Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Ils n’ont même pas honte !

, par  NEMO , popularité : 7%
NJ-Ile de France

Dans les temps obscurs, les soutiens de l’immonde Cesare Battisti se seraient suicidés s’ils en avaient eu le courage, ou, au pire, auraient couru se cacher au fin fond des forêts, mais ce qu’il y a de certain, c’est qu’on n’aurait jamais plus entendu parler d’eux.

JPEG - 91.4 ko

Nous avons appris cette semaine, un peu par hasard et en tous les cas pas grâce aux médias « mainstream », que l’infâme, l’immonde Cesare Battisti, considéré par toute l’intelligentsia française comme la victime expiatoire d’un état italien fasciste jusqu’à ses racines les plus profondes (la preuve, Salvini), avait avoué qu’il était bel et bien l’auteur des crimes crapoteux pour lesquels il avait été condamné par contumax.

Et ce n’est pas sans une certaine jubilation que le dit Cesare aurait ajouté qu’il s’était bien fichu de la tronche de ces « Français », philosophes, politiques, écrivains, humoristes, journalistes, et j’en passe, qui avaient gobé sans la moindre réserve toutes les fables qu’il leur avait servies.
Aussi quel plaisir pour moi de citer les noms de ces Diafoirus (ah, Molière, si tu pouvais revenir !). L’impayable Guy Bedos, pas de commentaire, on ne tire pas sur une ambulance, surtout quand le malade à l’intérieur est dans un état de gâtisme avancé ; Fred Vargas, l’auteur encensé de polars abscons (abs, c’est par politesse), dont j’ai commencé sans jamais arriver à le terminer son chef d’œuvre, Pars vite et reviens tard  ; Bertrand Delanoë, qui lui, coule des jours heureux et des nuits torrides dans sa chère Tunisie, définitivement, j’espère ; et tant d’autres parangons de vertu…. Et, bien entendu, il ne pouvait pas passer à côté d’une si noble cause : Bernard Henri Levy, le philosophe mondain que personne n’a jamais lu, peut-être même pas lui, le baroudeur à la chemise blanche immaculée, que des instantanés pris par des photographes de guerre montrent fièrement campé sur une barricade en Syrie ou en Libye - sauf qu’il s’agit en réalité d’une photo de studio -, ou dans une zone de combats, évitant par d’habiles rotations du buste les balles imaginaires que des ennemis fantoches font pleuvoir sur le "pompeux cornichon".

BHL est le condensé, que dis-je, l’emblème de la suffisance, du mépris, de l’arrogance de cette « gauche d’héritiers » qui vomit les gens d’en bas, et qui achète son salut en se vouant corps et âme à la défense de causes toutes plus indigentes les unes que les autres. Ne nous y trompons pas, entre le soutien absurde à un Battisti, au motif qu’il aurait été un romantique (c’est furieusement romantique, n’est-ce pas, d’exécuter froidement un bijoutier sans défense !) luttant contre un état totalitaire, la complaisance envers les minorités, quelles qu’elles soient, pourvu qu’elles crachent sur la France et les souchiens, l’amour du lointain et la détestation du proche, et, récemment, la haine envers les « Gilets Jaunes », il y a une logique : le remplacement des « Gaulois réfractaires » et ingrats par des allogènes soumis et reconnaissants (qu’ils croient !).

Ces gens-là, issus pour la plupart de milieux aisés, voire très aisés (et pourquoi pas, me direz-vous ? parce que…, vous répondrai-je) sont « bidons », ils le savent, et ils s’en foutent, du moment que vous, vous ne vous en rendez pas compte. Ils ont établi leur relative « réputation » grâce à des communautés d’intérêts, auprès de publics complices ou anesthésiés par le battage médiatique de gens aussi « bidons » qu’eux, et tout ce monde-là se tient par la barbichette. S’ils détestent tous autant qu’ils sont la France des Gilets Jaunes (voir ma tribune sur Romain Goupil), c’est parce qu’elle les a enfin pesés, jaugés, et s’est rendu compte qu’elle avait affaire à des imposteurs. Et ça, pour leur immense égo dans un esprit infiniment petit bourgeois, c’est insupportable…

Mais ne vous réjouissez pas trop vite : les aveux de Battisti n’empêcheront pas BHL et consorts de poursuivre leur œuvre de démolition… Quand on vous dit qu’ils ne doutent de rien, n’ont honte de rien, et que, depuis qu’on n’en meurt plus, ’ils ne craignent même pas le ridicule, hélas.

Note : si vous me traitez d’antisémite parce que je tape sur BHL, je sors mon joker : je suis à fond avec Zemmour !