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Faire la guerre au Djihad, c’est maintenant !

, par  NEMO , popularité : 1%
NJ-Ile de France
Déjà publié le 3 octobre 2014, cet article de NEMO était, comme d’autres, prémonitoire ! Aussi on vous le ressert avec plaisir !

Vous avez entendu comme moi, après l’assassinat abominable d’ Hervé Gourdel , les perroquets sévissant dans l’étrange lucarne nous expliquer, avec la componction qui sied à des experts mondialement reconnus par leur concierge, que nous étions en « guerre » ! Révélation sidérante. Personne ne s’en doutait, dites-donc ! Bon, bravo pour votre perspicacité, mes cons jolis. Et alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Euh, rien, ou si peu... C’est qu’on marche sur des œufs. Il ne s’agirait pas non plus de stigmatiser encore et toujours nos concitoyens musulmans, déjà suffisamment victimes de l’islamophobie, du racisme, du voile, des piscines, du ramadan, de la viande halal et de l’Aïd el Kebir. Et l’inénarrable ministre de l’intérieur et des cultes de nous pondre une loi d’une fermeté inouïe, l’interdiction pour les djihadistes en herbe de quitter la France (mort de rire), alors que le bon sens le plus élémentaire voudrait qu’au contraire, et en dépit de l’état catastrophique de nos finances, on leur paye l’aller simple vers l’Irak – je veux bien qu’on m’augmente mes impôts pour cela… Et une autre pour les intercepter à leur retour (on les a empêché de partir ou pas ? Faudrait savoir), histoire de s’assurer qu’ils ont bien suivi la formation à l’extermination des mécréants, financée par Pôle Emploi, et qu’ils peuvent donc continuer à toucher leurs allocations.

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Pourtant, si au lieu de se lamenter sur la difficulté à diriger la France, notre président se faisait greffer une paire de « vraies » c…, il s’apercevrait que sans le vouloir, sans le savoir, nos « experts » lui ont servi sur un plateau la solution définitive au problème de l’Islamisme en France : puisque nous sommes en guerre avec l’Etat Islamique, Al Quaida et tous les « fous » d’Allah [1] , appliquons à leurs « soldats » les lois de la guerre, la convention de Genève et les recommandations de la Croix Rouge et du Croissant Rouge réunis !

Et voilà ce que cela donne :

Puisque nous sommes en guerre, notre armée, notre gendarmerie et notre police ont le devoir de détruire l’ennemi, où qu’il se trouve, et d’abord parmi nous, en France, par tous les moyens reconnus, balles, bombes, grenades, lance-flammes, attaques aériennes, maritimes, terrestres, et j’en passe, à l’exclusion des armes chimiques ou bactériologiques, interdites par la Convention de Genève. Ça n’a l’air de rien, mais contrairement à des opérations de police qui ne s’effectuent que dans un cadre contraint, sous la surveillance et l’autorité d’un juge - c’est dire si nos djihadistes « Français » peuvent dormir tranquilles-, en état de guerre il n’est pas nécessaire d’obtenir un papier timbré pour attaquer, d’être attaqué pour se défendre. La mise hors de combat de l’ennemi se traduit par des décorations et non par une enquête de l’IGPN. Si on vise mal et que des innocents dégustent, ce sont de pudiques « dégâts collatéraux ». Des regrets officiels, un enterrement émouvant, et on passe à autre chose. Quant aux éventuelles familles « Françaises » des ennemis tués au combat, elles auront juste le droit de se faire oublier.

Puisque nous sommes en guerre, quand on fait prisonnier un djihadiste, on l’enferme dans un camp de prisonniers. On le traitera bien entendu avec humanité, dans le plus strict respect des textes en vigueur, mais on le gardera bouclé pour toute la durée de la guerre, durerait-elle cent ans. Pas d’avocat pour le faire libérer pour vice de procédure ou inconsistance du dossier, pas de procès qui se terminerait par six mois de prison avec sursis, quand ce ne serait pas par un acquittement.

[(Application concrète : les trois pieds-nickelés rentrés la semaine dernière du djihad, attendus à Roissy et arrivés à Marseille, s’ils ont depuis été enfermés, devraient très rapidement recouvrer leur liberté de nuire et de se foutre de notre gueule, tout simplement parce qu’on n’a rien à leur reprocher en France, et qu’on n’a aucune idée de ce qu’ils auraient pu faire d’illégal en Syrie. Hé bien, si on les considérait comme les djihadistes qu’ils se vantent eux-mêmes d’être, on les mettrait au frais dans un camp de prisonniers, et ils y resteraient jusqu’à l’arrivée du Mahdi, ça nous laisse le temps de nous retourner. Au lieu de quoi, il va falloir, pour les surveiller, détourner une trentaine de policiers de la chasse aux infractions routières (de l’aveu même du juge anti-terroriste Trevidic, une équipe de 10 policiers est nécessaire pour contrôler un terroriste en puissance. Vous imaginez, s’il nous revient 7 à 800 djihadistes du Moyen-Orient… !))]

Sans compter plein d’autres avantages, qu’il serait trop long de détailler, mais vous voyez le tableau : quand le prisonnier s’avère être « Français », il change de statut : de victime du chômage, des conditions de vie précaires, de l’islamophobie, de la malchance, de l’humiliation, du manque de moyens, il se transforme en traitre à sa patrie. Dans le temps, c’était douze balles dans la peau. Et je ne parle pas des crimes de guerre – il y a eu par exemple des centaines d’américains pendus pour viol par leur propre justice pendant la deuxième guerre mondiale-, ou des crimes contre l’humanité dont nos charmants ennemis se sont fait une spécialité.

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Bref, nous disposons de toute la panoplie répressive souhaitable pour faire le job, et, cerise sur le gâteau, sans risquer d’être emmerdés par les innombrables associations de défense des malfaisants qui fleurissent partout dans notre belle patrie des droits de l’homme. Parce qu’en temps de guerre, la cinquième colonne, les défaitistes, les amis de nos ennemis, les cracheurs de venin sur la France et les Français, ça se colle au poteau, et on n’en parle plus. Ah, quel bonheur ce serait !

[1c’est du moins ce qu’on veut nous faire avaler, ils ne sont pas plus fous que vous et moi