétal, seraient détruites à jamais (MDR). Quant à notre influence dans le monde, la France serait rejetée partout (sauf, note de l’auteur, par la Russie, la Chine, l’Inde, les Brics, l’Afrique du Nord et sub-saharienne etc…).
Enfin, pour le dessert, l’immarcescible Manuel Valls, qui se rappelle à notre bon souvenir en tapant sur ses petits camarades de gauche, dont il méprise les petites mesquineries dans un moment aussi grave. Faut-il être assez cruel pour lui rappeler qu’après Charlie il expliquait, inspiré en diable , que ce qui s’était passé, c’était la faute à l’apartheid dans lequel les souchiens avaient mis les chances de la France, soulignant que le combat de toute sa vie était la lutte contre le danger mortel de l’extrême-droite.

Ça va ? Ça vous a fait rire ?... Moi non plus