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Obligeons l’Algérie à reprendre ses migrants illégaux.

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

J’espère que vous êtes suffisamment lucides pour vous rendre compte que des centaines de milliers d’Algériens quittent leur pays pour s’installer chez nous, et ce sera sans aucun doute des millions qui feront la traversée de la Méditerranée dans les années à venir.

Je le sais, nombreux parmi vous vont s’écrier ou commenter : « Encore l’Algérie ! Ce Gomez, encore un nostalgique de l’Algérie Française ! »

Eh bien oui ! Encore l’Algérie ! Parce que nous sommes, et nous serons, les premiers concernés par son devenir.

C’est vrai, je ne suis pas particulièrement heureux de constater dans quel état se trouve ce pays aujourd’hui et, ce qui bien plus grave, quelle sera sa situation dans les années à venir ?

Et je ne suis pas le seul à l’affirmer, déjà un ancien chef de son gouvernement, Ahmed Benbitour (sur le quotidien El Watan), s’interrogeait avec inquiétude sur la situation de l’Algérie après un demi-siècle d’indépendance.

Il estimait que le proche avenir de son pays était plus incertain que jamais.

Il ne s’agissait pas de faire peur à la jeunesse, mais il demandait à ses concitoyens de s’armer de courage avant l’arrivée de la catastrophe et le danger immédiat de la forte probabilité d’une explosion de la rue.

Et cela s’est produit quelques mois plus tard !

Le pays est dirigé par un pouvoir autoritaire et paternaliste qui vit de la rente et de la prédation de cette rente, qui ne cesse de s’amenuiser.

Un pouvoir faible et inadapté aux ambitions et aux attentes du peuple.

Un état déliquescent où le culte de la personnalité, la corruption, l’ignorance et l’inertie sont généralisés.

L’économie du pays est des plus vulnérables car elle est essentiellement dépendante de l’étranger.

Les recettes de l’exportation ont chuté de 63 milliards de dollars, en 2013, à 27 milliards en 2016, perdant ainsi 57% de sa valeur en quatre années.

Le stock de réserves de change était épuisé dès 2020.

Selon « Le Matin d’Algérie », la vraie question qui se pose est : « Comment d’exportateur de céréales sommes-nous devenus importateur de pain ? »

En 1962, après le départ des « colonialistes », les ventes d’hydrocarbures à l’étranger représentaient 53% et donc que 47% des recettes du pays provenaient d’autres produits, hors-hydrocarbures.

Aujourd’hui ce taux est passé à 3%. L’Algérie ne produit plus rien, n’exporte plus rien, et cela, constate le signataire de l’article, ce n’est ni la faute de Massu, de Bigeard ou des « paras » ! Mais uniquement des « Libérateurs », ceux à qui on a offert le pouvoir dès 1962 et dont Bouteflika était l’échantillon le plus représentatif.

Après 19 ans de règne absolu et avec plus de huit mille milliards de dollars dans les caisses de l’État (plus qu’aucun président au monde n’a jamais pu disposer et ce n’est pas la France, hélas, qui ne les a jamais possédés) l’Algérie à l’agonie.

Les subventions supprimées, les fonctionnaires licenciés, les produits de première nécessité inaccessibles, y compris l’électricité. Ce sera le retour du temps des bougies et du charbon de bois. Les budgets de la santé et de l’éducation sont réduits et l’incertitude sur les versements des retraites et des prestations sociales est présente.

Chaque Algérienne et Algérien doit prendre conscience de l’imminence des dangers dans un futur proche si la lutte contre la corruption, les passe-droits, le gaspillage, l’absentéisme, le népotisme, l’opportunisme, le laisser-aller, l’incivisme et le manque d’éducation citoyenne.

Il faut que la justice reprenne ses droits et que la malhonnêteté, le vice et la brutalité soient proscrits et combattus. »

Je vous livre donc cette analyse objective sur l’avenir de l’Algérie et comme il y a fort peu de chance qu’elle soit comprise, il faut nous attendre à une arrivée massive d’Algériens lors des prochaines décennies et le risque vital pour la France que (comme le prévoyait De Gaulle) le seuil des 15% de migrants Algériens, déjà atteint, soit largement dépassé et porte atteinte à l’essence même de notre identité.

Avoir condamné 40 millions d’Algériens à la précarité en un demi-siècle n’est-il pas bien plus condamnable que le « crime » de les avoir colonisés ?

L’Algérie change de gouvernement mais, le peu de temps de leur existence ne les empêche pas de toujours exiger la repentance « pour les « crimes contre l’humanité de la colonisation », selon la déclaration d’Emmanuel Macron ! Mais qui exigera la repentance de l’Algérie pour ses crimes contre l’humanité, ses assassinats, ses massacres ?

L’Algérie refuse de reprendre « ses ressortissants » expulsés de France, n’avons-nous pas le pouvoir de les y obliger, ne serait-ce qu’en bloquant tous les visas des Algériens vers notre pays ? Croyez-moi, ils en accepteront facilement quelques centaines pour nous en envoyer quelques dizaines de milliers !

Je serai le premier, et je suis sincère, à ne plus devoir vous « parler » de l’Algérie mais il en sera, hélas je le crains, le cas très souvent encore au cours des prochaines années !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2021/...