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Les socialistes redoutent d’être lâchés par les catégories populaires

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À l’approche des élections municipales et européennes, les socialistes redoutent de voir leur échapper une partie de leur électorat au profit du Front national.

La poussée du Front national ? Pour commencer, les socialistes renvoient la question à la droite. Après tout, ce ne serait qu’une histoire de droitisation de l’UMP, processus attribué à Nicolas Sarkozy et Patrick Buisson, son conseiller lorsqu’il était président de la République. Après la petite phrase de François Fillon, les socialistes ont ainsi entonné en chœur leur couplet traditionnel pour dénoncer le rapprochement entre l’UMP et le FN. « M. Fillon a donné un mauvais coup à notre vie politique démocratique. Il a levé une digue supplémentaire entre la droite républicaine et celle, xénophobe, représentée par le FN », a dénoncé le porte-parole du PS David Assouline.

Mais le phénomène inquiète tout de même les socialistes beaucoup plus qu’ils ne veulent le laisser croire. « Le vote FN est un problème lancinant dans notre vie politique. Sur un fond persistant, il connaît des poussées. Nous vivons l’une de ces poussées », reconnaît-on à l’Élysée. C’est d’ailleurs à la lutte contre le FN que le PS avait consacré son université d’été de La Rochelle, avant que le duel Valls-Taubira n’éclipse le sujet. Pourtant, même dans des territoires jusqu’alors hostiles à l’extrême droite, l’inquiétude grandit. C’est le cas notamment à Toulouse. La semaine dernière, le maire socialiste de la ville, Pierre Cohen, a admis que le vote FN était l’une des inconnues du scrutin municipal de 2014. « Depuis deux ou trois ans, le Front national a pris une nouvelle dimension », observe-t-il.[...]

Le Figaro

Rappel :

Vote FN des ouvriers : Jean-Luc Mélenchon se trompe

D’après un sondage Harris Interactive réalisé entre le 5 et le 8 avril 2013 sur les « traits d’image » de Marine Le Pen, 51% des CSP-, dont font partie les ouvriers, estiment que l’expression « a de bonnes idées pour la France » correspond « plutôt bien » à Marine Le Pen contre 33% des CSP+.

Une affirmation qui se confirme également si l’on se reporte au niveau de revenu des électeurs, comme le demande M. Mélenchon. Rappelons que le salaire mensuel moyen d’un ouvrier est de 1 563 € (données Insee 2009) tandis que les chefs d’entreprise gagnent en moyenne 4 250 euros par mois (données Insee/CGPME 2010), comme le rappelait d’ailleurs le leader du Front de gauche en début d’interview.

Selon ce sondage, 46 % des personnes gagnant entre 1 200 et 2 300 euros par mois (dont font partie la majorité des ouvriers) considèrent que Marine Le Pen « a de bonnes idées pour la France« , tandis que 62 % de ceux qui gagnent entre 3 500 et 5 000 euros par mois (comme la majorité des chefs d’entreprise) considèrent que cette expression lui correspond « plutôt mal ». Un différentiel qui s’accentue pour ceux qui gagnent plus de 5 000 euros. Ils sont près de 73% à considérer que l’expression correspond « plutôt mal » à la présidente du Front national.[...]

Le Monde

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