Ce n’est pas troisième, que Mélenchon aurait dû finir, mais premier, et élu dès le premier tour, avec une majorité écrasante.

Je le confesse, je n’avais pas lu la profession de foi du chef des « insoumis » avant d’aller voter. Mais, avec les résultats du premier tour, quand j’ai vu, stupéfait, le score du « leader minimo », je me suis dit, qu’est-ce qu’il y a dans son programme qui ait convaincu non seulement 69% des musulmans, ça, on pouvait s’y attendre d’un candidat islamo-gauchiste, mais il n’y a quand même pas près de 8 millions de Français musulmans qui ont l’âge de voter, ou alors on nous aurait menti sur leur nombre, et le « grand remplacement » ne serait pas un fantasme complotiste ?

Alors j’ai lu la profession de foi de Mélenchon, et, je vous le dis sans circonvolutions, si je l’avais fait avant, c’est pour lui que j’aurais voté, comme ces millions de futurs dhimmis qui eux, non seulement l’ont lue, mais en plus y ont cru. Excusez du peu, mais…

Lui président, il aurait réglé son compte au racisme (blanc), à l’antisémitisme, à l’islamophobie, tous ces poisons véhiculés par l’extrêêêême-drouaaate. Lui président, le SMIC aurait été porté à 1400 euros net, la retraite revenue à 60 ans, la semaine de travail réduite à 32 heures. Lui président, les contractuels de la fonction publique auraient été titularisés (un million de fonctionnaires supplémentaires disposant d’un emploi à vie, nous aurions eu le meilleur service public de l’univers). Lui président, nos aînés auraient eu la fin de vie digne qu’ils méritent, avec des couches changées deux fois par jour, et qu’ils n’auront pas (bien fait, ça leur apprendra à voter Macron). Lui président, les étudiants auraient touché une « garantie d’autonomie » de 1063 euros par mois, de quoi envisager une carrière consacrée à l’étude jusqu’à l’âge de la retraite (à 60 ans).

Avec lui président, nous aurions eu 100% d’énergies renouvelables en 2050, le bonheur de ne plus se chauffer en hiver quand il n’y a pas de soleil, de ne plus s’éclairer la nuit quand il n’y a pas de vent, de ne plus polluer notre bon air en roulant dans des voitures ou en volant dans des avions privés de carburant, de revenir enfin à la vraie vie d’avant la révolution industrielle, levés à l’aube, couchés avec les poules, sous une demi-douzaine de couvertures, grosses chaussettes aux pieds, bonnet de nuit, et en prime, le charme de l’appel à la prière du muezzin à 5 heures du matin.

Avec lui président, c’eut été le paradis (d’Allah) sur terre, sur mer et dans les airs. Quand je pense que j’ai voté Zemmour, qui lui nous promettait du sang et des larmes, avec, au bout, une seule perspective : la fierté retrouvée d’être Français. Mais qui aujourd’hui se soucie d’être français, à part les deux millions et demi de couillons qui, comme moi, ont voté pour lui, en misant sur le patriotisme de leurs concitoyens ?

NB : dans la profession de foi de Mélenchon, que j’ai lue et relue pour être certain de ne pas avoir sauté un paragraphe, il n’y a aucune mention d’un problème qui, si l’on en croit le résultat de ce premier tour, ne préoccupe en rien au moins 59,79% des Français (si l’on additionne les scores de Macron, Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou et Arthaud) et même plus si on y ajoute une partie des électeurs de Le Pen, Dupont Aignan et Lassalle, préoccupés surtout parait-il par le pouvoir d’achat : l’immigration islamique et sa conséquence inéluctable, la désintégration de la France et de l’occident… Après moi, le déluge !