Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

 Les migrants : nouveau terrain de jeu des démagogues…

, popularité : 3%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

L’action collective n’est pas toujours supérieure, ni en efficacité ni en droit, à l’individuelle. Le débat politique devrait, plus souvent, aborder cette question : quelles sont, hic et nunc, les bonnes limites de la sphère de l’initiative individuelle et celles de la sphère publique ?

Etant remarqué que la première n’exclut en rien la libre coopération, tandis que la seconde peut s’exercer à un niveau de proximité ou un autre, en application du principe, si peu appliqué, de subsidiarité.

Les Français étouffent non seulement sous le poids des impôts, taxes et cotisations, mais aussi sous l’omniprésente tutelle du collectif, qui, à tout instant, prétend nous dicter ses lois, y compris quand ses résultats touchent au fiasco.

Car ce n’est pas tant pour des raisons idéologiques (encore que…) qu’il convient de remettre en cause radicalement le fonctionnement de l’Education Nationale, de notre système de santé, de cette soi-disant Sécurité Sociale, de cette prétendue politique du logement ou de la ville…, mais bien plutôt parce que leurs résultats sont catastrophiques. Et ne pouvaient que l’être…

A partir de là, les démagogues de gauche disent : « il faut aller encore plus loin ». C’est l’éternelle tentation de type Pol-Pot de la gauche… Les démagogues de droite disent : « les systèmes publics sont bons, à condition de les mieux conduire. Avec nos réformes, l’école, l’hopital, la retraite, et même la construction, iront beaucoup mieux ! »

Pourtant, les propositions des uns et des autres – Macron, Juppé, Marine Le Pen… – ne sont pas à la hauteur des problèmes, d’où ce désenchantement généralisé à l’égard de la classe politique.

Mais réduire les limites de la sphère publique exige du courage. Veut-on réformer sérieusement le système scolaire ? Il faut commencer par le décentraliser, tout en rendant cette responsabilité aux familles elles-mêmes. Veut-on vraiment faire en sorte que les Français se soignent mieux ? Il faut rétablir – et non pas dissoudre – le lien direct entre le patient et le soignant, et rendre responsable tout un chacun des conséquences de sa mauvaise hygiène de vie. Peut-on assurer une vieillesse décente à tous, sans libérer l’épargne, et en rétablissant le lien naturel entre celle-ci et les revenus différés qu’elle peut seule procurer, sans prendre en otage, pour cause de répartition, les générations les unes après les autres ?

Au delà du socialisme et du collectivisme, qui ont démontrées leur ineptie, on est allé beaucoup trop loin dans le sens de la mutualisation des risques et de la socialisation des problématiques individuelles. Beaucoup de politiques publiques se développent là où il serait préférable de n’en avoir aucune. Qu’a t-on besoin d’une politique du logement ou de l’emploi, qui ne font que camoufler des volontés d’égalitarisme ou de dirigisme ?

Ici, je parle moins d’économie que de simple bon sens.

Il faudrait aujourd’hui, et dans l’urgence, parait-il, une grande politique d’accueil des réfugiés, qui nous arrivent par millions d’Afrique et du Moyen-Orient ! Est-ce certain ?

Toutes les religions du monde nous enseignent que l’amour du prochain est un devoir moral individuel. La France – ou l’Allemagne – ne devrait recevoir des migrants que pour autant que des familles sont disposées à les prendre en charge. Comme cela s’est fait, par exemple, s’agissant des boat-people vietnamiens à la fin des années soixante-dix. Et qu’on ne dise pas qu’il y aurait des différences « d’affinités » entre ces situations. Dans un pays où près de huit millions d’habitants sont de culture ou d’origine musulmane, ces derniers pourraient donner l’exemple…

La générosité individuelle volontaire pourrait ne pas suffire. C’est possible.Cependant, y faire appel permettrait d’avoir une juste mesure de la volonté d’un peuple à accueillir, ou non, un tel flot de réfugiés et dans quelle proportion.

Ensuite, il reviendrait aux pouvoirs publics de protéger nos frontières. Et aux organismes internationaux, puisqu’ils existent, d’organiser, dans des camps situés le plus près possible des zones de départs, si possible dans les pays en guerre mêmes (en Syrie, en Irak, en Libye…), l’accueil provisoire des populations déplacées.

Que nos gouvernements prennent garde : nos pays sont saturés d’immigrants non intégrés (ce qui n’était sans doute pas le cas il y a 35 ans…). Laisser s’installer chez nous, d’une façon ou d’une autre, plusieurs centaines de milliers de moyen-orientaux présente des risques incontrôlables pour la sécurité et la cohésion nationale et même pour le simple fonctionnement de nos structures sociales.

Aucun gouvernement ne devrait être autorisé à mener une politique dont aucun citoyen ne veut, ou presque…

Partagez cet article sur vos réseaux sociaux

Voir en ligne : http://www.dumait.fr/2016/02/05/les...