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Et si les sondeurs avaient décidé de faire l’élection ?

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

Loin de moi l’idée que les sondeurs, dont l’intégrité ne fait aucun doute, s’amusent à manipuler les Français. D’ailleurs ils vous le jurent, la main sur le cœur, un sondage n’est jamais que l’état de l’opinion à un moment donné. Ils ne se trompent donc jamais !

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Ouais…, mais pour une fois, faisons un peu de politique fiction. Imaginons que les instituts de sondage, à l’instar de la quasi-totalité des médias, des juges de gauche, des syndicats, des pédagogues de l’Éducation Nationale, des grands patrons immigrationnistes, des associations subventionnées, pour faire court de tous les profiteurs du système actuel, s’accordent à envisager que le trublion qui est venu de nulle part dérégler le jeu ronronnant de la politique des nantis, risque de les éjecter du fromage de la République dont ils se repaissent…

Imaginons (je répète, c’est de la fiction, n’allez pas croire que c’est ce qui se passe en réalité) : après des premières enquêtes « sincères », quand les instituts de sondage se seraient rendu compte que ledit trublion commence à devenir réellement dangereux pour eux tous, ils se mettraient à « bousculer » un peu les chiffres – ils diraient pour le bien des Français, ça leur laisserait une conscience immaculée-. Modérément d’abord, puis, avec en parallèle une campagne médiatique bien orchestrée – un jeu d’enfant à organiser puisque la plupart des sondages électoraux sont commandés par des médias (quel heureux hasard) – justifiant pourquoi après être monté comme une flèche, l’empêcheur de se gaver en rond retombe comme un soufflé mal cuit.

Ainsi, il y aurait un candidat polémiste d’extrême-droite -appelons le « Z » - qui en quelques semaines serait passé de rien à près de 20% des intentions de vote, dans des sondages « sincères ». Ce candidat menacerait « la » candidate, appelons-la MLP et disons que c’est une femme, choisie par le « système » pour servir de faire valoir au président et lui offrir une élection dans un fauteuil. Or le président sortant ne veut à aucun prix se trouver face à « Z » dans un débat d’entre deux tours qui serait extrêmement risqué pour lui, d’autant plus que, d’après des sondages (non publiés, et pour cause), « Z » serait le seul candidat qui aurait des chances sérieuses de le battre. « Z » est le cauchemar du président, et, par la même occasion, celui de tous ceux qui auraient énormément à perdre d’une défaite de leur champion. Pour le bien de la France et des Français – n’oublions jamais que ces gens-là sont exclusivement animés par l’intérêt du pays et de ses habitants-, il faut donc stopper Z, par tous les moyens, mais il ne faut pas que la ficelle soit trop grosse…

On commencerait par calmer le jeu. « Z », pendant quelques semaines, ne progresse plus. En parallèle, l’hémorragie est stoppée pour MLP. Le président, lui, se maintient imperturbablement au-dessus de la mêlée, capitaine courageux dans la tempête. Puis « Z » commencerait à baisser, tout doucement, un demi-point par-ci, un quart de point par-là. MLP remonte, selon le principe des vases communicants. Et le phénomène se poursuit, accompagné d’abondants commentaires sur la très bonne campagne de MLP, les dérapages de « Z », bref, tout ce qu’il faut pour orienter l’opinion dans le sens qui convient. Et puis, miracle, se produit un événement extérieur inespéré qui va permettre aux défenseurs du bien de passer la surmultipliée sans que ça se voie : une bonne vieille guerre dans laquelle nous ne sommes pas partie prenante, mais c’est tout comme. Du pain béni. On détourne un commentaire malheureux de « Z » sur l’accueil des réfugiés du conflit, pour le faire tomber, d’un coup, de plusieurs points, dans des sondages bidonnés.

Mais attention, le seul sondage ne fait pas le bulletin de vote. Les sondeurs sont bien placés pour le savoir. Il faut donc provoquer une « auto-réalisation » du sondage. Et comment ? Eh bien en agitant devant les électeurs de la droite nationale l’arme absolue à empapaouter les gogos : le vote utile ! Si vous vous obstinez à voter « Z » qui, sondages à l’appui, n’a aucune chance, vous allez priver MLP de deuxième tour, et bien plus grave, vous risquez de faire passer devant elle le candidat islamo-gauchiste JLM ! D’ailleurs voyez comme il monte, monte, la petite bébête. Les derniers sondages font frémir. Pour « Z », c’est cuit. Votez MLP ! Vous aurez Jupiter comme président, et le monde libre sera sauvé !

Encore une fois, ce n’est que de la fiction. Jamais les instituts de sondage Français (contrairement aux Russes, qui osent tout, c’est à cela qu’on les reconnait) ne se livreraient à d’aussi basses manœuvres. Ah mais non !