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Ils ont tous lâché Zemmour !

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

Ça y est ! Ils l’ont tous lâché. Ils n’attendaient qu’un prétexte, la « provocation » de trop, pour rejoindre le troupeau des bonnes personnes. Même Finkielkraut, apparu blême et tremblant sur RCJ (radio communautaire juive, aussi sur internet), pour, tel Saint Pierre reniant le Christ, lire un communiqué précisant qu’il n’avait rien de commun avec Eric Zemmour (rien qu’à écrire le nom maudit, j’ai l’impression de sentir le souffre).

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Je ne vais pas trop m’étendre sur le polémiquissime « respect des djihaddistes qui meurent pour leur foi et leurs idées », qui a tant bouleversé nos cœurs d’artichaut - il faut être d’une mauvaise foi abyssale pour ne pas comprendre que Zemmour voulait exprimer, par une phrase choc, qu’il y en a marre de nous endormir avec les « déséquilibrés, les faibles d’esprit, les manipulés, les ce n’est pas ça l’Islam et autres anesthésiants », et qu’il est temps de traiter les « terroristes » avec toute la « considération » (c’est-à-dire le sérieux et les moyens) que méritent les ennemis dangereux et résolus à nous exterminer qu’ils sont.

Je rappellerai seulement à tous ces offusqués d’opérette qui ont utilisé (à quel titre ?) la douleur des familles des victimes innocentes de Nice ou du Bataclan pour crucifier Zemmour, qu’il n’y a pas si longtemps, ces mêmes courants de pensée Sartro-nauséabonde applaudissaient aux attentats perpétrés par le FLN contre des femmes et des enfants en Algérie et en France, considérant qu’il était bien normal que les peuples sous le joug colonial, qui ne disposaient ni de bombardiers ni de chars d’assaut, utilisent les seules armes à leur portée pour se libérer de leur asservissement - la fin, dans ce cas, justifiant les moyens, même les plus atroces.

Mais dans cet entretien au magazine Causeur, et c’est sans doute la vraie raison de son lynchage, Zemmour a mis le doigt sur quelque chose de bien plus signifiant, quand il dit que nous ne sommes plus capables, nous, Français d’origine non africano/musulmane mais pas plus français que les autres origines (que de précautions verbales ne faut-il pas prendre pour passer sous les fourches caudines de nos censeurs), de mourir, et surtout, de tuer, comme eux, pour nos idées. Et ça, ça fait encore plus mal au fondement de nos matamores de salon (vous savez, ceux qui, bien à l’abri dans Paris intra-muros, auraient voulu qu’on envahisse la Syrie) qu’un suppositoire au poivre.

Hé oui, nous ne sommes plus disposés à défendre le drapeau et à mourir à son pied. Nous n’en sommes pas pour autant tous devenus lâches ou traitres à la patrie, c’est bien plus grave. Des lâches, des traîtres, des ennemis de l’intérieur, des capitulards, des compassionnistes aveugles et sourds, mais hélas pas muets, l’Histoire de France en a toujours produits plus qu’un curé peut en bénir, et nous nous en sommes toujours sortis. Mais les "félons" restaient une minorité, certes dangereuse, mais dans l’impossibilité de l’emporter dans un monde où s’appliquait le droit du plus fort, et où les Français patriotes étaient les plus forts parce que les plus nombreux et au moins aussi résolus.

Aujourd’hui, les cartes ont été rebattues, la dictature de la « bonne » pensée et du marché mondial s’est définitivement substituée aux dictatures nazie et communiste. Le plus fort, par essence injuste, a été prié de se soumettre aux désirs des plus faibles, par essence justes. Le natif trop riche a été sommé d’ouvrir grand ses portes à l’étranger trop pauvre, le travailleur privilégié de payer pour l’inactif victime de la société, le blanc de 2016 de se repentir pour le colonisateur de 1930, le policier de se laisser caillasser, frapper, brûler sans même riposter, le juge de laisser libre des voleurs et des violeurs.

Quel Français de cœur voudrait alors risquer sa tranquillité, sa réputation, un contrôle fiscal, une convocation devant un tribunal, sans parler de sa peau, pour un pays qui n’est plus qu’un paillasson de forme hexagonale sur lequel est invitée à s’essuyer les pieds toute la misère (pas toujours si misérable) du monde ?