On commémorait ce dimanche les assassinats des professeurs Samuel Paty, le 16 octobre 2020, et Dominique Bernard, le 13 octobre 2023… Il n’est de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, et de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Je l’avoue, j’ai été autant sidéré, voire écœuré, par les propos de la veuve de Dominique Bernard dans le Monde que par le discours lénifiant du maire d’Arras, le bien nommé Leturque, représentant exemplaire de ce centrisme mou prêt à toutes les capitulations. Pendant que l’édile municipal se lançait dans un panégyrique d’une France « belle quand elle fait rayonner des valeurs de bienveillance, de tolérance, d’humanité qui font l’honneur de la République », pour conclure par une citation de Saint Exupéry (qui s’est battu, lui, pour chasser les nazis de notre patrie) « si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis », l’épouse de l’enseignant assassiné tenait des propos surréalistes à la gloire de la laïcité, mesurant dans sa « chair à quel point elle est un cadre pour bien vivre ensemble »… tout en s’interrogeant néanmoins : qu’a-t-on raté collectivement pour que des jeunes rejettent la laïcité ? Ajoutons pour parfaire le tableau « peace and love », nounours, fleurs et bougies, qu’Isabelle Bernard a lancé un prix littéraire à destination des élèves de quatrième, troisième et seconde avec, comme thème, la tolérance afin de perpétuer les « valeurs » de son mari. Les vertus « chrétiennes » au service de la mort de la chrétienté, le chrétien invité à tolérer qu’on l’égorge, le mutile, viole ses filles et ses compagnes, au nom de l’amour de son prochain, quelle belle et noble ambition.

Et tout cela alors que les corps de Philippine et de Kylian sont encore chauds, que l’on va incessamment assister au procès de Dahbia B. (les médias n’osent pas dévoiler son nom, Benkired), la meurtrière sadique de Lola, que l’égorgeur de Thomas court toujours, etc…, alors que le décompte macabre des couteaux qui n’ont pas pris leur médicament, des véhicules qui refusent d’obtempérer, ou des narcocides affole les statisticiens de la Police. Dans la plupart, sinon dans tous ces cas, ce sont des « frères différents » de nous qui sont impliqués, et nous devrions les remercier, puisqu’ils nous enrichissent !

Et quand je désigne les « frères différents » qui nous accablent, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : ils sont pour la plupart musulmans. Bien entendu tous les musulmans ne sont pas… blablabla…, mais tous les… blablabla…blablabla. L’Islam, je le répèterai jusqu’à plus soif, n’est pas une religion de paix. L’Islam ne tolère pas d’autre religion que la sienne. La preuve en est que dans tous, je dis bien tous les pays à domination musulmane, toutes les autres religions sont vouées à disparaitre. Ainsi en Algérie, d’où nous vient la majorité des migrants musulmans, pays pour lequel notre président se livre à toutes les soumissions, il y aurait quelques évangélistes (très mal vus, pour employer un euphémisme, par le pouvoir), pratiquement plus de catholiques, et plus aucun juif. En laissant entrer en France (et en Europe) chaque année des centaines de milliers de musulmans, qui viennent s’agglutiner aux millions de musulmans déjà présents, en ayant toléré voire encouragé, au nom de l’enrichissement par la différence, l’existence de mœurs incompatibles avec notre propre civilisation, nous leur avons interdit de se fondre dans la France. La plupart des musulmans de France vivent aujourd’hui, grâce à notre inégalable régime social qui privilégie les familles nombreuses à faible ou absence de revenus, dans des cités communautaires où la loi française ne s’applique plus. Les musulmans qui auraient voulu vivre tranquilles ne le peuvent plus, surveillés qu’ils sont par un référent d’immeuble, lequel reporte à un caïd de quartier, puis à un imam, et ainsi de suite. Le régime soviétique avec Allah. Les musulmans sont obligés, bon gré mal gré, de se plier à tous les commandements de leurs « surveillants » : prière du vendredi, femmes voilées, tenues pudiques et bistrots à chicha réservés aux hommes. Il n’y a pas un Français musulman qui oserait aujourd’hui donner un prénom « français » à ses enfants, les condamnant au communautarisme, pas un qui ne ferait pas le ramadan de peur d’être dénoncé pour impiété, pas un qui boirait de l’alcool en public, pas un qui ne mangerait pas halal… et pas un, malgré le secret de l’isoloir, qui oserait voter autre chose que LFI, on ne sait jamais, ça pourrait quand même se savoir.

Grâce à notre manie de la repentance, au refus de voir, à notre lâcheté, à nos « valeurs » débiles, à notre démocratie de renoncement et de « venez comme vous êtes », nous avons réussi à ce que les musulmans en France n’aient plus d’autre choix que l’Islam (Islamisme, Salafisme, Islam politique -on vient de trouver qu’il y aurait deux Islams politiques, un bon et un mauvais, comme les bons et les mauvais chasseurs- c’est du kif kif bourricot). Cette fois l’histoire a commencé comme une farce, avec les premiers voiles, elle risque de se terminer en tragédie, avec l’industrialisation des égorgements…