Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

L’Amérique, c’est le Titanic qui fonce sur l’Iceberg.

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Et nous, nous sommes les passagers impuissants et consentants au désastre.

JPEG - 82.3 ko

Les Talibans ont repris Kaboul. Oh, quelle surprise ! Personne ne s’y attendait, dites-donc. Et quelle ingratitude de la part du peuple Afghan, dont l’immense majorité, femmes et enfants compris, semble se réjouir de ce retour en fanfare (de kalachnikovs) des nouveaux Talibans. Alors que nous leur apportions la civilisation Mcdo halal, la démocratie et l’inclusivité sur un plateau. Ils n’avaient même pas à se battre pour cela. Nous le faisions à leur place. Et sans contrepartie. Enfin, quand je dis « sans contrepartie », c’est pour nous, les Français, qui sommes si généreux et désintéressés. Les Américains, eux, ils ne font jamais rien pour rien. Si l’État américain, c’est-à-dire le cochon de contribuable yankee, a dépensé des centaines de milliards de dollars dans cette opération catastrophique, ces dollars n’ont pas été perdus pour tout le monde, et en particulier pour l’industrie militaire américaine, qui n’hésite pas au passage à utiliser tous les moyens, y compris les moins démocratiques, pour se goinfrer sans laisser la moindre miette à ses alliés (demandez à Dassault, Thalès et autres ce qu’ils en pensent). Quant aux Anglais et aux Allemands, qui participaient à ce grand pince-fesses dans le cadre oh combien factice de l’OTAN, s’ils se sont fait papaandréouter, c’est quand même nettement moins que nous. Eux aussi sont plus préoccupés de leurs propres intérêts que de la défense obsessionnelle des droits de l’homme venu d’ailleurs.

Bref, encore une fois, après la Russie, l’Ukraine, l’Irak, la Libye, la Syrie, et j’en passe, les Américains ont entrainé l’Occident dans un bourbier dont nous ne sommes pas près de nous dépêtrer, nous, ses « alliés », qui allons bon gré mal gré récupérer toutes les soi-disant victimes collatérales, tandis qu’eux vont profiter des deux océans qui les séparent des problèmes qu’ils ont créés pour s’en laver les mains.

Sauf que… contrairement aux épisodes précédents, où l’Amérique restait une nation unie derrière un drapeau, une constitution, et le roi Dollar, bien à l’abri de frontières hermétiques, cette fois, c’est l’intérieur qui pourrit. L’Amérique se déchire, rongée par une lèpre qu’aucune arme, nucléaire, bactériologique, ou autre, aussi sophistiquée soit-elle, n’est capable de combattre : l’idéologie autodestructrice qui s’est emparée de ses « élites », et qui envahit tout l’Occident. L’Amérique, c’est le Titanic, et l’Europe n’a rien trouvé de mieux que de prendre place à son bord, passager de troisième classe qui n’aura même pas accès aux canots de sauvetage. L’Afghanistan, c’est l’iceberg contre lequel est venue se fracasser l’Amérique, ridiculisée (et nous avec) malgré ses avions furtifs, ses hélicoptères, ses drones, ses bombes, ses forces spéciales, ses GAFAM, par une poignée de fanatiques barbus, incultes, armés de pétoires et de leur soumission à Allah. Quel exemple pour un Moyen-Orient qui ne rêve que de détruire l’infidèle. Avec la victoire par KO des Talibans, aucun Américain ne sera plus jamais en sécurité dans le monde, où qu’il se trouve… Ce sont les Russes qui doivent bien rigoler.

Et pendant ce temps-là, les Chinois, à l’abri du wokisme, de l’inclusivité, du féminisme, des Droits de l’homme et de la démocratie, tissent patiemment leur toile (de soie, of course)…

Un mot sur le rapatriement des « harkis » Afghans envers qui, selon la presse servile, la France aurait une dette imprescriptible. Certes, à choisir, j’aime autant qu’on leur donne asile à eux, plutôt qu’à des Afghans, jeunes hommes en pleine santé qui ont « fui » la guerre pendant que nos soldats se faisaient trouer la peau pour une cause qui ne les concernait pas. N’inversons pas pour autant les rôles : c’étaient les soldats français qui aidaient les Afghans, nuance.