La criminalité est en continuelle hausse en Algérie.
Les actes de violence se multiplient. Le dernier bilan de la police donne une moyenne annuelle entre 170.000 et 180.000 infractions, dont 45% sont des coups et blessures volontaires par arme blanche.
Les atteintes aux biens représentent 40% et la consommation de drogues et de psychotropes 6%.
La situation économique du pays, plus de 50% de la population sous le seuil de pauvreté, explique cette triste constatation.
**80.000 cas environ de coups et blessures par arme blanche dans l’année, soit 6500 cas par mois, 220 par jour et 10 par heure. Cela donne froid dans le dos !
Les spécialistes évoquent, pour commenter cette lamentable situation qui progresse régulièrement depuis les vingt dernières années, la pauvreté grandissante, les inégalités sociales, l’injustice, la corruption à tous les échelons de la société civile et du pouvoir.
Pour les autorités policières les causes de cette criminalité sont dues, entre autres, à l’absence totale de l’autorité parentale, l’échec scolaire, l’oisiveté et la multiplication des « cités-dortoirs » qui demeurent le terreau de toute cette violence qui inquiète sans toutefois mobiliser le pouvoir.
Le peuple s’exprime à travers les commentaires publiés dans les journaux (El Watan, Liberté, Le quotidien d’Oran, etc.).
*La démographie galopante est mise en accusation : trop de bouches à nourrir, à scolariser, à loger, à soigner. Il s’agit d’un véritable frein à l’éducation.
*Plus de répères, de références, de valeurs.
*La violence est devenue le seul moyen d’expression à travers tout le pays. La cocote minute ne tardera pas à exploser !
*Seuls le vol et la brutalité érigés comme signes de citoyenneté algérienne et de réussite.
Voilà ce qu’est devenu ce merveilleux pays !
Ces réflexions désabusées ne nous interpellent-elles pas ?
Sommes-nous si éloignés d’une telle situation ?
Ne sommes-nous pas les premiers importateurs ?