De Saint François l’on sait quelques petits miracles,
Celui des Agneaux Fervents de l’Eucharistie
Est bien celui qu’on porte le mieux au pinacle,
Son amour des bestiaux en fut la garantie.

Mais de notre François on ignorait les dons,
La France au fond du trou, qu’allait-il en sortir ?
Le Saint Esprit s’en vint chasser son gros bourdon,
Et le miracle allait soudain l’anéantir.

Il trouve de l’argent alors à profusion
Pour financer ses plans tirés sur la comète,
Peillon double la prime en REP pour l’occasion
Reboostant PISA de quelques coups de gommette.

C’est deux millions d’emplois que notre Montebourg
Commande pour cinq ans à tous les grands patrons :
Le redressement vaut bien quelques calembours,
Mais on ne jouera pas à qui est plus poltron !

On fera par ailleurs bien des économies
En regroupant de-ci de-là quelques régions :
Les doublons profiteurs de par quelque alchimie
Ne constitueront plus nos antiques légions.

Comment douterait-on que le petit François
Ne soit canonisé un jour et sans remords ?
Cela me semble tout à fait aller de soi…
Vite ! Vite ! Qu’advienne enfin très tôt sa mort !