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Faire payer les riches… Ben voyons !

, par  NEMO , popularité : 32%
NJ-Ile de France
Bonjour Visiteur à partir du 15 juillet 2025

Il y a un proverbe chinois dont nous ferions bien de nous inspirer : « quand les riches maigrissent, les pauvres meurent ». Et un autre, tiré des « Plaideurs, de Racine : « tel qui rit vendredi dimanche pleurera ».

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Puisqu’il semblerait que la survie de la France tienne au fil du vote du budget, mettons les points sur les « I ». Notre problème, comme le martèle Sarah Knafo, ce n’est pas le manque de recettes, c’est la gabegie des dépenses, qu’une grande majorité de Français, qui croit naïvement en profiter (faut-il être bête) ne trouve aucun intérêt à stopper. Il n’y a pas de jour où les médias ne se font pas l’écho d’une nouvelle idée de ponction de l’argent des Français qui en ont encore. Ainsi les salariés français travaillaient 199 jours pour l’État en 2024 et seulement 166 pour eux, mais la contribution de ceux qui paient pour gaver l’état obèse serait encore insuffisante, d’après, on s’en doute, ceux qui reçoivent, et qui voudraient recevoir encore plus. Sachez, vils manants, que le rêve de nos belles âmes des hautes sphères (celles à qui le crime dépensier profite) a été, au moins depuis Karl Marx, de nous priver, nous les CSP- (j’inclus les cadres moyens et moyen-sup), de notre liberté d’utiliser nos revenus comme bon nous semble, puisque, ont-elles décrété, livrés à nous-mêmes, nous sommes incapables de dépenser à bon escient. La solution, d’après ces braves gens beaucoup plus intelligents que nous, est donc de confier à un État omnipotent et omniscient (c’est-à-dire à eux-mêmes) le soin de fournir à chacun d’entre nous, en échange de notre travail, les biens matériels et immatériels dont nous avons besoin. Besoins qui seraient évalués selon des critères objectifs et, cela va de soi, égalitaires, par les êtres supérieurs qui nous gouvernent si brillamment, et qui, eux, bien entendu, échapperaient à la règle, puisqu’ils savent, eux.

Je sais bien que quand on sonde les Français, une immense majorité d’entre eux applaudissent à l’idée ô combien originale que l’on fasse contribuer encore plus les « hyper riches ». Sauf que les riches, on ne sait pas trop où ça commence et où ça finit – Hollande avait fixé la barre à 4.000 euros de revenus. Et que pendant qu’on amuse le gogo avec la taxe Zucman, on introduit en catimini des tas de petites mesurettes qui, prises une à une, semblent indolores, mais qui, accumulées, font que vous avez de moins en moins de ressources, mais que tout dans votre vie courante vous coûte de plus en plus cher, sans que vos revenus suivent, et que vous vous faites ponctionner de tous les côtés, pendant que lorsque votre vieux médecin finit par jeter l’éponge, vous ne trouvez plus de praticien pour vous soigner, que dans l’école de vos enfants on n’apprend plus à lire et écrire correctement, que l’on n’est même pas capable de protéger les musées, que les jeunes (et les moins jeunes) femmes se font agresser de jour comme de nuit, bref, que vous payez de plus en plus cher pour un État qui ressemble de plus en plus à une république bananière, y compris pour ses dépenses somptuaires et inutiles qui se comptent par dizaines de milliards d’euros (il n’y a qu’à voir les immeubles flambant neuf qui abritent le siège de nos conseils régionaux, ou la réfection de la salle à manger de la présidence du Louvre pour 497.000 euros). Et le pire, c’est que le parti qui porte les espoirs de toutes les petites gens se fait complice de ce tour de bonneteau fiscal.

Non, Français, mes frères en matraquage fiscal, ne vous laissez pas empapaouter par des mesures démagogiques, et pour le coup populistes, qui ne servent qu’à vous maintenir dans un état de servage maquillé en "progrès". Soyons réalistes : ce sont les « hyper, les super et les riches en général qui savent créer de la richesse pour tous, et même s’ils s’en mettent plein les poches, c’est encore mieux que de laisser faire l’État, qui, lui, ne sait que les vider, nos poches.

Connaissez-vous cette devinette ? Un chasseur, tireur d’élite, dispose de 100 cartouches. Il s’approche d’un arbre où se sont réfugiés 100 pigeons. Sachant qu’à chaque coup de fusil, il tue un pigeon, combien de pigeons parviendra-t-il à tuer ? 100 ? Vous avez perdu. En réalité, s’il en tue un ou deux ce sera déjà pas mal, parce que les pigeons, en le voyant arriver, vont se carapater. Hé bien la taxe Zucman, c’est ça.