J’entendais Taubira hier sur France Inter :
La poule qui caquette a tu le chant du coq,
C’est qu’elle se répète et de bis et de ter,
La pécore toujours prête à frapper d’estoc.
Notre Patrick Cohen en était muselé,
Lui qui est si prolixe en interpellations,
Il fut bien effacé tant il fut harcelé
Par le petit boulet en mal d’explications.
Le débit de la poule en salve de canons,
Ce fut une cascade et bien plus qu’un torrent,
Balayant devant elle et de son gonfanon
Tout ce qui pour elle était trop exaspérant.
Et quoi donc ? Encore l’accuser de laxisme ?
Elle en voulait la preuve et l’autre était muet,
Et sa colère au plus haut de son paroxysme
Muait notre Patrick en pantin désuet.
Et pourtant l’on connaît bien des échappées belles,
Les prisons devenues usines à passoires,
Et les gardes à vue finies en ribambelles
De relaxes en des mesures récursoires.
C’est la jacasserie qui lui sert d’arguments,
Son discours est tissé de vaines arguties…
Dans ce gouvernement on sait que chacun ment,
Et ainsi va la France en son impéritie. (5/03/14)