Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra.

, par  NEMO , popularité : 4%
NJ-Ile de France

Tous ceux qui se couchent en espérant être épargnés devraient méditer cette sentence pleine de sagesse de Rabelais, dans Gargantua (en 1534).

JPEG - 195.5 ko

C’était sur BFMTV, il y a quelques jours. Jean-François Copé, qui fut un temps l’espoir de la droite patriote avant de se convertir, comme les autres, en paillasson, se lamentait : la France est le pays qui, au monde, a fait le plus pour les populations allogènes, sans considération d’origine, de couleur, de religion, de niveau intellectuel ou financier, et, au lieu d’en être récompensée, elle est haïe comme aucun pays ne l’est au monde, et par les mêmes qui profitent de ses largesses. Il en pleurait presque, le brave Jean-François.

Mais, mon pauvre vieux, si tu savais comme ces gens-là te méprisent, méprisent les Français, justement parce que nous avons été trop bons, trop compréhensifs, trop généreux, bref trop cons, avec eux. Pour eux, la bonté, la compréhension, la générosité, quand elles ne s’appuient sur aucune exigence, aucune contrepartie, aucune punition en cas de non-respect des règles du pays d’accueil, ne sont qu’un signe de faiblesse et de peur. Pour eux, notre attitude à leur égard est le tribut que tout vassal, tout peuple conquis doit verser à ses conquérants. Les émeutes de ces derniers jours, la mise à sac des villes et villages de France ne sont que l’expression du droit de pillage que conquièrent par les armes les vainqueurs sur les vaincus.

Et puis j’ai entendu, sur CNews, maître Jakubowicks, ancien président de la Licra, la très bienpensante et très hémiplégique Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme, répliquer à Pascal Praud qui s’étonnait que des militants d’extrême-gauche aient pu envahir le tribunal de Lyon, pour empêcher que des émeutiers soient jugés, que l’obsession du « tout répressif » était totalement inefficace. La preuve, ajoutait-il, c’est que ça n’a jamais marché. Ah bon ? Et Giuliani, à New-York, la tolérance zéro ? Je me souviens d’avoir pu circuler à pied sans problème dans Harlem à 3 heures du matin… Avant Giuliani, c’était l’agression garantie. Et puis, tiens, mon cher maître, que tous ces Kevin et Matteo aillent provoquer, dans leur pays d’origine, le début de commencement d’une émeute, une poubelle renversée, un mauvais regard à un policier, un refus d’obtempérer, et vous verrez ce qui va leur arriver. En tout cas ce ne sera pas un simple rappel à la loi, mais dans le cas le plus favorable à ces petits anges, quelques mois (sans réduction de peine, sans permissions de sortie, et avec parfois, en prime, s’ils sont jeunes et appétissants…) dans une prison 5 étoiles, ou carrément un pistolet fou qui leur met une balle dans la tête.

Français, quand prendrez-vous enfin la mesure du merdier dans lequel nous sommes plongés, par notre veulerie, ou, pire, par notre indifférence (du moment que nous ne sommes pas touchés personnellement) ? Pendant que notre chef d’État, notre premier ministre, nos ministres pleurent sur la mort d’une racaille repeinte en petit ange aux ailes blanches, ils n’ont pas un geste, pas un mot de soutien pour la police qui, sous les insultes d’une classe politico-médiatique qui mériterait le poteau pour activités anti-françaises, maintient tant bien que mal l’ordre dit « républicain » (tu parles d’une République !), alors qu’elle devrait mettre l’arme au pied et nous dire : vous nous détestez ? Démerdez-vous sans nous. Nous, on rentre dans nos foyers, s’occuper de nos familles, qui elles, au moins, nous aiment.

Note : la LICRA vient de pondre un « rapport » accablant pour la police sur les émeutes de Sainte Soline. Ses auteurs, un peu déstabilisés par des questions pourtant banales dans une conférence de presse où les journalistes stagiaires s’ennuient, ont fini par reconnaître qu’ils étaient trop loin du lieu des confrontations pour répondre précisément, et qu’ils s’étaient appuyés, pour leur rapport… sur les « témoignages » des « victimes des violences policières ». Et ça vous fait rire ?