Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Guerre au Covid : la débâcle des macronains !

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France
2ème publication

Quand on est petit et qu’on ne veut pas qu’on vous fasse de l’ombre, on s’entoure de nains.

JPEG - 46.7 ko

J’ai déjà donné, à plusieurs reprises, mon sentiment sur Macron. La première fois, c’était en avril 2016. Il n’était encore qu’un candidat improbable à la présidence de la République. Personne ne lui accordait la moindre chance. Il venait de se faire étriller par les réseaux sociaux pour un reportage glamour donné à Paris Match en compagnie de Brigitte (enfin un couple « moderne » où ce n’était pas la femelle qui avait 25 ans de moins que le mâle, mais l’inverse,se pâmaient les journaleuses du canard). Le courageux Emmanuel avait bravement assumé cette erreur de communication dont l’initiative, précisait-il lourdement, était due à l’inexpérience de son épouse. Grand seigneur, le petit bonhomme Macron, c’est bidon !.

Eh bien cette anecdote, c’est tout Macron : je suis votre chef, j’assume tout, mais ce qui ne va pas, c’est de la faute de mes « collaborateurs », qui ne sont pas suffisamment imprégnés de « ma pensée complexe ». Sauf que son gouvernement, son premier ministre, ses ministres, et jusqu’à ses ministricules et encore plus bas dans la hiérarchie de l’exécutif, c’est lui, Macron, et in fine seulement lui, qui les a choisis. Un bon chef ne craint pas de s’entourer des meilleurs. Macron est un « petit » chef. Il est hors de question qu’on risque de lui faire de l’ombre. Alors il s’entoure de nains – je sauverai de la débâcle Agnès Pannier-Runacher , Ministre déléguée, chargée de l’Industrie, dont j’ai apprécié l’entretien qu’elle a donné à Valeurs Actuelles. Il n’est pas vraiment surprenant qu’on la mette à toutes les sauces en ce moment -.

Quand vous avez intégré cela, tout devient lumineux, notamment le traitement de la « pandémie » Covid, et les décisions qui pourraient paraître aberrantes même à une cervelle de mollusque. Vous en voulez une, de décision, juste pour rire ? Savez-vous sur quelle constatation scientifique s’appuie le couvre-feu fixé à 18 heures ? Sur ce qui s’est fait en Guyane ! A l’évidence, Cayenne et Paris, c’est la même chose. J’ai circulé dans Paris ce dimanche. Ne parlons pas des bouchons qui asphyxient la capitale, même un dimanche à 14 heures ! Eh bien je peux vous dire qu’à 18, 19 et même à 20 heures, ça bouchonnait encore sévère ! Sans compter que je n’arrive pas à comprendre comment un couvre-feu à 18 heures évite les « apéros », comme a cru bon de le justifier un certain Stanislas Guérini, délégué général de LaREM, quand les bistros sont de toute façon fermés.

Tenez, cette histoire de Covid me rappelle une blague : ça se passe dans le Klondike, au Canada. Un trappeur blanc coupe du bois en prévision de l’hiver. En revenant à sa cabane avec son chargement, il passe devant un vieil indien, assis fumant le calumet devant son tepee. Lequel lui fait remarquer : « il va faire froid cet hiver ». Le trappeur, inquiet, se dit, c’est bien connu que les indiens savent prévoir le temps. Si le vieux dit qu’il va faire froid, ça veut dire qu’il va faire très froid. Je ferais mieux de refaire une coupe. Le lendemain, le trappeur, son chariot rempli à ras-bord de bûches, passe à nouveau devant le vieil indien, qui insiste « il va faire très froid cet hiver ». Houlala, se dit le trappeur, il me faut encore plus de bois. J’en couperai encore demain. Le troisième jour, en repassant devant le vieil indien, toujours assis à fumer son calumet, le trappeur n’y tient plus et lui demande : mais comment sais-tu qu’il va faire très froid cet hiver ? Et le vieil indien de rétorquer : « je te vois passer depuis trois jour avec tes chargements, et je me dis, si le blanc fait une si grosse réserve de bois, c’est qu’il va faire très froid cet hiver ».

C’est exactement ce qui se passe avec tous les gouvernements des pays occidentaux ou presque : c’est à qui fera peur à l’autre. Un pays confine ? Un autre appliquera un couvre-feu. Un troisième fermera ses commerces. Ailleurs on n’ouvrira pas les écoles. Ou on rendra obligatoire le port du masque partout. Mais nous, les Français, qui sommes, on ne le répètera jamais assez, le seul pays au monde où le principe de précaution est constitutionnel, on va faire mieux que tous les autres. Ce n’est pas une ou deux mesures que nous allons instaurer pour combattre la bête, mais toutes ! Et nous en imaginerons de nouvelles auxquelles les autres n’auront même pas pensé, comme l’ouverture des stations de ski sans remontées mécaniques, sans restaurants, sans bars et sans hôtels !

Vous vous demandez quand tout ce cirque va se terminer ? Je vais faire un pronostic qui ne va pas vous faire plaisir : même s’il était démontré sans contestation possible que l’évolution du Covid ne justifie plus la fermeture (voire ne l’a jamais justifiée) des restaurants, des salles de « culture et de loisirs », la mise à l’agonie de l’économie, le sabordage de notre jeunesse, et j’en passe, cet exécutif, président en tête, ne changera pas d’un iota sa politique, tant qu’il pourra « revendiquer » suffisamment de « cas » et de décès » en France ou, sinon, quelque part dans le monde -quitte à arranger un peu les chiffres-, et qu’il ne pourra pas se saisir d’un prétexte suffisamment crédible pour justifier un retour à la normale (c’est pour cela qu’il mise sur la vaccination de masse ). Cela pour une bonne raison : il lui faudrait rendre des comptes pour le merdier dans lequel il nous a mis... sans raison.

PS : je viens d’apprendre que Macron a interdit à d’autres ministres que Castex, Véran, Attal et Pannier-Runacher (tiens, tiens...) de s’exprimer sur la vaccination contre le covid, sous peine d’être mis immédiatement à la porte.