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J’étais à Villepinte, moi !

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Et pas la plupart des « journalistes » et « commentateurs » qui envahissaient les plateaux de leur bonne conscience, et qui ont essayé (sans succès) de vous empapaouter.

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A la volée, quelques remarques à chaud :

La plupart des « journalistes » et cameramen sur place étaient jeunes, très jeunes. Je dirais des stagiaires envoyés là avec la mission sacrée de trouver les angles les plus défavorables possibles à la réunion et à ses participants. Alors ils ont tous essayé, les pauvres agneaux abandonnés au loup polémiste d’extrême-droite, dans l’espoir d’être enfin titularisés plutôt que virés comme des malpropres à l’issue de leur stage, ce qui est hélas le lot commun des stagiaires de presse :

Des cadrages qui s’attardent sur une rangée de sièges vides bleus (quand tous les autres étaient gris) sur « l’extrême-droite » de la salle – sièges qui n’étaient pas prévus pour accueillir du public, et sur lesquels il n’y avait ni programme, ni masque-, alors que les 15.000 sièges retenus étaient occupés, et qu’il y avait des gens debout sur les escaliers d’accès.

La recherche frénétique de figures exotiques que l’on pourrait qualifier de fascistes -un type avec un chapeau de cow-boy à la supporter de Trump installé à quelques sièges de moi a été carrément mitraillé par des tas de photographes – va-t-on retrouver sa photo dans Paris Match, histoire de démontrer combien le mouvement de « Reconquête » est gangrené par la pensée obscure ?

L’insistance à faire croire que le meeting était une succession d’incidents violents, , alors que l’ambiance était bon enfant, conviviale, souriante, un bel et bon après-midi. Une agression (minimisée) contre Eric Zemmour par un type qui aurait pu lui briser le cou, mais que Zemmour aurait bien cherchée, avec son discours de haine ; une indignation surjouée face à la conduite de Grenoble réservée aux pseudo-journalistes de Quotidien, enfin l’épisode monté en épingle, et que la plupart des spectateurs n’ont même pas remarqué, de ces pauvres victimes d’SOS Racisme, venues pacifiquement provoquer les supporters de Zemmour en les traitant de racistes, et tout étonnées de s’être fait reconduire quelque peu brutalement, ce dont ils n’avaient manifestement pas l’habitude. Il y avait même une militante qui saignait d’une blessure au cuir chevelu, mais qui ne voulait pas se faire soigner tant qu’elle n’aurait pu exhiber son martyr à la face du monde démocratique… De là à en faire la réunion politique la plus violente depuis la première République, petites choses fragiles.

Bon, laissons à leurs phantasmes d’un danger fasciste ces pitoyables perroquets nourris aux dépêches de l’AFP, et venons-en à ce qui fait le cauchemar des profiteurs de la République :
Zemmour serait seul, sans soutien de poids. Laissez-moi rire. Certes il n’y avait pas de « poids lourds » de la politique autour de Zemmour. Ne vous en faites-pas. Ils attendent, et c’est bien naturel, de voir de quel côté le vent va tourner. Mais j’ai vu mieux. J’ai vu des jeunes, beaucoup de jeunes à Villepinte, sans doute plusieurs milliers. Des jeunes enthousiastes, fervents, attentifs, heureux, militants. Des jeunes qui n’avaient pas les yeux rivés sur leur smartphone pour des échanges insipides, des jeunes « réveillés », pas des woke, qui ont le sentiment de construire quelque chose de grand, d’agir pour préserver et enrichir l’héritage de leurs pères. Des jeunes que tous les concurrents du Z échangeraient volontiers contre leurs soutiens ringardisés, usés jusqu’à la moelle.

Zemmour est un polémiste. Il ne réussira jamais sa mue en politique, qu’ils espéraient… Sauf que dimanche soir, dans son discours de Villepinte, il a montré que s’il n’était pas un « politicien », ce que lui-même avoue volontiers, il avait acquis une autre stature, celle d’un chef d’État, avec un cap pour la France. Même ses adversaires les plus acharnés ont dû le reconnaître : le discours de Zemmour était le discours politique le plus abouti qui ait été prononcé par un leader français depuis belle lurette. Il y avait le fond, mais, ô surprise, il y avait aussi la forme : le ton, l’emprise sur la salle, le rythme, l’empathie. Vous allez me prendre pour un thuriféraire aveuglé, mais ce discours sera un pilier des séminaires de formation politique. Les concurrents de Zemmour ont dû prendre un sacré coup de massue sur la tête. Si les insultes glissent sur lui comme la pluie sur les ailes d’un canard, si aucun adversaire ne tient la distance dans un débat honnête, s’il a avec lui une troupe jeune et aguerrie, capable de tout balayer devant elle, et si, en plus, il s’avère le tribun qu’on espérait qu’il ne soit pas, comment l’arrêter ?

En courant se cacher derrière les juges ? L’ennui, c’est que même les juges semblent un peu moins disposés à le condamner qu’avant…