Depuis des décennies, ils (et elles !) creusent allègrement la tombe de la France, et ils sont toujours là, à la table du banquet républicain, à se goberger, sans oublier de pontifier, de donner des leçons, de souligner combien les Français bas du front ont de la chance d’avoir des dirigeants d’une telle compétence, désintéressés, dévoués corps et âme au bien-être de leurs concitoyens. Ils se sont trompés sur tout, ils ont commis toutes les erreurs imaginables, mais non seulement ils ne l’admettront jamais, mais en plus ils accuseront le populo, avec un cynisme et un contentement de soi qui donne envie de planter leur tête sur une pique.

Tenez, deux exemples, entre des dizaines d’autres, pris dans mes lectures de la semaine :
Philippe Meirieu, disciple de Bourdieu, pédagogue au jargon incompréhensible, dont les écrits ridicules faisaient rire (jaune) les enseignants lorsqu’il sévissait dans l’éducation Nationale, se rappelle à notre « bon souvenir ». Il a écrit un livre, dites-donc, et que dit-il, en gros ? Que son combat pour l’égalité entre les élèves aurait été encore plus extraordinairement efficace s’il n’y avait pas eu des forces obscures d’extrême-droite, élitistes, colonialistes, racistes etc… etc… pour lui mettre des bâtons dans les roues. L’école Française était la meilleure du monde à son arrivée, elle est au 36è dessous après son départ ? Il n’y est pour rien, au contraire. Ce serait encore pire s’il n’avait pas été là.

Dominique Voynet était ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement sous Jospin. C’est en bonne partie à ses œuvres que l’on doit le démantèlement de notre filière nucléaire, qui nous donnait le seul avantage industriel significatif sur notre voisin allemand. C’est grâce à elle que, alors que nous étions exportateurs d’électricité, nous sommes devenus importateurs. C’est grâce à elle (et aux successeurs qu’elle a inspirés) que, alors que nous produisions l’électricité la moins chère d’Europe et peut-être du monde, nous payons aujourd’hui le kWh quatre fois plus cher que nous l’aurions payé en poursuivant notre programme nucléaire. C’est grâce (un peu), à elle, que nos campagnes et notre littoral se couvrent de ces splendides éoliennes qui embellissent les paysages. Hé bien la Voynet, non seulement ne vit pas en ermite au fond d’une forêt, vêtue de bure et la tête couverte de cendres, mais après s’être vantée d’avoir carrément sabordé le nucléaire français à Bruxelles, elle a repris du service en tant que député écologiste, histoire de poursuivre ses méfaits… En d’autres temps, elle aurait fini comme Mata Hari.

Et puis il y a la litanie de ceux qui œuvrent obstinément à nous détruire. Je ne parlerai pas ici de Macron, des énergies renouvelables, du « dérèglement climatique » qui méritent des tribunes spéciales, mais de tous ces idéologues de deuxième zone qui, comme l’écrivait Bernanos, s’aveuglent parce qu’ils ne veulent pas voir. Trois exemples et cela ira pour aujourd’hui :
 Le grand remplacement, et pas seulement en France, mais dans toute l’Europe, est, on vous l’a dit et répété, un fantasme véhiculé par l’extrême-droite islamophobe. Hé bien figurez-vous que le prénom le plus donné en Angleterre et au Pays de Galles en 2024 n’est pas Harry ou Williams, mais Muhammad. En France, où on n’est pas très clairs avec les statistiques qui dérangent, l’INSEE reconnait que Mohamed « serait » entré dans le top 10 (à quel rang ?) des prénoms indigènes... Mais n’en faisons pas un argument pour les racistes.
 Il ne faudrait pas non plus se hâter, comme le fait le média d’extrême-droite CNews, de rapprocher immigration et délinquance. Les OQTF, les clandestins criminels, les refus d’obtempérer, les Lola, Philippine, Thomas, les mineurs plus ou moins isolés mais plus délinquants que moins, la montée des « francocides », ce sont des faits divers, et rien d’autre. Et puis la justice n’est pas laxiste ! Elle n’a jamais autant condamné… et laissé ou remis les condamnés en liberté, mais c’est la faute au manque de moyens, ça n’a rien à voir avec une prétendue idéologie qui considèrerait que les criminels racisés sont avant tout des victimes de la suprématie blanche.
 L’AME (aide médicale d’État), qui permet de soigner gratuitement de tout et n’importe quoi des sans-papiers (au bout du rouleau), pendant que les Français paient de plus en plus cher des soins de plus en plus dégradés, est indispensable, puisque de belles âmes vous l’assènent. Ça ne se discute pas, il y va de la santé publique, d’épidémies évitées grâce à cette prétendue générosité qui n’en est pas une, puisqu’elle nous évite des contaminations mortelles, et gnagnagna… Pourtant, avant l’AME, on ne laissait pas les clandestins mourir dans la rue. Mais circulez, bande de fachos.

Bon, comme nous approchons de Noël et du réveillon, terminons par un sourire :
Il y a le syllogisme bien connu, « tout ce qui est rare est cher. Un cheval bon marché est rare, donc un cheval bon marché est cher ». Le syllogisme est bien évidemment faux parce que l’on a introduit la notion de « bon marché » qui n’a rien à faire dans l’expression. Aussi je vais vous donner un vrai syllogisme : "il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis". Les auto-proclamées « élites » qui mènent la France droit dans le mur, à toute vitesse et en klaxonnant n’ont jamais changé d’avis, et n’en changeront jamais… Tirez la conclusion vous-mêmes.