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Porc à la cantine : on se met à table ?

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

On se met à table ? Le porc dans les cantines redevient un sujet de débat. Je suis un peu exaspéré par les flots d’angélisme et de tolérance aveugle vis à vis de ceux qui veulent imposer des repas de substitution dans des lieux qui relèvent de la seule autorité de la République laïque.

Dans le même temps , du côté de ceux qui luttent pour maintenir ou restaurer l’intégrité de notre culture dans l’esprit et la loi de la République laïque et sur le terrain même où doit commencer sa défense, je suis étonné par l’absence de certains arguments liés à notre histoire et à notre quotidien partagé.

Le porc appartient à un mode de vie et d’alimentation inscrits depuis des millénaires dans la culture Française et même Européenne voire quasiment mondiale si on ajoute l’Asie, l’Océanie et les Amériques. Partout maintes traditions culinaires et festives se sont forgées autour de l’élevage et de la consommation du porc. Tous ceux qui ont connu la vie à la campagne avant la généralisation des abattoirs ne peuvent que se souvenir de « la fête du cochon » lorsque l’animal était sacrifié pour pourvoir aux besoins en viande de la famille. Cette fête faisait même régulièrement l’objet de sujets de rédaction pour les candidats au certificat d’études. S’ensuivaient parfois quelques perles qui faisaient sourire les instituteurs lorsque des citadins égarés dans une école rurale se croyaient tenus de décrire une fête autour d’un personnage mangeant de manière peu ragoûtante.

La littérature et de nombreux contes pour enfants comme par exemple « Les trois petits cochons », des dessins animés comme les aventures d’Astérix le Gaulois, mais aussi les objets de la vie courante comme les petits cochons-tirelires sont encore témoins parmi bien d’autres de cette présence permanente du porc dans notre civilisation.

Les juifs qui ne consomment pas de porc vivent en Europe depuis des centaines et des centaines d’années. Nos différences culturelles sur ce point précis n’ont jamais posé de problème ni soulevé de conflit. Nous sommes nombreux à avoir connu les cantines scolaires, voire l’internat puis le restaurant universitaire… Il y avait parmi nous des élèves de confession juive et si certains effectivement ne mangeaient pas de porc ni de certains autres plats, ils compensaient avec ce qui leur était proposé dans un menu unique, sans faire d’histoire.

Il y avait aussi quelques élèves d’origine musulmane, moins nombreux aujourd’hui certes, et qui réagissaient exactement comme ceux de confession juive dans le respect de modes alimentaires liés à notre culture. Je dois à la vérité de dire que parmi ces élèves de confession juive ou musulmane certains faisaient fi des interdits et mangeaient le jambon ou le rôti de porc comme la charcuterie avec le même appétit que les autres quand ils n’avaient pas sur eux le regard censeur d’autres membres de la même communauté.

En fait s’il n’y a toujours pas de conflits avec les représentants de la communauté juive qui s’arrangent pour ne pas imposer leur judéité dans les établissements de la République laïque en choisissant des écoles confessionnelles si cette judéité est pour eux prépondérante, on a vu apparaître des revendications et partant des conflits avec la communauté musulmane à peu près en même temps que l’apparition de SOS racisme soit en 1984.

D’un coup quelques familles qui jusqu’alors n’avaient jamais posé de problèmes avec leurs premiers enfants se sont mises progressivement à contester la piscine pour les filles, les cours d’éducation physique en short, certains enseignements comme l’histoire et les sciences naturelles, les fêtes de Noël, voire même le fait de faire dessiner le père Noël ou un sapin décoré à des enfants de maternelle et j’en oublie sans doute… Pour en arriver bien sûr progressivement à réclamer des repas de substitution compatibles avec la pratique de leur religion. Sans parler du voile, de la burka et des prières dans les rues !!!!!

L’erreur majeure fut de ne pas mettre immédiatement un terme à toutes ces revendications qui fleurissaient tour à tour au fur et à mesure qu’une était satisfaite ou même simplement discutée.
Nous sommes allés trop loin dans la tolérance, dans l’accueil et dans l’effort de compréhension sans prendre la mesure du danger qu’il y avait à accorder le doigt pour se voir réclamer la main, puis à tendre la main pour se faire happer le bras ! Et cette fois nous avons les deux bras pris dans cette gangue aux relents d’islamisation de notre territoire et de tout l’Occident.

