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LES JOURNALISTES

, par  Suzanne de Beaumont , popularité : 5%
Cet article provient d'une édition antérieure de NJ.

LES JOURNALISTES

Je n’arrive pas à comprendre la plupart des journalistes que l’on voit et que l’on entend sur les chaines de télévision françaises. Ils profèrent tous un grand sentiment de solidarité et de devoir moral et national pour nos concitoyens menacés à l’étranger. Madame Sophie Petronin attire leur sympathie, leur commisération, ils considèrent que l’état français lui doit, A N’IMPORTE QUEL PRIX , et à n’importe quel COÛT EN VIES DE NOS SOLDATS FRANCAIS, la protection de la république française. On a vu aussi deux soldats français sacrifier sciemment leur propre vie pour sauver un ennemi des français.

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Pour moi, madame Pétronin qui demande la nationalité malienne et qui considère que les djihadistes qui combattent et tuent nos soldats français sont des « résistants » qui ne font que leur devoir, cette dame est une ennemie à mort des soldats français et ne mérite que d’être laissée au sort qu’elle s’est choisi et surtout ne bénéficie pas des impôts français payés par les soldats français et leur famille, au travers de protection particulière de l’état français.

Quant au sort des soldats qui ont sacrifié leur propre vie je pense que leur sacrifice témoigne d’un engagement total à l’obéissance qu’ils doivent à leurs chefs, que c’est là un exemple parfait du soldat comme le conçoit le peuple français, mais que leurs chefs ne sont pas à la hauteur de leur engagement. Leurs chefs auraient dû considérer ce que coûte à l’état français la formation et l’équipement de ces soldats avant de les sacrifier à une idéologie. Les soldats devraient être formés au maintien de leur vie et à bien savoir peser le poids de leur sacrifice, car leur personne formée par les impôts des français vaut beaucoup plus d’estime et de protection que leurs adversaires. Les risques qu’ils prennent doivent être bien mesurés et le sacrifice de leur vie engagé pour des actions plus importantes que la sauvegarde d’ennemis de la France.

Les médias français, à l’unisson, célèbrent la solidarité entre français. Je crois qu’ils ont tous oublié le million de pieds noirs que le peuple français a décidé de jeter à la mer, ainsi que les centaines de milliers de supplétifs au service de l’armée française. Ce grand français maire de Marseille qui laissait complaisamment afficher dans Marseille « LES PIEDS NOIRS A LA MER » était certainement partisan de la solidarité française. Il était partisan du retour chez eux de tous ces soi-disant français, livrés au massacre puisque l’état français avait ordonné leur désarmement personnel . Ces gens n’étaient pas français et devaient disparaître du paysage politique français. Par contre, les afghans doivent à, n’importe quel prix, bénéficier de la solidarité du peuple français.

Je sais bien que l’histoire peut refaire le monde, que Staline a inauguré une science nouvelle, l’histoire réactualisée, à laquelle les grands penseurs de notre temps consacrent leurs recherches. Mais voilà, je suis encore en vie, mon retour d’Algérie a été un tel drame que personne ne peut en modifier le déroulement, il est inscrit profondément dans ma tête et dans mon corps, cela ne peut pas être une illusion, ni la conséquence d’une bouffée délirante.

Il faudra attendre que tous ceux qui ont vécu, comme moi, des évènements dramatiques soient morts, ne puissent plus témoigner, et le champ sera libre pour l’histoire réactualisée à la mode Stora.

Mais l’histoire Pétronin est d’actualité. Je voudrais savoir quelle protection couvre le fils Pétronin, qui a réussi à convaincre l’état français d’envoyer un avion de ligne pour emmener le fils au Mali et ramener le fils et la mère. Qui a convaincu le président français de se déplacer personnellement pour accueillir ces individus et entendre, devant les médias réunis en nombre, déclaration retransmises par toutes les chaines de télévision, que les djihadistes, ennemis de la France ne faisaient que leur devoir en tuant des soldats français.

Aujourd’hui cette dame et son fils sont devenus des clandestins au Mali, après un voyage de plusieurs milliers de kilomètres, par des détournements destinés à bien se cacher ils demandent la protection de leurs compatriotes. Ils demandent la protection de leurs compatriotes maliens en implorant la protection du grand chef musulman de ce pays. D’autre part ils demandent la protection de leurs compatriotes français au moyen des ressources de l’état français. « TOUT ET SON CONTRAIRE ».

Je sais aussi qu’un sondage récent auprès des élèves des écoles de journalisme françaises être a montré que cent pour cent des étudiants se disaient « DE GAUCHE ». Etre de gauche ne signifie pas être ignare, ne signifie pas d’accepter « TOUT EN MÊME TEMPS », ne signifie pas perdre la raison et le simple bon sens. Alors, comme le dit madame Hidalgo, messieurs les journalistes réveillez-vous