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Le calme revenu à Trappes après une nuit de tensions

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

PARIS (Reuters) – Le calme était revenu samedi matin devant le commissariat de Trappes dans les Yvelines après une nuit de heurts entre habitants de la ville et forces de l’ordre, a-t-on appris auprès du commissariat.

Les manifestants, au nombre de 200 environ, ont jeté des projectiles en direction du commissariat et des forces de l’ordre lors des affrontements qui ont duré toute la nuit avant de se disperser vers 3 heures du matin, explique-t-on.

« Actuellement, c’est calme. Il y a encore quelques feux allumés », dit-on de source policière au commissariat de Trappes.

Les affrontements, qui ont commencé vendredi soir vers 21 heures, ont semble-t-il eu pour origine l’interpellation jeudi, d’un homme qui s’était opposé au contrôle par la police de son épouse voilée dont le visage était dissimulé, explique Jean-Marc Galland, directeur de cabinet du préfet des Yvelines.

« Son mari s’est opposé au contrôle de façon virulente en injuriant et frappant un policier », explique ce responsable. L’homme, placé en garde à vue pour ce motif, l’était toujours samedi matin.

« Vendredi, il y a eu des demandes d’explication des personnes de la ville qui ne comprenaient pas cette garde à vue », indique Jean-Marc Galland.

Puis, dans la soirée, les policiers ont constaté un « attroupement hostile » de personnes qui a pu monter jusqu’à 200 ou 250 personnes autour du commissariat. « Il n’y avait pas de meneur identifié, pas de revendication identifiée », explique M. Galland.

Des CRS ont été appelés en renfort pour sécuriser le commissariat.

Il n’a pas été communiqué de bilan des dégâts dans l’immédiat. Quelques poubelles ont été brûlées ainsi qu’une façade d’immeuble végétalisée, indique Jean-Marc Galland.

Samedi matin, « la sécurisation du commissariat et du secteur était toujours assurée à un haut niveau », a-t-il ajouté.

Danielle Rouquié

Voir en ligne : http://www.bvoltaire.fr/breves/le-c...