Plus je te vois, plus je t’entends et moins je t’aime,
Sur ta tombe ce n’est pas un seul chrysanthème
Qu’on jettera, mais seulement bien l’anathème
Sur tes frasques reprises sur tous tes vieux thèmes.
Tu t’es sublimé d’un langage ésotérique,
Grappillant de ton Paul Ricœur quelques pensées
Jusqu’au point de devenir bien plus qu’hystérique…
Ta fatuité cachait qu’elles étaient passées.
Tu as perdu d’un coup toute ta dignité
En te vautrant fort indécent à tes bronzés :
Tu y cherchais recours à ta fragilité,
Le peu d’intelligence restant totalement rasé.
Plus je te vois, plus je t’entends, plus je t’exècre :
Tu t’es frotté aux limites de l’indécence,
Lové, vautré bien en plein cœur de quelque pègre
Dilapidant de tes erreurs quelque créance.
Plus je te vois, plus je t’entends, moins je comprends
Comment la France par toi fut tant trimbalée :
Le temps d’un paltoquet s’est fait bien encombrant…
Il faudra bien que tes fautes soient blackboulées ! (18/10/2018)