Quelle belle cérémonie, cet hommage de la « République » à son hussard noir. Ça donnerait presque envie qu’un père enseignant ou médecin (cela manque encore au tableau de chasse des adorateurs d’Allah, un médecin qui aurait osé ausculter une musulmane - auquel on pourrait rendre hommage à l’Hôtel Dieu -ce serait de circonstance) se fasse décapiter, pour avoir le privilège de côtoyer un instant notre sémillant président que l’ensemble des « démocraties », y compris la République Islamique d’Iran et les théocraties du Moyen-Orient, nous envient.
C’est qu’il était beau, grave et martial en diable, notre président d’opérette. Et quel beau discours. N’eut-il été privé de sa tête, que Samuel Paty en eût été ému aux larmes.
Mais voilà : qu’en sera-t-il après ? Quand on aura jeté aux encombrants les pancartes « Je suis Prof », « Je suis Samuel » et autres « vous n’aurez pas ma haine » ? On annonce la dissolution du CCIF, la fermeture de la mosquée de Pantin... pour six mois. Les deux feront appel à la justice, soutenus par des associations financées par les deniers publics, et seront probablement re-autorisé pour l’un, ré-ouverte pour l’autre. Quant aux instigateurs, inspirateurs et complices de ce crime abominable, ils seront relâchés faute de preuve. La famille de l’assassin ne sera même pas expulsée, protégée qu’elle est par son état de bénéficiaire du droit d’asile. Et cette famille, que l’on n’aurait jamais dû accepter en France, continuera à toucher toutes les aides prévues par son statut de persécutée, lequel lui donne tous les droits, y compris celui de nous cracher dessus, pendant qu’on s’apprête à ponctionner les retraites pour remplir le tonneau des Danaïdes des aides sociales. C’est que nous nous honorons de vivre dans un état de droit, ma bonne dame, la « République » (et non la France, la France quezako ?) de la liberté, de l’égalité et de la fraternité sans haine.
Tenez, Il y a paraît-il plus de 4.000 étrangers fichés S en France. On va essayer d’en expulser une petite centaine... et il y en aura pour des années, si on y arrive. Alors vous pensez, 4.000.
Et puis, la machine « islamo-gauchiste », un temps mise en veilleuse, va peu à peu se relancer : le problème, ce n’est pas nos « invités », c’est la France islamophobe qui ne met pas les « moyens » nécessaires pour les intégrer, il faudrait éduquer les « djeunes », leur faire aimer la « République », leur expliquer, les comprendre, les chouchouter, et surtout ne pas les blesser, ne rien exiger (ce qui serait une attitude néo-colonialiste). Alors, peut-être qu’ils finiront par comprendre que ce n’est pas la peine de nous tuer puisqu’on leur est entièrement soumis (promis, on ne caricaturera plus Mahomet, on ne critiquera plus l’Islam, on financera les mosquées, on fera tout comme ils veulent), et que, si on n’est plus là, il n’y aura plus personne pour financer leurs allocs.
Voulez-vous que je vous dise ? Toutes ces gesticulations à la tête de l’État sont pitoyables. Elles ne retarderont pas d’une seconde l’invasion que nous subissons avec une résignation d’autant plus honteuse que nous savons tous, nos gouvernants inclus, que dépassé un certain nombre, il n’y a pas d’avenir commun possible quand deux religions associées à des modes de vie radicalement différents se disputent un même territoire ( que l’on soit croyant ou non). Une communauté finira toujours par chasser l’autre. S’il faut vous en convaincre, regardez ce qui se passe au Moyen Orient : dans tous les pays à dominante musulmane, il n’y a quasiment plus de non-musulmans.
J’ai vécu, enfant, la guerre d’Algérie (1954-1962). Savez-vous qu’il y a eu une période de calme absolu, comparable à l’œil du cyclone, où l’on pouvait de nouveau aller au cinéma, à la plage, dans les cafés, sortir le soir, sans le moindre risque ? C’était fin 1961, début 1962, avant les prétendus accords (qui n’en ont jamais été) d’Evian. L’Algérie, dans chaque ville, dans chaque village, avait été coupée, de fait, en deux territoires : d’un côté les pieds-noirs et l’OAS (pour faire court), de l’autre les musulmans et le FLN. Dans son propre territoire, on était en parfaite sécurité. Celui qui s’aventurait dans le territoire de l’autre était abattu (mais rassurez-vous, personne ne prenait le risque, à moins d’être suicidaire). Puis sont arrivés de France les gardes mobiles (les rouges, racailles recrutées dans la pègre française), avec pour mission d’empêcher les pieds-noirs de se défendre, et on connait la suite.
Allez, pour conclure, je vais vous donner une recette qui vous permettra, peut-être, de vivre vieux : ne sortez de chez vous que masqué (et voilées pour les femmes), du gel hydroalcoolique dans une poche, une bougie allumée à la main gauche, et une rose blanche à la main droite. Vous échapperez ainsi, avec un peu de chance et en rasant les murs, au Covid et au terrorisme... Et n’oubliez pas votre attestation de sortie, sinon, panpan cucul.