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L’échec économique de François Hollande

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Un an après son élection, la courbe du chômage ne s’est pas inversée. L’échec économique de François Hollande est total.

C’était le 9 septembre 2012, il y a un an jour pour jour. En habile politicien, le président François Hollande avait trouvé une parade pour s’extirper de toute explication sur la hausse du chômage provoquée par sa politique en invoquant une prophétie dont lui seul détiendrait le secret : "la courbe du chômage s’inversera d’ici un an". Cela ne voulait pas dire pour autant que le chômage aurait baissé mais qu’il arriverait bien un moment où il arrêterait de monter. Cette parade le dispensait ainsi de toute explication sur les réformes que lui recommandent pourtant vivement le FMI, la Cour des Comptes, l’OCDE et même l’Union Européenne.

Un an après, et malgré plusieurs tours de passe-passe pour manipuler artificiellement les chiffres comme l’embauche par l’Etat de 60.000 personnes dans l’Education Nationale, la création des "contrats de génération" ou encore des "contrats d’avenir" financés par la dette, rien n’y fait. Non seulement la courbe du chômage ne s’est pas inversée, mais pire encore, le gouvernement a battu plusieurs fois le record du nombre de chômeurs en France.

Lors de cette même interview, François Hollande avait déclaré qu’il allait "accélérer" sa politique, il a tenu parole puisque la France comptait alors moins de 3 millions de chômeurs tandis que nous en comptons aujourd’hui plus de 3,279 millions aujourd’hui.

François Hollande avait fondé toute sa campagne sur un engagement, un défi : plus de croissance. C’est la récession que connaît la France en 2013, et ce malgré une reprise mondiale importante. Par son idéologie, le gouvernement socialiste a sciemment ralenti l’activité économique avec des mesures administratives comme la re-fiscalisation des heures supplémentaires, le durcissement du statut de l’auto-entrepreneur ou encore les taxes sur les plus-values pour les entreprises mais également par l’idéologie d’une dépense publique toujours plus faramineuse financée à la fois par le creusement de la dette et la hausse des impôts, c’est-à-dire l’abaissement de la consommation et des investissements.

Élu sur des fausses promesses et un programme économique fumeux, il avait fallu deux années à François Mitterrand pour entamer le "tournant de 1983". Trente ans après, ayant fait pire que son modèle, François Hollande n’aura attendu qu’un an pour entamer, ne serait-ce que médiatiquement le "tournant de 2013". La baisse du coût du travail enfin étudiée, la compréhension du ras-le-bol fiscal et les doutes sérieux sur la fiscalisation des heures supplémentaires commencent à faire leur chemin dans les cabinets socialistes alors que la France continue de s’appauvrir.

Il est urgent de reconnaître l’échec total du socialisme d’Etat version Hollande 2012 pour permettre aux hommes et aux femmes de notre pays de retrouver les conditions d’un avenir meilleur par le travail et d’un progrès social. Il est urgent que le gouvernement socialiste mette fin à la relance de la dépense publique et la rigueur pour les ménages et mette en œuvre la rigueur des dépenses publiques et la relance par la consommation des ménages et les investissements des entreprises.
Il est urgent de mettre en œuvre un "tournant de 2013".

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