Bientôt, on en viendra à nous demander comme en Angleterre de bannir les représentations de petits cochons des livres pour enfants…

Déjà des commerçants se sont vus interdits de marché à Nîmes parce qu’ils vendaient de la charcuterie ou des robes légères. Déjà maintes villes en France (Amiens et bien d’autres) ont renoncé dès l’an dernier à dresser un arbre de Noël sur la place publique. Déjà les marchés de Noël sont menacés par les islamistes… Déjà en France des écoles ont renoncé à dresser un arbre de Noël… Déjà le « halal » nous est imposé à peu près partout sans même que nous en soyons avertis et en contradiction absolue avec la défense du monde animal.

Bientôt des charcutiers se verront menacés et sommés de retirer de leurs vitrines des cochons en céramique comme récemment en Allemagne… Déjà les attentats sanglants se multiplient jusqu’à l’encontre de notre liberté d’expression…et la liste de tout ce qui doit réveiller nos consciences pourrait s’allonger à l’infini et au quotidien.

De fait ces multiples et permanentes revendications ou attaques caractérisées pour détruire nos symboles culturels, pour installer et imposer à tous une culture différente et des pratiques cultuelles en opposition avec nos cultures occidentales et nos modes de vie sont autant de petits pas pour avancer vers une islamisation maintenant annoncée et revendiquée même au prix de la pire violence. Comme cette islamisation est de fait portée par une démographie galopante de tous ceux qui voient déjà notre pays et plus largement l’Occident comme » territoires d’outre-mer » des musulmans du Maghreb et d’Afrique noire, il est plus que temps de mettre non seulement un terme à cette avancée constante mais encore de lui imposer un recul significatif.

La prise de conscience se fait. La parole se lâche et le ras-le-bol est tellement mis sous pression par les perpétuelles accusations de « racisme » qu’il finira par exploser si rien n’est fait pour enrayer définitivement le processus et imposer un retour vers des pratiques compatibles avec ce que nous sommes.

Les repas à la cantine pourraient passer pour un détail de peu d’ importance mais symboliquement ils font partie de tout ce que la communauté Française « ne peut plus avaler «  ! Et à eux seuls ils sont lourds de conséquences.

Par ailleurs, si on explique aux Français que les repas de substitution coûtent plus cher à la commune et font augmenter leurs impôts (sans compter le fait qu’il ne peut y avoir de justification morale à faire payer des impôts à une communauté pour satisfaire les pratiques liées à la religion d’une autre), si on leur rappelle que la filière porc est en grande difficulté en France et qu’il y a donc lieu de la soutenir, je pense que de 53% de Français contre la substitution nous passerons à peut-être 75 ou 80% .

Enfin, pour ce qui est de la laïcité, et j’aurais sans doute dû commencer par là, je veux rappeler que les signes distinctifs de toute religion sont interdits dans tout établissement scolaire. Or, à moins que la commune ne prépare tous les repas en double et en jette par conséquent un sur deux (ce qui serait la règle puisque tout part à la poubelle et ne peut même être distribué aux associations) il faut OBLIGATOIREMENT faire la demande d’un repas soumis à des règles religieuses donc sortir de la discrétion de rigueur et afficher ses croyances et pratiques confessionnelles. Cette déclaration est par conséquent contraire à la loi .

Dire que ces repas de substitution sont distribués depuis 30 ans (ce qui est très exagéré dans la majorité des cas et pas encore généralisé) n’est pas un argument valable pour les maintenir car lorsqu’on prend conscience d’une erreur et de toutes les conséquences qu’elle entraîne il convient d’y mettre fin aussitôt. S’entêter dans ses erreurs n’est pas un signe d’intelligence et dans ce cas précis ce serait un grave signe de faiblesse lourd de conséquences.

Je veux croire que nous sommes un peuple intelligent et capable de réagir avant d’avoir à tendre le cou à l’abattoir.

Voir en ligne : http://24heuresactu.com/2015/03/23/...