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Vous croyez que l’UMPS a perdu ? Vous voulez rire !

, par  NEMO , popularité : 2%
NJ-Ile de France
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Quelle présidentielle, mes amis ! On n’avait jamais vu ça, qu’ils disent. Un « alignement des planètes » comme il n’y en a pas eu depuis la naissance du Christ. Les favoris de Droite d’une élection imperdable dégagés par la primaire et l’affaire Fillon. L’outsider venu du diable vauvert, coiffant les vieux chevaux de retour sur le poteau… On oserait presque le mot « miracle » si nous ne vivions dans une République laïque.
Hé bien encore une fois, mesdames et messieurs, de miracle, il n’y en a pas eu. La vérité, c’est que nous nous sommes fait baiser bien profond, comme d’habitude, par ceux qui nous manipulent depuis des siècles, et, ce qui est encore plus triste, avec notre consentement ! Je vous explique pourquoi.

Cette élection présidentielle, on nous le claironnait sur tous les tons, devait être l’élection qui allait tout changer. A droite, on nous promettait le bonheur par la rigueur économique, et on croyait ferme que l’élection était dans la poche. A gauche, perdu pour perdu, on promettait d’ouvrir à fond les vannes de la redistribution, histoire d’empoisonner le prochain quinquennat, comme on l’avait si bien fait avec Sarkozy. Mais tout ce beau monde sentait bien qu’il avait de plus en plus de mal à faire gober ses promesses aux électeurs, et que le risque de voir la « bête immonde » qu’ils avaient fabriquée arriver réellement aux affaires n’était pas nul… oui, parce que, pour que le peuple se tienne tranquille, il faut lui donner de temps en temps l’impression que c’est lui qui décide de son destin, et pas le « système » [1]. Mais bien entendu, le « système » a une sainte horreur du risque (l’incertitude est très préjudiciable aux affaires) ; il s’arrange donc pour ne pas laisser une seule petite chance à l’impondérable.

Et pour éliminer l’impondérable FN, il avait sous la main le candidat idéal : Emmanuel Macron ! Un homme jeune, décomplexé, transgressif, énarque, à la fois banquier d’affaires pour le côté matériel et philosophe pour la hauteur spirituelle, un CV de rêve, le beurre, l’argent du beurre et la crémière. Justement ce qu’il fallait pour faire fondre les midinettes de tout sexe. Et c’est ainsi que la machine à contrôler la populace s’est mise en marche, sans que rien ne puisse l’arrêter.

On incita le teinté, cramé, à prendre sa retraite ; on sortit les casseroles de l’incorruptible, et les LR (pas tous mécontents, d’ailleurs, de voir leur candidat se ramasser) étaient condamnés à se défendre au lieu de pilonner la présidence catastrophique de Hollande (et de son influent conseiller Macron, ne l’oublions pas trop vite) ; on organisa chez les socialistes une primaire dont les militants-votants, primaires eux-mêmes, ne pouvaient qu’éliminer Valls, seul concurrent sérieux à gauche de l’Emmanuel ; une mayonnaise allégée autour de Mélenchon pour ponctionner juste ce qu’il fallait les voix de Marine le Pen, laquelle, il faut bien le dire, mit beaucoup de bonne volonté à se laisser gentiment rouler dans la farine… vous connaissez la suite : une campagne de premier tour insipide, de laquelle aura été soigneusement évacué tout thème qui aurait pu inciter les électeurs à mal voter (je ne vous fais pas un dessin), et la qualification programmée pour le deuxième tour entre la liberté en marche et le spectre du nazisme. Un vrai choix de société anonyme !

Tout finit donc bien, dans le meilleur des mondes : le « système » est toujours confortablement installé. Un coup dans la majorité, un coup dans l’opposition, aux uns les prébendes présidentielles et parlementaires, aux autres les régions et les mairies. En face, pour faire croire au cochon de votant qu’il a voix au chapitre, un parti croupion, que l’on peut faire monter ou descendre à sa guise selon les intérêts du moment, et que l’on saura toujours museler (mais pas trop, pour qu’il puisse encore aboyer) en appelant les chambres à gaz à la rescousse.

Alors qu’est-ce qu’il nous reste ? Ne plus voter pour leur montrer qu’on n’est pas dupe ? Ils s’en foutent comme de leur première cuiller d’argent… Non, la seule chose que l’on pourrait faire, pour qu’ils rient jaune, c’est émigrer nous-mêmes, et les laisser se démerder avec la « diversité ».

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Un tout autre sujet, sans rapport avec le précédent (encore que…) : je me trouvais avant-hier vers 15 h dans le silo du métro, devant la gare Saint Lazare. Devant moi, un arabe avec 3 femmes voilées des pieds à la tête. L’une des femmes s’est adossée à un pilier, et s’est mise à psalmodier en répétant à la fin de chaque phrase le nom d’Allah. Les deux autres femmes essayaient de rassembler les voyageurs arabes qui passaient là. L’homme, lui, s’était éclipsé. Je n’avais pas le temps de m’arrêter, mais j’aurais bien aimé savoir ce qui se tramait… Peut-être des soutiens de Macron qui faisaient campagne pour les législatives ?

[1qualificatif un peu simpliste pour faire court. Le système englobe tous ceux qui sont du bon côté du manche, et qui ont intérêt à ce que ça ne change pas