Vous vous demandez parfois comment nos élites occidentales au pouvoir, bardées des diplômes les plus prestigieux, dont le QI dépasse pour la plupart celui d’Albert Einstein (qui n’était que de 160), peuvent prendre des décisions à ce point aberrantes, irréalistes, voire suicidaires. On vous répond « idéologie », souci de sauver la planète, Covid, pénuries, égalité homme, femme, enfants, animaux, végétaux, non binaires, ou, ça vient de sortir, « xénogenre » (je n’ai pas tout compris, mais il semblerait que les xénogenrés se revendiquent de sensibilité animale, végétale, minérale, entre autres) … Et on vous noie le poisson.

Tout, je dis bien tout ce qui se fait depuis des décennies en Occident en général, sans oublier nos « leaders » Français, est guidé par 3 objectifs : le fric, le pognon, le pèze ! Dans un monde occidental sous tutelle des États-Unis, où la transcendance a été reléguée au magasin des accessoires, où ceux qui devraient donner l’exemple ne croient plus à rien qu’à eux-mêmes, le seul Dieu qu’il reste à adorer est le « Dollar » américain, et il en faut toujours plus. Et pour avoir toujours plus de dollars, il faut ce qu’on appelle en stratégie commerciale des « relais de croissance ».

Qu’est-ce qu’un relai de croissance ? Hé bien quand les ventes d’un produit commencent à stagner, parce que les clients en sont saturés, ou fatigués, ou qu’ils n’en ont plus besoin, il faut soit trouver un produit de remplacement, dont le consommateur n’a pas forcément besoin mais qu’on fera en sorte qu’il lui devienne indispensable, soit relancer le produit en trouvant de nouveaux clients ou de nouveaux modèles de consommation. Le monde occidental, sous la férule, je le répète, des États-Unis, est condamné à la croissance perpétuelle.
Appliquez cette grille de lecture simple (d’aucuns diront simpliste) à toutes les décisions qui vous paraissent relever plus d’un pensionnaire d’hôpital psychiatrique que du locataire d’un palais présidentiel et vous verrez, tout s’éclaire.

Prenez l’urgence climatique. Combien de milliers de milliards ont déjà été dépensés dans le monde, et en France (dépensés par les uns, et encaissés par les autres, ce n’est pas de l’argent perdu) sous prétexte que le CO2 était en train de « tuer » la planète ? Comme si nous, petits humains, avions une influence décisive sur un climat qui n’arrête pas de varier d’un extrême à l’autre depuis la nuit des temps. Et de couvrir nos paysages champêtres (pas citadins, hein !), à un coût faramineux, de ces splendides moulins à vent qui font le bonheur des Don Quichotte de salon, qui ne marchent pas quand il y n’y a pas assez de vent, ni quand il y en a trop, c’est-à-dire 80% du temps, et qu’il faut doubler d’usines à gaz ou à charbon qui en balancent à profusion, elles, du CO2. Quel magnifique relais de croissance que les énergies alternatives, quand la plupart des centrales nucléaires françaises ne rapportent plus rien, et que l’on peut multiplier par 5 ou 10 les prix de l’électricité et les bénéfices – regardez le bilan 2022 d’Engie !

Poursuivons avec la guerre Russie-Ukraine. J’en ai déjà parlé dans plusieurs tribunes. Qui est derrière tout cela ? L’Amérique, bien sûr, bouclier du monde libre ! C’est l’Otan, machine de guerre et de cash au seul profit des yankees, lesquels vendent leurs armes à ses membres sous couvert de compatibilité opérationnelle, sans laisser la moindre miette à nos propres industries, et avec la complicité de nos dirigeants, Français et Européens, tous soumis au dieu dollar, à ses pompes (à fric) et à ses (bonnes) œuvres. C’est la vassalisation de l’Ukraine, dont les grandes firmes américaines possèdent les 2/3 des terres agricoles, et possèderont à l’issue de la guerre, quelle qu’elle soit, grâce à leurs fonds de pension, la totalité du pays. C’est le sabotage de Nord Stream 2, qui profite à leur gaz de schiste hors de prix (mais soyons prudents, on n’est pas encore sûrs à 110% que les amerloques étaient à la manœuvre – je rigole). C’est l’affaiblissement de l’Europe et de la Russie - d’une pierre deux coups, qui dit mieux ?

Je m’en tiendrai là pour aujourd’hui, mais ça vaut aussi pour le Wokisme, Me-Too, le Covid, les voitures électriques, l’intelligence artificielle, vous voyez l’idée ?... Sauf que la croissance perpétuelle, pour paraphraser Coluche, ça risque de devenir de plus en plus difficile à tenir, surtout vers la fin.