Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

La Seine-et-Marne déjà perdue pour la gauche

, popularité : 7%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le raz de marée national aura submergé les socialistes de Seine-et-Marne. Aux commandes du plus grand département d’Ile-de-France depuis 2004, la gauche n’est en capacité de se maintenir que dans six des vingt-trois cantons qui le composent à l’issue de ce premier tour des élections départementales.

Même si le basculement du département à droite était probable, l’ampleur de la défaite représente une vraie claque pour l’actuelle équipe aux commandes. Une équipe menée par le socialiste Vincent Eblé, qui se trouve d’ores et déjà assurée de perdre la main à l’issue du second tour.

« On assiste à un effondrement total de la majorité départementale, assène Jean-Jacques Hyest (UMP), leadeur de l’opposition de droite au conseil général. La Seine-et-Marne est sûre de basculer à droite au second tour. » Il faut dire que la majorité était déjà fragile, avec vingt-trois conseillers généraux issus d’une coalition de gauche opposés à vingt élus de droite dans l’assemblée départementale.

Malgré cette faible avance, le Parti socialiste n’est parvenu à trouver un accord ni avec les communistes ni avec les écologistes pour le premier tour. Dans de nombreux cantons, des binômes de candidats issus de ces trois formations se sont présentés séparément, alors que l’UMP et l’UDI ont déposé des candidatures communes.

« Le fait de ne pas s’être unis avec les forces de gauche au premier tour des élections est peut-être à l’origine de ce résultat que l’on pressentait, confirme Monique Delessard (PS), 1re vice-présidente du conseil général. C’est une très forte déception. J’ai de l’amertume que nos électeurs n’aient pas compris le travail effectué depuis onze ans. »

Au-delà des dissensions, c’est l’excellent score du Front national dans le département qui met la gauche KO. Déjà très présents lors des élections municipales l’année dernière, ses candidats se maintiennent au second tour dans dix-neuf cantons du département. Mieux : le parti dirigé par Marine Le Pen arrive en tête dans six cantons où la gauche est systématiquement sortie au premier tour. Notamment dans l’est du département, sa partie la plus rurale, alors que sa frange urbaine reste plutôt à gauche.

« Les villages nous ont plébiscités, constate Renaud Person, secrétaire général du Front national de Seine-et-Marne. Ce sont les Français attachés à leur terroir qui, par anticipation si l’on peut dire, nous choisissent pour défendre et protéger leur cadre de vie. »

Face à la menace frontiste, Jean-Jacques Hyest, patron de l’UMP départementale, en appelle au front républicain pour le second tour. Tout comme le PS Vincent Eblé qui insiste : « Il faut tout faire pour préserver l’espace républicain. »

Voir en ligne : http://www.leparisien.fr/melun-7700...